Plus de 98.000 manifestants en France, le samedi 20 avril 2019
27.900 manifestants seulement en France, dont 9.000 à Paris, selon l'Intérieur, objectivement...
27.900 manifestants seulement en France, dont 9.000 à Paris, selon l'Intérieur, objectivement...
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Les perroquets de l'AFP, LCI et Le Figaro, CNews et RTL ou Europe 1 et 20 minutes négligent le Nombre jaune: le 'politiquement correct' leur interdit le pluralisme |
La presse malveillante ne prend pas en compte les appels tournants Ă manifester.
Pour l'Acte XXII, les villes des principaux rassemblements étaient Toulouse, Lyon et Bordeaux. Les media pro-Macron ont donc mis en valeur la participation à ...Paris, au détriment des régions.
Pour l'Acte XXII, les villes des principaux rassemblements étaient Toulouse, Lyon et Bordeaux. Les media pro-Macron ont donc mis en valeur la participation à ...Paris, au détriment des régions.
La dĂ©sinformation est liĂ©e au choix de la ville rĂ©fĂ©rence. Or, cette fois, Paris Ă©tait la ville privilĂ©giĂ©e par les Gilets jaunes. BFMTV reproduit sa manipulation habituelle : "ces chiffres de mobilisation [qui plus est produits par le gouvernement], indiquent une lĂ©gĂšre baisse de la mobilisation sur l'Hexagone par rapport Ă la semaine derniĂšre." Ce n'est que subsidiairement que la chaĂźne privĂ©e consent Ă citer Paris, oĂč "il y avait quasiment le double de manifestants"...
"Ces chiffres officiels sont réguliÚrement contestés par les manifestants," commente BFMTV.
Une occasion manquĂ©e par la chaĂźne des hommes d'affaires Patrick Drahi (principal actionnaire de l'opĂ©rateur français Altice France, elle-mĂȘme propriĂ©taire de plusieurs media, dont LibĂ©ration, L'Express, BFM TV et RMC) et Aalin Weill (prĂ©sident des chaĂźnes de radios RMC et BFM Business, de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision BFM TV et du Groupe 01, ainsi que PDG du groupe SFR) d'informer complĂštement - Ă©quitablement - leur public du comptage du 'Nombre jaune'...

BFMTV ne cite pas le comptage alternatif du 'Nombre jaune' (ci-dessus).
La Voix de son Maßtre Macron ne connaßt que les chiffres du gouvernement et les martÚle: "Pour ce 23e week-end de mobilisation, environ 27.900 gilets jaunes étaient rassemblés ce samedi dans toute la France, selon les chiffres communiqués par le ministÚre de l'Intérieur. Dans la capitale, ils étaient environ 9.000." Le commentaire a disparu : il faisait en effet état d'un doublement de participation. Difficile par ailleurs de pointer un essoufflement...
BFMTV poursuit sa manipulation des chiffres: "au niveau national et alors que certaines figures du mouvement avaient évoqué un "ultimatum 2" pour frapper fort [sic], la mobilisation enregistre une légÚre baisse en comparaison de la semaine derniÚre. Du déjà dit, en titre et en amorce, mais il faut bien persuader le public. "A Paris en revanche, il y avait plus de manifestants en comparaison des 5.000 recensés lors de la 22e journée des gilets jaunes".
Ce pilonnage de 'fake news' vise à décrédibiliser le 'Nombre jaune'.
Quand BFMTV évoque finalement le chiffrage du collectif de Gilets jaunes (le Nombre jaune est opérationnel depuis l'acte VII), la chaßne commerciale indique une tendance inverse : il y avait ainsi, selon le "Nombre jaune", 101.125 protestataires partout en France. Soit une légÚre hausse face aux 91.276 la semaine derniÚre.
Lorsque le Nombre jaune aura l'honnĂȘtetĂ© de rectifier les chiffres de cette "mobilisation record" [...] "avec toutes nos excuses", et d'affiner son chiffrage dĂ©finitif "infĂ©rieur Ă notre premiĂšre estimation", BFMTV ne relaiera pas....
BFMTV claironnera des chiffres d'intimidation des mécontents
Deux reporters indépendants ont été interpellés par la police à Paris, le 20 avril.
Le Syndicat national des journalistes et Reporters sans frontiÚres ont dû se mobiliser pour défendre la liberté d'informer
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Une bonne partie de ces interpellations ont été réalisées en raison du port de matériel interdit, avant que les violences ne démarrent aux alentours de la place de République.
Selon un communiqué du ministÚre de l'Intérieur, les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation de 227 personnes dans les rues de [la] capitale [bien qu'elles se mettent à deux pour rédiger 10 lignes, ni Mélanie Vecchio, ni Juliette Mitoyen ne se relit...] à 19h, ce samedi".
Les deux journalistes (?) se contentent de diffuser des chiffres : "Au moins 160 ont été placées en garde à vue. Sur l'ensemble du territoire, 249 personnes ont été interpellées, donnant lieu à 182 gardes à vue. Ces deux jeunes négligentes auraient-elles plutÎt leur place au service compta ? Aux stats, ce serait moins risqué : elles sont faites pour tromper...
Et ça continue... "En tout, la police parisienne a procédé à plus de 20.000 contrÎles préventifs ce samedi, avant que quelques heurts ne se produisent sur le chemin de la manifestation, de Bercy à la place de la République.
La vraie sottise de la paire de journalistes aura été de rappeler la dramatisation de l'Acte XXIII, par anticipation.
"Pour cette nouvelle journée de mobilisation, les autorités craignaient de violents débordements. Or, ce rappel est un peu court. Dans la doublette, en avait fait des tonnes puisque, vendredi, Christophe Castaner avait annoncé le déploiement de 60.000 policiers et gendarmes sur l'ensemble du territoire."
Il n'avait d'ailleurs pas fait que ça, en termes d'intimidation des potentiels manifestants :
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Trouver la nouille |
"Christophe Castaner a affirmé ce vendredi que les "casseurs" seraient au rendez-vous samedi, alors que de nombreux appels à un "ultimatum 2", principalement dans la capitale[ah bon?], ont été lancés sur les réseaux sociaux.
60.000. Câest le nombre de policiers et gendarmes qui seront mobilisĂ©s dans toute la France ce samedi [nombre Ă nouveau disproportionnĂ© qui explique la saturation des policiers], pour la 23Ăšme journĂ©e de manifestation des gilets jaunes, a annoncĂ© Christophe Castaner. Leur but : "assurer la sĂ©curitĂ© des Français et garantir la libertĂ© de manifester sans danger", selon le ministre de lâIntĂ©rieur. [Ainsi, la sĂ©curisations des commerces et des commerçants les plus exposĂ©s aux anti-capitalistes n'Ă©tait-elle pas prise en compte]
Lors dâune confĂ©rence de presse ce vendredi, Christophe Castaner a Ă©galement affirmĂ© que "les casseurs seront de nouveau au rendez-vous" et aurait [si ce sont "les casseurs", Juliette, ça donne "auraient" : deux accords corrects d'affilĂ©e, c'est trop demander Ă l'"Ă©lite"!] selon lui pour but de "reproduire le 16 mars". Pour rappel, des boutiques des Champs-ElysĂ©es avaient Ă©tĂ© saccagĂ©es et incendiĂ©es par des casseurs lors de cette 18Ăšme journĂ©e de mobilisation des gilets jaunes [rappelle Ă tout hasard Juliette, Ă moins qu'elle ne fasse oeuvre d'intimidation Ă l'instar du fĂȘtard de Beauvau].
Un "ultimatum 2" Ă Paris?
A Paris, plusieurs secteurs tels que les Champs-ElysĂ©es [au bas desquels se trouvent le palais prĂ©sidentiel et le magasin de souvenirs de Brigitte] ou les abords de Notre-Dame seront interdits aux manifestations samedi, mais le ministre de lâIntĂ©rieur craint tout de mĂȘme de nombreux dĂ©bordements dans la capitale et en rĂ©gion, alors que de nombreuses pages Facebook appellent Ă un "ultimatum 2" samedi, aprĂšs "lâultimatum 1" qui sâĂ©tait tenu le 16 mars dernier.
"Acte 23 Ultimatum 2 Appel National Et International Tous A Paris", "Acte 23: Paris Ultimatum Et RĂ©volte Du Peuple !", "RDV Ă lâElysĂ©e"... Beaucoup de groupements de gilets jaunes appellent Ă faire de Paris la capitale du mouvement ce samedi. [Plus haut, BFMTV n'avait pas gardĂ© cette rĂ©alitĂ© Ă l'esprit...]
Des groupes de rĂ©gion ont Ă©galement lancĂ© des appels pour se regrouper dans la capitale lors de cette 23Ăšme journĂ©e de mobilisation, via des pages Facebook intitulĂ©es "Acte 23 Ultimatum: Le Grand Sud Envahit Paname !" ou encore "Acte 23 - Ultimatum 2 - Toute la Normandie Ă Paris !". Pour faire court, le benĂȘt de Beauvau et son berger Lallement se sont fait rouler dans la farine !]
Deux manifestations interdites Ă Paris
Le 28 mars, Eric Drouet, figure controversĂ©e [jusqu'ici "mĂ©diatique"] du mouvement des "gilets jaunes", avait dĂ©jĂ appelĂ© Ă une mobilisation de grande ampleur le 20 avril, une fois le grand dĂ©bat terminĂ©. Dans une vidĂ©o, il interpellait le prĂ©sident de la RĂ©publique et le ministre de l'IntĂ©rieur en leur demandant âdâorganiser la sĂ©curitĂ©â de la manifestation.
Le préfet de police de Paris a par ailleurs annoncé avoir interdit deux manifestations, dont le trajet initial prévoyait un départ depuis le secteur de Bercy, dans l'est de la capitale pour rejoindre les Halles ou la place de l'Etoile.
Toulouse, Montpellier, Bordeaux
Lors de sa confĂ©rence de presse ce vendredi, Christophe Castaner a Ă©galement dĂ©clarĂ© que les "casseurs" seraient aussi prĂ©sents dans dâautres villes françaises, "Ă Toulouse, Ă Montpellier, Ă Bordeaux". De nombreux Ă©vĂ©nements Facebook pour manifester en province - dans ces villes et dans d'autres - Ă destination des gilets jaunes ne dĂ©sirant pas se rendre Ă Paris ont en effet Ă©tĂ© crĂ©Ă©s.
Samedi 13 avril, lors de la 22Ăšme journĂ©e de mobilisation des gilets jaunes, Toulouse avait Ă©tĂ© le centre du mouvement. De nombreux dĂ©bordements et incidents avaient eu lieu. [Les petites comptables de BFMTV ne connaissent que les heurts et la dramatisation: si tout se passe bien Ă Marseille, deuxiĂšme ville de France, ou Lille, c'est sans intĂ©rĂȘt...]
L'inconnue Notre-Dame
La situation risque dâĂȘtre dâautant plus tendue samedi quâil sâagira du premier jour de manifestation des gilets jaunes depuis lâincendie de Notre-Dame [la bienveillance et le respect auraient inspirĂ© un raisonnement inverse Ă une presse rĂ©publicaine]. Alors que de nombreuses entreprises et familles de milliardaires françaises [en euros ou en francs ?] ont dâores et dĂ©jĂ promis des centaines [seulement deux] de millions d'euros de dons pour aider Ă la reconstruction de la cathĂ©drale, de nombreuses voix sâĂ©lĂšvent, notamment chez les gilets jaunes [sur quelle Ă©tude prĂ©cise ce "notamment" est-il fondĂ© ?], pour dĂ©noncer la rapiditĂ© avec laquelle ces grandes fortunes promettent de telles sommes dâargent Ă lâheure oĂč le pays connaĂźt une crise sociale et politique de grande ampleur. [Juliette Mitoyen n'effectue-t-elle pas une sortie de route en passant la ligne blanche du sujet des Gilets jaunes, ou plus exactement des casseurs anarchistes en noir? On revient Ă la question si vous le voulez bien ?]
Mais Mitoyen poursuit son hors piste. Le préfet de police Didier Lallement a affirmé ce vendredi que les projets de rassemblement de "gilets jaunes" aux abords de Notre-Dame relevaient de la "pure provocation". [Les a priori de notre Juliette, si libre et indépendante soit-elle bien évidemment, prennent leur source dans une conception de la 'présomption d'innocence' qui n'est pas dans la culture de ce petit préfet de police de province qui n'enraya rien à Bordeaux, ville qui a retrouvé le calme avec son départ ! Mais elle n'est déjà pas celle de Castaner]
A noter quâEmmanuel Macron, qui devait sâadresser aux Français en dĂ©but de semaine pour prĂ©senter des mesures prises par le gouvernement Ă la suite du Grand dĂ©bat national, nâa finalement pas pris la parole en raison de lâincendie qui a frappĂ© la cathĂ©drale. Le prĂ©sident de la RĂ©publique nâa donc toujours pas fait dâannonce en rĂ©ponse aux demandes des gilets jaunes, qui commencent Ă s'impatienter. Juju a retrouvĂ© la ligne directrice, mais rĂ©duire l'impatience des Français Ă celle des Gilets jaunes paraĂźt
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