Ne pas se laisser enfumer et rétablir la vérité
"Les Français trancheront une fois qu’on leur aura dit la vérité sur ce quinquennat", estime Henri Guaino.
Le conseiller spécial du président en exercice était l’invité du JT de France 2 ce dimanche.
Pour dire aux Français s’il est candidat pour un nouveau quinquennat à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi dernier à la télévision qu’il attendrait fin janvier, peut-être février , voire début mars.
Pourquoi si tard, s'interrogent les polémistes désoeuvrés ?
Ce serait une stratégie pour épuiser ses adversaires, dont le socialiste François Hollande, soupçonnent les media rythmés par l'agenda socialiste ? Absolument pas, répond Henri Guaino, puisque le PS a librement fixé son calendrier et a pris ses responsabilités en décidant de poursuivre - officiellement - sa campagne de dénigrement, avec des primaires précoces, dès octobre.
Henri Guaino souligne en outre l'ampleur de la tâche du Président dans le contexte international de turbulences économiques et financières actuelles.
Nicolas Sarkozy toujours pas candidat. Normal, explique Henri Guaino
Ecouter le conseiller spécial du président, sur France 2 (0'35") L’objectif de Nicolas Sarkozy, ce n’est pas 2012, c’est avant tout de s’occuper des affaires de la France ".
Henri Guaino met en évidence les ambiguïtés des media d'opposition
Le calendrier de Nicolas Sarkozy est indépendant de celui du PS
Le calendrier de Nicolas Sarkozy est indépendant de celui du PS
Le Chef de l'Etat ne s'en laisse pas imposer... Il est président et a d'autres préoccupations que les socialistes: d'abord celle de servir le pays et celle ensuite de conserver le pouvoir à la droite.
Henri Guaino explique la spécificité de la situation du président sortant
" Quand on est candidat, on rentre en campagne ", explique le conseiller spécial du président de la République. Or, et d’autant plus en ces temps particulièrement troublés, " ce serait une faute morale et donc une faute politique qu’aucun président sortant d’ailleurs n’a commise ", poursuit-il. Nicolas Sarkozy ne fait que "son devoir ".
Et puis les media soumis au PS jouent à un drôle de jeu.
Ils jouent constamment la surprise: soit le président tarde à déclarer sa candidature et la presse s'impatiente, soupçonnant de surcroît une stratégie, comme ce serait actuellement le cas, selon eux; soit le président se déclare en octobre, à la façon de son 'challenger' socialiste et la même presse "insolente" s'indigne à la Une de son abandon du service de la France. Mais Nicolas Sarkozy ne s'est pas laissé entraîner à une éjaculation précoce à la façon de la "gauche molle".
" Quand on est candidat, on rentre en campagne ", explique le conseiller spécial du président de la République. Or, et d’autant plus en ces temps particulièrement troublés, " ce serait une faute morale et donc une faute politique qu’aucun président sortant d’ailleurs n’a commise ", poursuit-il. Nicolas Sarkozy ne fait que "son devoir ".
Et puis les media soumis au PS jouent à un drôle de jeu.
Ils jouent constamment la surprise: soit le président tarde à déclarer sa candidature et la presse s'impatiente, soupçonnant de surcroît une stratégie, comme ce serait actuellement le cas, selon eux; soit le président se déclare en octobre, à la façon de son 'challenger' socialiste et la même presse "insolente" s'indigne à la Une de son abandon du service de la France. Mais Nicolas Sarkozy ne s'est pas laissé entraîner à une éjaculation précoce à la façon de la "gauche molle".
Sarkozy n'est pas déjà entré en compétition: il la poursuit depuis 2007
Face caméra, jeudi dernier sur TF1 et France 2, le chef de l’Etat a ainsi jugé "vraisemblable" que François Hollande soit son principal rival concourant dans la compétition, dans la multitude du premier tour.
En tant que président en exercice, il a notamment fustigé deux mesures prises par la gauche quand elle était au pouvoir et qui continuent de grever les affaires du pays: le passage de la retraite de 65 à 60 ans, décidé sous François Mitterrand pour faire avaler les pillules des dévaluations, et les 35 heures "qui ont ruiné la compétitivité du pays", a lancé Nicolas Sarkozy.
La petite journaliste de France Info sous influence socialiste juge, quant à elle, "difficile de croire pourtant que des dispositions prises au début des années 80 pour la première et il y a plus de 10 ans pour la seconde, sont à l’origine de la crise que traverse le pays et du montant astronomique et historique de sa dette publique : 1646,1 milliards d’euros, soit 84,5% du PIB (au premier trimestre 2011)".
Plus nuancé, Henri Guaino, convient que ces mesures malencontreuses ont d'autant plus gravement impacté l'économie nationale que les crises économique et financière internationales qui ont surgi aux États-Unis en juillet 2007 ont gagné l'Europe.
Les mesures démagogiques du PS ont fait prendre un risque inconsidéré qui s'est révélé lourd de conséquences. En effet, la banque d'investissement multinationale Lehman Brothers a fait officiellement faillite le 15 septembre 2008 suite à la crise financière mondiale née de la crise des subprimes.
Si elles ne sont pas responsables de tous les maux de la France, les politiques menées par la gauche ont eu une incidence tout à fait négative et durable.
Face caméra, jeudi dernier sur TF1 et France 2, le chef de l’Etat a ainsi jugé "vraisemblable" que François Hollande soit son principal rival concourant dans la compétition, dans la multitude du premier tour.
En tant que président en exercice, il a notamment fustigé deux mesures prises par la gauche quand elle était au pouvoir et qui continuent de grever les affaires du pays: le passage de la retraite de 65 à 60 ans, décidé sous François Mitterrand pour faire avaler les pillules des dévaluations, et les 35 heures "qui ont ruiné la compétitivité du pays", a lancé Nicolas Sarkozy.
La petite journaliste de France Info sous influence socialiste juge, quant à elle, "difficile de croire pourtant que des dispositions prises au début des années 80 pour la première et il y a plus de 10 ans pour la seconde, sont à l’origine de la crise que traverse le pays et du montant astronomique et historique de sa dette publique : 1646,1 milliards d’euros, soit 84,5% du PIB (au premier trimestre 2011)".
Plus nuancé, Henri Guaino, convient que ces mesures malencontreuses ont d'autant plus gravement impacté l'économie nationale que les crises économique et financière internationales qui ont surgi aux États-Unis en juillet 2007 ont gagné l'Europe.
Les mesures démagogiques du PS ont fait prendre un risque inconsidéré qui s'est révélé lourd de conséquences. En effet, la banque d'investissement multinationale Lehman Brothers a fait officiellement faillite le 15 septembre 2008 suite à la crise financière mondiale née de la crise des subprimes.
Si elles ne sont pas responsables de tous les maux de la France, les politiques menées par la gauche ont eu une incidence tout à fait négative et durable.
Sur les 35 heures notamment, le conseiller spécial du président explique que les socialistes n’ont pas compris que "le travail crée le travail".
Et à ceux qui répliquent finement que le gouvernement Fillon ne les a pas supprimées, il fait valoir que, grâce à l’antidote de la défiscalisation des heures supplémentaires (gouvernement de François Fillon en 2007), mesure phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a réussi à stopper l’hémorragie. Le député PS Jean Mallot a sorti un
rapport parlementaire publié en juin dernier selon lequel la mesure aurait coûté 0,23% du PIB pour n’en rapporter que 0,15%. Par ailleurs, certains salariés ont bénéficié des avantages de la défiscalisation des heures supplémentaires sans
forcément travailler plus, relèvent le rapport et France Info. Toujours selon l'élu socialiste, le dispositif "exclut les personnes aux revenus les plus modestes", singulièrement les personnes ...en recherche d'emploi !!
La campagne présidentielle va être l’occasion de " rétablir une vérité "
Le conseiller spécial de l'Elysée avoue par ailleurs ne pas supporter "le mensonge permanent" qui enveloppe le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
N'en déplaise à la gauche, les Français doivent avoir accès à la vérité
La vérité est le contraire de la démagogie et de l'intox partisane: des abus de pouvoir des media militants.
Rétablir la vérité, c'est admettre que Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse pendant son mandat de poser les jalons de la reconstruction du pays dans une conjoncture particulièrement difficile que l'opposition a feint d'ignorer pendant des années en se frottant les mains.
Car oui, "il va falloir tout reconstruire", explique le conseil spécial du président, mais cette fois les fondations sont solides, malgré le gouvernement Jospin, dont Martine Aubry a été le ministre du Travail.
Henri Guaino souhaite lutter contre la désinformation
La réalité n'est pas l'interprétation des faits présentée par France Info, par exemple.
La politique menée depuis 2007 par Nicolas Sarkozy ne peut être plus longtemps dénaturée.
" Je ne peux pas supporter le mensonge permanent qui entoure son quinquennat ", a dit Henri Guaino. " Les Français trancheront une fois qu’on leur aura dit la vérité sur ce quinquennat ", a-t-il conclu.
Et à ceux qui répliquent finement que le gouvernement Fillon ne les a pas supprimées, il fait valoir que, grâce à l’antidote de la défiscalisation des heures supplémentaires (gouvernement de François Fillon en 2007), mesure phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a réussi à stopper l’hémorragie. Le député PS Jean Mallot a sorti un
rapport parlementaire publié en juin dernier selon lequel la mesure aurait coûté 0,23% du PIB pour n’en rapporter que 0,15%. Par ailleurs, certains salariés ont bénéficié des avantages de la défiscalisation des heures supplémentaires sans
forcément travailler plus, relèvent le rapport et France Info. Toujours selon l'élu socialiste, le dispositif "exclut les personnes aux revenus les plus modestes", singulièrement les personnes ...en recherche d'emploi !!
La campagne présidentielle va être l’occasion de " rétablir une vérité "
Le conseiller spécial de l'Elysée avoue par ailleurs ne pas supporter "le mensonge permanent" qui enveloppe le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
N'en déplaise à la gauche, les Français doivent avoir accès à la vérité
La vérité est le contraire de la démagogie et de l'intox partisane: des abus de pouvoir des media militants.
Rétablir la vérité, c'est admettre que Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse pendant son mandat de poser les jalons de la reconstruction du pays dans une conjoncture particulièrement difficile que l'opposition a feint d'ignorer pendant des années en se frottant les mains.
Car oui, "il va falloir tout reconstruire", explique le conseil spécial du président, mais cette fois les fondations sont solides, malgré le gouvernement Jospin, dont Martine Aubry a été le ministre du Travail.
Henri Guaino souhaite lutter contre la désinformation
La réalité n'est pas l'interprétation des faits présentée par France Info, par exemple.
La politique menée depuis 2007 par Nicolas Sarkozy ne peut être plus longtemps dénaturée.
" Je ne peux pas supporter le mensonge permanent qui entoure son quinquennat ", a dit Henri Guaino. " Les Français trancheront une fois qu’on leur aura dit la vérité sur ce quinquennat ", a-t-il conclu.
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