Deux syndicats , la CFDT et la CFTC sont sortis du mouvement au 3e jour
La grève des hôtesses et stewards d'Air France enregistre ses premières fissures.
Deux syndicats, la CFDT et la CFTC, ont annoncé leur sortie du mouvement entamé lundi.
Rivalités syndicales
Les syndicats partisans du dialogue social, la CFTC, qui a recueilli 8% des voix aux élections professionnelles de mars dernier, et la CFDT (4%), se désolidarisent des radicaux. L'un et l'autre sont à l'origine de la grève contre une réduction du personnel de cabine sur certains vols, singulièrement intérieurs: ils étaient opposés à leur réduction de quatre à trois. Ils ont pour leur part négocié une garantie de l'emploi jusqu'à fin 2012 avec la direction.
Pour la direction la décision des deux syndicats minoritaires est "une bonne nouvelle qui vient confirmer l'essoufflement du mouvement (et qui) est bien la preuve que la porte du dialogue n'a jamais été fermée avec les syndicats", a déclaré Jean-Charles Trehan, directeur des relations presse d'Air France." Sur cette sortie de conflit en particulier, la CFDT et la CFTC ont été reçues à leur demande depuis ce week end", a ajouté M. Trehan.
Les jusqu'au-boutistes de l'UNSA (22%), du SNPNC-FO (21%), de la CGT (10%) et de SUD (6%) poursuivent le blocage du trafic aérien en pleine période de migration des familles qui veulent fleurir les tombes de leurs défunts.
Abus de position dominante des majoritaires
Un intense matraquage médiatique
Une certaine presse aux mains du SNJ et de FO a mené l'offensive dans les media.
"La grève à Air France se renforce, disent les syndicats", titrait encore Reuters, le dimanche 30 octobre 2011 à 18h33. Cette dépêche a été dupliquée par Yahoo, Le Monde, Les Echos, Le Point et le Nouvel Observateur, etc.
"Air France : la grève se renforce d'après les syndicats", assurait France Info, le30 octobre 2011. Elle citait SUD: " 'La grève est massive parce que le mécontentement est massif', affirme Sud-Aérien. Le syndicat prévient que le mouvement de grève entamé hier est sérieux et durable.' "
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La radio de service public faisait même plus fort dans la désinformation et la psychose de ses auditeurs confiants. Le 29 octobre 2011, son titre militait aux côté des bloqueurs: "Air France : vers un durcissement de la grève". Elle écrivait: " Les syndicats en sont sûrs, le temps joue pour eux. C’est ce qu’affirment les signataires de l’appel à la grève chez les PNC (personnels navigants commerciaux, les hôtesses et stewards) d’Air France, qui se poursuit jusqu’au 2 novembre. "
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Une dialectique inquiétante
La distinction est plaisante à propos d'extrémistes favorables au scrutin proportionnel et à l'expression des minorités. Qu'ils soient des partis politiques ou des syndicats, lorsque les totalitaires sont en position dominante, ils entendent imposer leur loi et réduire les autres au silence. Le comble est une nouvelle fois atteint avec SUD qui culmine à 6%, mais prétend dicter ses volontés à la CFTC et à la CGT.
L'UNSA (autonomes) et le SNPNC-FO se sont étonnés de la décision conjointe de la CFDT et de la CFTC. "Il y a quand même un problème, la direction négocie avec deux syndicats qui ne sont pas représentatifs. Cela ne va pas", a déploré Stéphane Chausson, de l'Unsa. Selon le délégué syndical CFDT, Cyril Jouan, les deux syndicats ont "obtenu des garanties sur l'emploi jusqu'à fin 2012". Ils seront associés à la présentation de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) sur trois ans, ce qui leur permettra de disposer d'une plus grande visibilité sur l'emploi dans l'entreprise.
Le gouvernement se voit reprocher de s'exprimer
A l'aise, le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac, a regretté, dixit cette presse, qu' " il n'y ait pas de dialogue social pour prévenir ce type d'incident qui revient à prendre en otage certains de nos concitoyens souhaitant profiter de ce long week-end " de Toussaint. Le socialiste est vraiment impayable ! Que le démagogue n'adresse-t-il donc pas sa polémique politicienne aux preneurs d'otages de la Toussaint, comme aux 6% de nuisibles du syndicat trotskiste, SUD ?
Pour la direction la décision des deux syndicats minoritaires est "une bonne nouvelle qui vient confirmer l'essoufflement du mouvement (et qui) est bien la preuve que la porte du dialogue n'a jamais été fermée avec les syndicats", a déclaré Jean-Charles Trehan, directeur des relations presse d'Air France." Sur cette sortie de conflit en particulier, la CFDT et la CFTC ont été reçues à leur demande depuis ce week end", a ajouté M. Trehan.
Les jusqu'au-boutistes de l'UNSA (22%), du SNPNC-FO (21%), de la CGT (10%) et de SUD (6%) poursuivent le blocage du trafic aérien en pleine période de migration des familles qui veulent fleurir les tombes de leurs défunts.
Abus de position dominante des majoritaires
Un intense matraquage médiatique
Une certaine presse aux mains du SNJ et de FO a mené l'offensive dans les media.
"La grève à Air France se renforce, disent les syndicats", titrait encore Reuters, le dimanche 30 octobre 2011 à 18h33. Cette dépêche a été dupliquée par Yahoo, Le Monde, Les Echos, Le Point et le Nouvel Observateur, etc.
"Air France : la grève se renforce d'après les syndicats", assurait France Info, le30 octobre 2011. Elle citait SUD: " 'La grève est massive parce que le mécontentement est massif', affirme Sud-Aérien. Le syndicat prévient que le mouvement de grève entamé hier est sérieux et durable.' "
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La radio de service public faisait même plus fort dans la désinformation et la psychose de ses auditeurs confiants. Le 29 octobre 2011, son titre militait aux côté des bloqueurs: "Air France : vers un durcissement de la grève". Elle écrivait: " Les syndicats en sont sûrs, le temps joue pour eux. C’est ce qu’affirment les signataires de l’appel à la grève chez les PNC (personnels navigants commerciaux, les hôtesses et stewards) d’Air France, qui se poursuit jusqu’au 2 novembre. "
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Une dialectique inquiétante
La distinction est plaisante à propos d'extrémistes favorables au scrutin proportionnel et à l'expression des minorités. Qu'ils soient des partis politiques ou des syndicats, lorsque les totalitaires sont en position dominante, ils entendent imposer leur loi et réduire les autres au silence. Le comble est une nouvelle fois atteint avec SUD qui culmine à 6%, mais prétend dicter ses volontés à la CFTC et à la CGT.
Une polémique discrimine les syndicats "pas représentatifs"
L'UNSA (autonomes) et le SNPNC-FO se sont étonnés de la décision conjointe de la CFDT et de la CFTC. "Il y a quand même un problème, la direction négocie avec deux syndicats qui ne sont pas représentatifs. Cela ne va pas", a déploré Stéphane Chausson, de l'Unsa. Selon le délégué syndical CFDT, Cyril Jouan, les deux syndicats ont "obtenu des garanties sur l'emploi jusqu'à fin 2012". Ils seront associés à la présentation de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) sur trois ans, ce qui leur permettra de disposer d'une plus grande visibilité sur l'emploi dans l'entreprise.
Or, en vérité, le principal syndicat des quelque 15.000 hôtesses et stewards de la compagnie (28% des voix) est l'UNAC (CFE-CGC), laquelle ne s'est pas jointe au mouvement.
Le mouvement est éminemment politique et malveillant
Les efforts de la direction d'Air France sont stigmatisés
La direction s'est fixée plusieurs objectifs lundi. Outre qu'elle veille à épargner des perturbations aux usagers pris en otage, elle met en circulation 85% des vols prévus. Sur le millier de vols prévusdans la matinée, seulement quelque 70 vols ont été annulés au départ de Roissy (48 dont 4 long courriers) et d'Orly (20). Cette prouesse est rendue possible - malgré une législation sociale archaïque favorable aux bloqueurs contre les clients - par la reconduction de mesures, déjà prises par la direction d'Air France depuis le début de la grève, comme le recours aux compagnies partenaires et à ses filiales, la limitation à 100 environ du nombre de passagers par avion sur la base d'une hôtesse ou steward pour 50 passagers, et le renfort d'environ 200 cadres. Les malveillants en profitent pour dénoncer - sans explications - des vols à moitié vides !Les efforts de la direction d'Air France sont stigmatisés
Le gouvernement se voit reprocher de s'exprimer
La presse engagée reproche la prise de parole -dans leur domaine- de plusieurs ministres très critiques.
Lundi matin sur RMC, le ministre délégué aux transports Thierry Mariani a de nouveau qualifié cette grève d'"irresponsable" et dit ses craintes que celle-ci se traduise par de "nouvelles pertes" financières pour la compagnie confrontée à une rude concurrence.
Lundi matin sur RMC, le ministre délégué aux transports Thierry Mariani a de nouveau qualifié cette grève d'"irresponsable" et dit ses craintes que celle-ci se traduise par de "nouvelles pertes" financières pour la compagnie confrontée à une rude concurrence.
Une tonalité déjà développée la veille par Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du Transport et de l'Ecologie, et Xavier Bertrand, ministre du Travail, qui s'est également interrogé sur la mise en place d'un service minimum dans le transport aérien, comme il en existe en Espagne ou au Portugal, entre autre.
L'Etat français détient 16% du capital d'Air France
Les contribuables ont le droit de s'exprimer par la voix de leurs élus.
L'Etat français détient 16% du capital d'Air France
Les contribuables ont le droit de s'exprimer par la voix de leurs élus.
Le compte-rendu des interventions du PS est en revanche nettement plus favorable
A l'aise, le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac, a regretté, dixit cette presse, qu' " il n'y ait pas de dialogue social pour prévenir ce type d'incident qui revient à prendre en otage certains de nos concitoyens souhaitant profiter de ce long week-end " de Toussaint. Le socialiste est vraiment impayable ! Que le démagogue n'adresse-t-il donc pas sa polémique politicienne aux preneurs d'otages de la Toussaint, comme aux 6% de nuisibles du syndicat trotskiste, SUD ?
Pour Philippe Poutou, candidat trotskiste du NPA à la présidentielle, "il y a une légitimité complète des salariés d'Air France, c'est les conditions de travail qui se dégradent, des questions de sécurité, et derrière, ce sont des emplois menacés."
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