Sa Cynique Majesté Royal est K.O. debout
Désirdavenir Royal sort couverte de bleus
Jamais deux sans trois
Sa campagne 'volontaire' - comprendre 'agressive' - s'est achevée dans les larmes. L'éternelle candidate battue s'est encore faite étendre. Après la présidentielle de 2007 et le congrès de Reims en 2008, la primaire de 2011 sonne le glas des espoirs de l'arrogante.
Dans une vidéo mise en ligne par bastienhugues, de l'aimable France Télévisions aux mains du SNJ, elle se fissure, craque et se répand: à retrouver dans PaSiDupes.
Dégâts des eaux
Quelques minutes plus tôt, dans son allocution officielle, l'amère Royal a pris "acte du résultat très décevant par rapport à la magnifique campagne conduite avec toute mon équipe à travers tout le pays".
Les sondages avait pourtant préservé ses chances en la déclarant à égalité avec l'infect Montebourg dans les estimations : un cotoiement logique de teigneux que les socialistes ont brisé. Les manipulateurs de l'opinion l'ont une nouvelle fois desservie au final en redonnant l'espoir à la gauche du PS incarnée par le député de Saône-et-Loire. Les ségolénistes étaient finalement restés démesurément optimistes, tant la présidente de la région Poitou-Charentes croit à son destin national ! Les urnes ont brisé ses rêves personnels et les électeurs se sont libérés de l'emprise médiatique dans laquelle la presse les tenait.
Dimanche 9 octobre autour de 23h30, les résultats partiels situaient Désirdavenir Royal autour de 7 %, talonnée par Manuel Valls (6 %).
Même dans les Deux-Sèvres, le fief de la coquecigrue du marais poitevin, le score pourrait être cruel : à 23 h, selon des résultats partiels portant sur la moitié des bureaux de vote, la candidate n'arrive que troisième avec 18 % des voix, très largement distancée par François Hollande (43,7 %) et de quelques voix par Martine Aubry (18 % également).
Au moment de prendre la parole face à ses militants, Ségol'haine Royal démontre qu'elle se fait toujours des illusions : "Tout le monde a constaté que nos idées ont fait avancer la gauche et le PS, notamment l'exigence d'une démocratie participative, la mutation écologique, la reprise en main du système bancaire et le non cumul des mandats", juge-t-elle, dans la salle de la Maison des polytechniciens du VIIe arrondissement de Paris qui se vide.
Des ségolénistes vindicatifs prêts aux coups bas
Après l'allocution, l'amère Royal est retournée s'enfermer dans un bureau.
Quelques militants épongent encore leurs larmes sur le trottoir. La fidèle Najat Vallaud-Belkacem, ajointe au maire de Lyon, se console comme elle peut: "L'ironie du sort, c'est que Ségolène Royal a gagné la bataille des idées mais ne l'emporte pas dans les urnes."
Que dire alors du score du vaillant Manuel Valls !
La mauvaise perdante s'en prend au "matraquage sondagier": commentaire injuste, puisque les entreprises commerciales de sondages maintenaient artificiellement son avantage sur le "Saint-Just" du PS: leur égarement subjectif l'a encore emporté sur leurs prétentions scientifiques.
De nombreux militants crient vengeance
"Il faut changer les électeurs, on les propagandise", lâche l'un d'entre eux, amer.
La Borloo du PS, Sophie Bouchet-Petersen, 'bonne' conseillère de la candidate, lance à un autre : "Un petit coup de rouge serait particulièrement adapté à la situation..."
"C'est une grande déception, reconnaît Delphine Batho, députée PS des Deux-Sèvres, qui chauffe la place de la candidate déchue et a senti le souffle du boulet passer sur son siège à l'Assemblée. Je suis fière d'avoir fait sa campagne. C'est grâce à elle que les primaires ont eu lieu. Elle s'est montrée en grande dirigeante de la gauche."
Le sinistre Jean-Louis Bianco, député des Alpes-de-Hautes-Provence (ci-dessus à gauche), prétend, lui, que "quelques soient les résultats définitifs, la gauche ne pourra pas gagner sans Ségolène Royal".
Vers des réglements de comptes ?
Pour les militants présents ce soir, c'est clair : "On ne votera pas pour Hollande."
Et ce malgré le mot qu'a eu le président du Conseil général de Corrèze pour son ex-compagne lors de son discours : "Je mesure la déception de Mme Royal; qu'elle sache que nombre de ses idées sont aujourd'hui partagées par tous."
Les insultes volent déjà
Sur Internet, des partisans de l'amère de Melle ont dit toute leur déception d'être éjecté dès le premier tour.
"Ils ont tout fait pour la détruire, la dénigrer, la moquer... L'UMP a réussi son travail de sape ! Les Français sont des veaux !" [ces électeurs-là étaient socialistes!...] , déclare, dépité, jo_bo13.
"Même la meilleure ne peut pas l'impossible...", se désole fran2g.
Certains ne voient plus leur avenir militantiste au sein du PS
C'est le cas de banshees999 : "Ce sera Mélenchon2012 car seul le FdG [Front de gauche] porte une partie des idées novatrices que nous avons défendues !"
Désirdavenir Royal sort couverte de bleus
Jamais deux sans trois
Sa campagne 'volontaire' - comprendre 'agressive' - s'est achevée dans les larmes. L'éternelle candidate battue s'est encore faite étendre. Après la présidentielle de 2007 et le congrès de Reims en 2008, la primaire de 2011 sonne le glas des espoirs de l'arrogante.
Dans une vidéo mise en ligne par bastienhugues, de l'aimable France Télévisions aux mains du SNJ, elle se fissure, craque et se répand: à retrouver dans PaSiDupes.
Dégâts des eaux
Quelques minutes plus tôt, dans son allocution officielle, l'amère Royal a pris "acte du résultat très décevant par rapport à la magnifique campagne conduite avec toute mon équipe à travers tout le pays".
Les sondages avait pourtant préservé ses chances en la déclarant à égalité avec l'infect Montebourg dans les estimations : un cotoiement logique de teigneux que les socialistes ont brisé. Les manipulateurs de l'opinion l'ont une nouvelle fois desservie au final en redonnant l'espoir à la gauche du PS incarnée par le député de Saône-et-Loire. Les ségolénistes étaient finalement restés démesurément optimistes, tant la présidente de la région Poitou-Charentes croit à son destin national ! Les urnes ont brisé ses rêves personnels et les électeurs se sont libérés de l'emprise médiatique dans laquelle la presse les tenait.
Dimanche 9 octobre autour de 23h30, les résultats partiels situaient Désirdavenir Royal autour de 7 %, talonnée par Manuel Valls (6 %).
Même dans les Deux-Sèvres, le fief de la coquecigrue du marais poitevin, le score pourrait être cruel : à 23 h, selon des résultats partiels portant sur la moitié des bureaux de vote, la candidate n'arrive que troisième avec 18 % des voix, très largement distancée par François Hollande (43,7 %) et de quelques voix par Martine Aubry (18 % également).
Au moment de prendre la parole face à ses militants, Ségol'haine Royal démontre qu'elle se fait toujours des illusions : "Tout le monde a constaté que nos idées ont fait avancer la gauche et le PS, notamment l'exigence d'une démocratie participative, la mutation écologique, la reprise en main du système bancaire et le non cumul des mandats", juge-t-elle, dans la salle de la Maison des polytechniciens du VIIe arrondissement de Paris qui se vide.
Des ségolénistes vindicatifs prêts aux coups bas
Après l'allocution, l'amère Royal est retournée s'enfermer dans un bureau.
Quelques militants épongent encore leurs larmes sur le trottoir. La fidèle Najat Vallaud-Belkacem, ajointe au maire de Lyon, se console comme elle peut: "L'ironie du sort, c'est que Ségolène Royal a gagné la bataille des idées mais ne l'emporte pas dans les urnes."
Que dire alors du score du vaillant Manuel Valls !
La mauvaise perdante s'en prend au "matraquage sondagier": commentaire injuste, puisque les entreprises commerciales de sondages maintenaient artificiellement son avantage sur le "Saint-Just" du PS: leur égarement subjectif l'a encore emporté sur leurs prétentions scientifiques.
De nombreux militants crient vengeance
"Il faut changer les électeurs, on les propagandise", lâche l'un d'entre eux, amer.
La Borloo du PS, Sophie Bouchet-Petersen, 'bonne' conseillère de la candidate, lance à un autre : "Un petit coup de rouge serait particulièrement adapté à la situation..."
"C'est une grande déception, reconnaît Delphine Batho, députée PS des Deux-Sèvres, qui chauffe la place de la candidate déchue et a senti le souffle du boulet passer sur son siège à l'Assemblée. Je suis fière d'avoir fait sa campagne. C'est grâce à elle que les primaires ont eu lieu. Elle s'est montrée en grande dirigeante de la gauche."
Le sinistre Jean-Louis Bianco, député des Alpes-de-Hautes-Provence (ci-dessus à gauche), prétend, lui, que "quelques soient les résultats définitifs, la gauche ne pourra pas gagner sans Ségolène Royal".
Vers des réglements de comptes ?
Pour les militants présents ce soir, c'est clair : "On ne votera pas pour Hollande."
Et ce malgré le mot qu'a eu le président du Conseil général de Corrèze pour son ex-compagne lors de son discours : "Je mesure la déception de Mme Royal; qu'elle sache que nombre de ses idées sont aujourd'hui partagées par tous."
Les insultes volent déjà
Sur Internet, des partisans de l'amère de Melle ont dit toute leur déception d'être éjecté dès le premier tour.
"Ils ont tout fait pour la détruire, la dénigrer, la moquer... L'UMP a réussi son travail de sape ! Les Français sont des veaux !" [ces électeurs-là étaient socialistes!...] , déclare, dépité, jo_bo13.
"Même la meilleure ne peut pas l'impossible...", se désole fran2g.
Certains ne voient plus leur avenir militantiste au sein du PS
C'est le cas de banshees999 : "Ce sera Mélenchon2012 car seul le FdG [Front de gauche] porte une partie des idées novatrices que nous avons défendues !"
D'un côté, le/la candidat(e) réceptacle de ses 7% n'aura pas les moyens de faire la fine bouche mais, du coup, il/elle n'est pas assuré(e) de ne pas en perdre de l'autre.
La présidente de la région Poitou-Charentes s'exprimera dans la semaine sur son choix pour le second tour.
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