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lundi 29 avril 2019

Loiseau (LREM) reconnaît s'être sentie "une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l'ENA"

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM, lance une nouvelle boule puante  stigmatisante 

La première de cordée LREM aux élections européennes a encore dévissé
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La liste LREM en marche !...
Loiseau confesse n'avoir jamais été nulle part à sa place : pas plus adaptée à la tête de liste et au parlement européen qu'au gouvernement, elle ne l'a été à la direction de l'ENA... Elle est est revenue sur son expérience malheureuse à l'Ecole nationale d'administration pour accuser le "conservatisme" de la haute administration.
Loiseau garde le souvenir amer d'y avoir été confrontée, lorsque François Hollande l'avait placée à la tête de cette prestigieuse école dont elle n'est pourtant pas elle-même issue : la mauvaise personne à la mauvaise place. 

Lourde de multiples handicaps et complexes, la quinqua a étalé ses souffrances sur France Culture lundi 29 avril. "Je n'ai pas été accueillie avec des fleurs en n'étant pas ancienne élève de l'ENA, femme et moins de 50 ans", s'est plainte Nathalie Loiseau, tête de liste tout aussi inappropriée. "J'avais l'impression d'être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l'ENA", a-t-elle lâché, bien qu'ancienne diplomate qui "a fait carrière sous la droite" comme le rappelle Libération, mais débarquée du Quai d'Orsay par Fabius, bien connu pour sa tolérance politique. Dans cette chasse aux sorcières - elle était seule femme au conseil de direction - le perspicace Hollande avait tenté de rattraper le coup en la parachutant sur l'ENA...

Le choix de ce terme dans la bouche fétide de la cheffe de file LREM aux Européennes a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux

Le mot à connotation souvent péjorative désigne une personne appartenant à un peuple tsigane. 
Le sang de Léonarda n'a dû faire qu'un tour : rappelez-vous l'affaire politique que Hollande n'avait pas su gérer - à quelques mois, déjà, de scrutins municipaux et européens - lors de l'expulsion vers le Kosovo, le 9 octobre 2013, d'une famille immigrée rom dont une fille mineure, Leonarda Dibrani, a été interpellée à l'occasion d'une sortie scolaire. Le "capitaine de pédalo" avait annoncé qu'il autorisait la jeune mineure à poursuivre ses études en France, mais sans sa famille...
Les internautes peuvent ajouter cette sortie à la liste déjà longue des bourdes dont elle a le secret à chacune de ses prestations. On retiendra ainsi sa participation à une liste étudiante d'extrême droite alors qu'elle préparait le concours de l'ENA à Science-Po, ainsi que sa banalisation de l'homophobie dans une bande-dessinée sur l'Europe qu'elle a cosigné, mais aussi son désir de mettre des claques à l'un de ses rivaux, Nicolas Dupont-Aignan...

Et de conclure : "cela ne m'a pas empêché d'avancer"
Parce qu'à Sciences Po elle a échoué au concours d'entrée à l'ENA, elle se flatte d'avoir "dirigé une classe prépa égalité des chances": exemple d'utilisation des compétences ? Et elle insiste : "j'ai fait entrer une poignée d'élèves tous les ans dans les écoles de service public. J'ai pu réformer le concours d'entrée, j'ai pu réformer la scolarité, j'ai pu réformer le contact des élèves de l'ENA avec la vraie vie." Mais elle n'a juste pas su gérer l'ENA qui est lourdement endettée. Lien PaSiDupes

Nathalie Loiseau se plaint encore de n'avoir pas été portée par une "volonté politique forte au niveau du gouvernement" quand elle était directrice de l'ENA. "On a multiplié les missions qu'on m'a confiées et on a baissé le budget tous les ans," raconte-t-elle pour expliquer l'endettement de l'école entre 2012 et 2017.

Alors que Macron veut supprimer l'ENA en l'état, Nathalie Loiseau assure à France Culture qu' "il était temps qu'un chef d'Etat puisse dire ce qu'il pense de l'administration et dire comment la réformer"... Jeudi 25 avril, lors de sa conférence de presse, Macron a en effet confirmé son intention de supprimer l'Ecole nationale d'administration et Natahlie Loiseau s'était déjà dite "soulagée qu'on donne un coup de pied dans la fourmilière", sur Radio J. 
Lien PaSiDupes
"Notre système scolaire et universitaire n'est plus un ascenseur social, c'est un entonnoir, a-t-elle souligné sur France Culture. Est-ce qu'il doit y avoir dès 25 ans l'aristocratie d'un côté, le tiers état de l'autre, je ne le crois pas," a-t-elle commenté, sous l'emprise de la pensée dominante marxisante

LREM confirme sa déconnexion des préoccupations des Français.
"Ce n'est pas une histoire qui ne concerne que l'ENA, a estimé la tête de liste de la majorité présidentielle. Si vous prenez Polytechnique, l'Ecole normale supérieure, toutes ces écoles de l'excellence et de la méritocratie française, l'excellence n'est pas un gros mot, la méritocratie non plus, mais il ne faut pas se dire qu'on est au point d'arrivée quand parfois on est au point de départ."

A quand la prochaine boulette de la victime de Hollande et Macron ?


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