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lundi 8 avril 2019

700.000 automobilistes rouleraient sans permis de conduire en France

Donc, sans assurance...

Pendant ce temps, le prix des carburants et les radars obnubilent Macron

Depuis le 1er avril 2017, une amende forfaitaire de 800€ est possible 

pour conduite sans permis, sans passer par le tribunal.

Alors que le pouvoir mobilise l'ensemble de ses effectifs de police face aux Gilets jaunes pacifiques et que les pouvoirs publics s'assurent des rentrées fiscales faciles, les automobilistes continuent d'être un danger mortel que ni les réductions de vitesse, ni les radars ne prennent en compte. La voiture satisfait l'essentiel des besoins de déplacements de la plupart des Français, mais de nombreux automobilistes roulent sans permis. D'après Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière, ces conducteurs sans papier rose seraient aujourd'hui 700.000 en France, contre 300.000 il y a 10 ans. Et on sait que le ministère de l'Intérieur a une tendance forte à minimiser ses comptages...

Les prétextes, des  "raisons principalement économiques"... 


Assistanat et démagogie
Dans notre société d'assistés, plus de deux tiers des Français qui roulent sans permis ne l'ont jamais passé, car ils estiment que l'examen est trop cher. A l'heure actuelle, il faut débourser en moyenne 1.500 à 1.800 euros pour décrocher cette autorisation de rouler. Or, elle n'est jamais contrôlée : en dehors des périodes de manifestations, les forces de police sont employées à des tâches administratives. 
Le dernier tiers de ces conducteurs se serait vu retirer le permis par les forces de l'ordre au hasard d'une infraction au code de la route, ou d'un accident et en raison d'une perte totale des points. 

Les conducteurs sans permis représentent 1,4% des automobilistes, mais ont pris part à 4,5% des accidents mortels. 
En 2017, 4,6 % des conducteurs impliqués dans un accident mortel et 2,7 % de ceux impliqués dans un accident corporel circulaient sans permis valide, indiquait le bilan définitif de l'accidentalité routière publié par le gouvernement l'an dernier. Il estimait alors qu'environ 680.000 personnes conduisaient sans permis dans l'Hexagone. 

Vers une réforme du permis de conduire

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En novembre dernier, Emmanuel Macron a annoncé vouloir "une baisse drastique" du coût du permis de conduire. Trois mois plus tard, le gouvernement recevait un rapport parlementaire visant à réformer la formation au permis de conduire et notamment à limiter son coût. 

Une réforme du permis avait déjà été menée en 2014, quand Emmanuel Macron était le ministre de l'Economie de François Hollande, avec notamment pour objectif la réduction des délais de passage d'un deuxième examen après un échec. Il est passé de 93 à 63 jours en moyenne, et le coût pour le candidat, qui n'a pas à repasser des heures de conduite pour se maintenir au niveau, s'est ainsi réduit de 150 à 300 euros par candidat, selon le gouvernement. 

Par ailleurs, depuis juillet 2016, le dispositif du "permis à un euro par jour", qui permet à un candidat de financer son permis avec un prêt à taux zéro remboursé à un euro par jour, a été étendu. Avec la loi Egalité et Citoyenneté de 2017, il peut également être financé via le compte personnel de formation (CPF). 
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Le CPF permet à toute personne, salariée ou demandeur d'emploi, de suivre, à son initiative, une action de formation. Il accompagne son titulaire dès l'entrée dans la vie professionnelle, tout au long de sa carrière jusqu'au départ en retraite. Depuis le 1er janvier 2015, il remplace le compte DIF (Droit Individuel à la Formation), un crédit d'heures de formation.

Des employés de la Poste formés pour faire passer le permis de conduire

Déjà évoquée dans le cadre de la loi Macron, en 2015, la possibilité pour des employés de la Poste de faire passer le permis de conduire se concrétise. Cinquante postiers avaient été sélectionnés pour être formés, révélait RTL. 
Si vous passiez votre permis en 2016, votre postier aurait pu être votre examinateur et non pas un inspecteur d'Etat. Le ministère de l'Intérieur avait sélectionné 50 agents qui devaient faire passer le permis, selon RTL
Le but de cette mesure de la loi Macron, publiée au Journal officiel, était de réduire les délais d'attente du permis. L'Intérieur avait reçu 200 candidatures d'employés de la Poste, et en avait donc retenu 50 pour devenir inspecteurs. Ils commenceront leur formation en novembre à l'Institut national de la sécurité routière et seront opérationnels en février prochain. 

Uniquement à Paris, Lyon et Marseille.
On annonçait 35 "postiers inspecteurs" à Paris, dix à Lyon et cinq à Marseille. Dans un premier temps, ils étaient prévus pour endosser cette nouvelle fonction pendant deux ans. 
D'autres employés de la Poste devaient être sélectionnés pour faire passer le code de la route. La Poste disait s'organiser en aménageant certains de ses sites pour accueillir les examens.

Qu'en est-il vraiment, quatre ans plus tard ?
Et pendant qu'on y est, pourquoi pas créer une assurance gratuite pour automobiles sans permis ?...

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