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vendredi 21 octobre 2011

Joly Eva, condamnée au troisième rang

Quand la vaine Eva Joly tentait de se "peopoliser"

Une carrière très contrastée mais toujours subalterne

Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, a tout essayé pour exister
Née en 1943 en Norvège, Gro Eva Farseth, de son nom de jeune fille, est sortie de l'ombre en traquant ses concitoyens: après un passage au MoDem et avant de se lancer en politique à la faveur de la poussée d'Europe Ecologie et d'être élue députée européenne en 2009, la juge binationale a instruit les affaires Tapie et Elf comme juge d'instruction au pôle financier au Palais de justice de Paris.
Un temps tracassé dans l'affaire Tapie, cet ex-député PS des Bouches-du-Rhône en 1989 et ministre de la Ville dans le gouvernement Bérégovoy, s'est bien remis du harcèlement de la juge. Elle mettra le groupe de l'homme d'affaires en faillite en 1994, mais le sulfureux journaliste du Nouvel Observateur, Airy Routier, interpella les juges en 2009, lors de l’émission Un jour, un destin sur France 2. Airy Routier rapporte qu’ à la question " comment se fait-il que le Groupe Tapie ait été mis en faillite avec une telle précipitation et sans prévoir aucun plan sauvegarde ou même de continuation, fait tout à fait inhabituel pour des groupes de cette taille ", les juges auraient accusé leur hiérarchie et admis avoir cédé à de fortes pressions. " avoir subi de très fortes pressions de leur hiérarchie pour prononcer la faillite immédiate du Groupe Tapie ". Cette précipitation de la justice et ces pressions déclarées comme subies par les juges eux-mêmes constituent des arguments majeurs pour les défenseurs de la théorie de l’ " assassinat politique " dans la mise en faillite de Bernard Tapie.

Dans l'affaire Elf, vaste et longue affaire politico-financière qui éclata en 1994 suite à une enquête de la commission des opérations boursières (aujourd'hui AMF) sur le financement de l'entreprise textile Bidermann par Elf entre 1989 et 1993, la juge Eva Joly mis au jour un impressionnant réseau de corruption, mettant en cause grands patrons et hommes politiques de tous bords. François Mitterrand s'était engagé en Afrique pour soutenir ses alliés francophones Bantous, notamment au Rwanda, au Zaïre et en Congo Brazzaville contre les tentatives de mainmise sur leurs richesses par les anglophones venus de l'Est africain, et de protéger les intérêts d'ELF, alors sous contrôle du gouvernement français.

La chef de file des altermondialistes a participé à sa première élection à 18 ans.

Ce que la presse avait auto-censuré, c'est que la sexagénaire a décroché à 18 ans un titre de deuxième dauphine (troisième place) de Miss Norvège (alors peuplée de seulement 3,6 millions d'habitants), concours auquel elle s’était présentée dans son pays " pour s’amuser ", raconte après coup la 'sémillante' candidate radicale dans Gala, qui publie la photo du concours.
C'est sur cet échec qu'elle déserta son pays pour rejoindre la France, où elle exerça divers métiers, dont celui de jeune fille au pair, répandu parmi les étudiantes, surtout lorsqu'elles étaient en rupture avec leur famille. " J'étais la bonne à tout faire ", raconte-t-elle au magazine, selon Le Parisien qui relaye l'information, histoire de faire pleurer dans les chaumières. C'est dans une famille bourgeoise qu’elle séduit et épouse en 1967 le fils de ses 'exploiteurs', Pascal Joly, dont elle est divorcée. La candidate altermondialiste est donc l'ex-cousine de l'humoriste Sylvie Joly, épouse d'Alain Joly, directeur financier du CA Suisse et soeur de Louis-Noël Joly, ancien haut cadre de la Société générale. C'est dire si Eva Joly est proche de la finance...

Eva Joly dit avoir souffert du machisme de son entourage mais l'a bien fait payer aux hommes
De Roland Dumas, l'ancien ministre tout-puissant de François Mitterrand, qu'elle surprit au saut du lit pour perquisitionner chez lui, à Daniel Cohn-Bendit, son allié au sein d'Europe Ecologie, en passant par son ancien greffier ou son éditeur, L'Express ouvre la galerie des hommes d'Eva Joly: lien.

Eva joly fait l'impasse sur cette première expérience électorale

Sur son site officiel, la cachotière fait débuter sa biographie à son arrivée à Paris.
Jeune fille au pair, donc, puis étudiante en droit public et en sciences politiques, elle devient conseillère juridique d’un hôpital psychiatrique avant d’intégrer la magistrature, comme substitut du procureur de la République d’Orléans puis d’Evry. " Je suis ensuite nommée Secrétaire générale adjointe du CIRI, service du ministère de l’économie et des finances en charge de la restructuration des grandes entreprises en difficultés ", précise-t-elle.
Peut-on être plus laconique que Le Monde ?
De retour dans la magistrature en tant que juge d’instruction, elle instruit "certaines des principales affaires politico-financières des années 1990".

Le Monde sait être évasif
" Entre 2005 et 2009, elle travaille comme conseillère du gouvernement norvégien. "
Qu'une candidate à la présidence de la République française fasse des infidélités aux Français, voilà ce que le quotidien d'information cherche à occulter. Après l'affaire Elf, Eva Joly souhaita marquer ses distances avec la France, mais elle présente son retour en Norvège comme un véritable exil et prétend se mettre à l'abri : " J'ai quitté la France. Je suis partie parce que je ne voulais laisser à personne les moyens et le temps de se venger ", accuse-t-elle, sans autres précisions. Lors de la présidentielle 2002, elle se mit donc en disponibilité de la magistrature pour devenir conseillère du gouvernement de son pays d'origine dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière internationale, attaquant au passage la France pour sa supposée complaisance envers les malversations financières.
En 2005, le ministère des Affaires étrangères norvégien lui confie le lancement d'un réseau privé de juges et d'enquêteurs engagés dans la lutte contre la corruption. Ce domaine deviendra son fonds de commerce.
Un commentaire partisan de lecteur du journal Le Monde "Où veut en venir cet article ? Salir Eva Joly? Elle a participé dans sa jeunesse à un concours de beauté. Et alors? On est belle, c’est pas bien. On n’est pas belle, ce n’est pas bien non plus. Je dois me tromper. En politique on n’a pas le droit d’être belle. Cela ne fait pas sérieux. "
Aurait-elle été chanteuse et serait-elle restée belle, le commentaire aurait-il été inversé ?
Lien vers un site hébergé par le très futile journal: Le maquillage rend-il les femmes plus compétentes ?
Les lunettes rouges y réussissent-elles mieux ?

1 commentaire:

  1. Ce qui tend à prouver que l'âge est bien un naufrage...

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