comment tromper les sympathisants
et les Français ?
Le PS a mené les militants des primaires en bateau
Les 3 débats télévisés passés, le candidat PS ne fait plus rêver les Français.
Invité ce lundi de l’émission Télématin sur France2, Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances de l’Assemblée, et proche conseiller de François Hollande n’a pas pu s'empêcher de mettre les pieds dans le plat.
Ce proche de Hollande admet que la crise des dettes souveraines limite le gouvernement
Jérôme Cahuzac, président socialiste de la commission des Finances de l'Assemblée, a révélé lundi 31 octobre que le PS se sait dans l'incapacité d'appliquer en totalité le programme du Parti socialiste français pour la présidentielle de 2012, ne pourra pas être appliqué, en raison notamment de la crise .
Les mensonges socialistes laissent aux Français un goût d'amertume
C'est la première fois que la gauche socialiste, donnée largement victorieuse par les sondages face à Nicolas Sarkozy, déclare aussi nettement que son programme, adopté en 2010 par compromis entre les candidats à la primaire et basé sur une hypothèse de croissance de 2,5 % en 2013, n'est plus valable.
Les sympathisants ont payé (au moins) 1 euro pour se faire berner
Jérôme Cahuzac, proche du candidat PS François Hollande et candidat potentiel au poste de ministre de l'Économie en cas de victoire de la gauche, a estimé sur France 2 qu'il faudrait faire le tri dans les propositions PS. "(François Hollande) puisera dans ce programme, mais ne pourra réaliser la totalité de ce programme, car tout simplement les moyens du pays ne le permettent pas", a-t-il dit.
Pour sa défense, il a piteusement rappelé que la tromperie est dans la culture socialiste tromperie: depuis 1981, a-t-il expliqué, le projet du candidat socialiste s'inspire du projet socialiste, tout en étant à chaque fois différent et sans qu'il se sente lié. François Mitterrand avait ouvert cette voie tortueuse: les 110 propositions de campagne de 1981 différaient sur maints points stratégiques du programme adopté par le Parti… D'autres fourberies avaient suivi et il faut s'attendre à ce que Hollande nous en réserve d'autres.
Cahuzac n'a pas attendu d'arriver à Bercy pour s'épancher. Sans doute faute avouée est-elle à moitié pardonnée, mais le dénigrement permanent du gouvernement est resté dans toutes les mémoires et en travers de quelques gorges.
Les révisions envisagées du projet Aubry
Les Français se font ballader
Les trois millions de participants aux primaires citoyennes croyaient que c'était fait, mais selon Jérôme Cahuzac, "il faudra choisir".
Les trois débats n'auront servi qu'à enfumer l'opinion
François Hollande devra maintenant arbitrer entre la proposition de 300 000 emplois "d'avenir", nouvelle mouture des "emplois-jeunes" subventionnés des années 1990, et celle du "contrat générationnel".
Cette proposition consiste à exonérer de cotisations sociales sur deux postes les employeurs qui embauchent un jeune de moins de 25 ans et le font "parrainer" par un salarié âgé maintenu dans l'emploi jusqu'à sa retraite à taux plein. "Il faudra choisir entre le contrat générationnel que propose François Hollande, qui me paraît une bonne chose, et les emplois d'avenir. Peut-être faudra-t-il faire un mix des deux mesures", a dit Jérôme Cahuzac.
Cette proposition consiste à exonérer de cotisations sociales sur deux postes les employeurs qui embauchent un jeune de moins de 25 ans et le font "parrainer" par un salarié âgé maintenu dans l'emploi jusqu'à sa retraite à taux plein. "Il faudra choisir entre le contrat générationnel que propose François Hollande, qui me paraît une bonne chose, et les emplois d'avenir. Peut-être faudra-t-il faire un mix des deux mesures", a dit Jérôme Cahuzac.
Concernant les embauches de 60 000 enseignants sur cinq ans proposées par François Hollande, "la question sur le financement est parfaitement légitime", a-t-il finalement admis.
Il propose implicitement de la compenser, au moins en partie, par des suppressions de postes d'autres fonctionnaires. "Le financement se fera par des économies, par du redéploiement de fonctionnaires et peut-être par des créations nettes, trois composantes dans des proportions qui restent à déterminer en fonction de la croissance."
Il rappelle cependant que le coût de cette mesure, environ 500 millions d'euros par an, selon le PS, est très inférieur à certaines exemptions fiscales décidées depuis 2007.
Le gouvernement a toujours contesté le chiffrage socialiste
Le vendredi 28 octobre dernier, le ministre de l'Education estima que la proposition du candidat PS coûterait 7,5 milliards d'euros sur le quinquennat, au lieu de 2,5 milliards.
Pour Luc Chatel, une telle mesure qui reviendrait à créer 12000 postes par an sur la prochaine mandature, coûterait "500 millions d'euros la première année, 1 milliard la deuxième année, 1,5 milliard la troisième année, 2 milliards la quatrième année et 2,5 milliards la dernière année". Le cumul "serait alors de 7,5 milliards d'euros et non de 2,5 milliards", chiffrait le ministre de l'Education, .
Jack Lang, ancien ministre de l'Education lui-même, se gaussa et répliqua en dénonçant l' "incompétence" du ministre. Lien PaSiDupes
La bande à Flamby nous trompe sciement depuis longtemps
Michel Sapin avait préparé la voie à Cahuzac.
Le député PS avait en effet affirmé mardi, sur i-Télé, que la création de 60 000 emplois dans l'Education proposée par le candidat PS à l'Elysée serait " bien entendu " compensée par des baisses de postes ailleurs. Imaginez un instant qu'un membre du gouvernement fasse cette annonce: "bien entendu", Libération ou Mediapart aurait dénoncé une reculade.
Questionné sur ce projet d'embauches dans l'Education nationale, sur fond de déficits publics aggravés, l'ancien ministre a répondu : "Bien entendu, elle est compensée par des baisses de postes ailleurs."
"L'idée est de ne pas augmenter le nombre de fonctionnaires, a poursuivi le député de l'Indre, ajoutant : "Je dirais même que l'idée est de stabiliser la masse salariale de l'Etat dans le budget de l'Etat."
Verra-t-on la FSU, syndicat d'enseignants, défiler dans la rue contre cette menace sur l'emploi dans l'Education nationale ? Se dirigeront-ils sur la Rue de Solférino pour demander des comptes àD'Jack Lang François Hollande ?
Questionné sur ce projet d'embauches dans l'Education nationale, sur fond de déficits publics aggravés, l'ancien ministre a répondu : "Bien entendu, elle est compensée par des baisses de postes ailleurs."
"L'idée est de ne pas augmenter le nombre de fonctionnaires, a poursuivi le député de l'Indre, ajoutant : "Je dirais même que l'idée est de stabiliser la masse salariale de l'Etat dans le budget de l'Etat."
Verra-t-on la FSU, syndicat d'enseignants, défiler dans la rue contre cette menace sur l'emploi dans l'Education nationale ? Se dirigeront-ils sur la Rue de Solférino pour demander des comptes à
Le décryptage de Libération ?
Qu'y lit-on donc, s'il vous plaît ?
" Pour les socialistes, l'examen depuis le 15 octobre du dernier budget du quinquennat de Nicolas Sarkozy est une belle occasion de prouver que leur crédibilté n'a rien à envier à celle de la majorité. Pas question en effet pour François Hollande de se laisser caricaturer en dangereux dépensier déconnecté du réel, lui qui s'est fait traiter de père la rigueur par certains de ses amis socialistes quand il a fixé comme horizon un budget à l'équilibre en 2017. Il s'agit maintenant de capitaliser sur cette image raisonnable."
Le cortège Hollande-Sapin-Lang-Cahuzac est-il trop pitoyable ?
A propos de l'évidence énoncée par Sapin, Benoist Apparu a bien un peu fustigé François Hollande, c'est vrai : "On ne peut pas vouloir présider la France et dire tout et son contraire ". Il faut aussi savoir que si France Info ne l'a pas cité, il a néanmoins appelé François-le-flasque " à plus de clarté, de précision et surtout de constance ". Et de fermeté ?
Le vote du budget devrait tourner au festival du rire !
Qu'y lit-on donc, s'il vous plaît ?
" Pour les socialistes, l'examen depuis le 15 octobre du dernier budget du quinquennat de Nicolas Sarkozy est une belle occasion de prouver que leur crédibilté n'a rien à envier à celle de la majorité. Pas question en effet pour François Hollande de se laisser caricaturer en dangereux dépensier déconnecté du réel, lui qui s'est fait traiter de père la rigueur par certains de ses amis socialistes quand il a fixé comme horizon un budget à l'équilibre en 2017. Il s'agit maintenant de capitaliser sur cette image raisonnable."
C'est la prose d'un certain fils de..., journaliste pistonné du journal donneur de leçons. Proche de Nicolas Demorand, ce journaliste (JDD, la matinale de France Inter,le 18/20 d’Europe 1, et Libération.fr - embauché "pour suivre les réseaux sociaux pendant la campagne présidentielle", comme maman- , tout ça à 30 ans), s'appelle Jonathan Bouchet-Petersen, du nom de Sophie Bouchet-Petersen (ex-LCR), conseillère de Désirdavenir Royal et en position de détachement du Conseil d'Etat (tour extérieur)...
Mais, pour ce qui concerne la déclaration de Cahuzac, toujours rien !
Mais, pour ce qui concerne la déclaration de Cahuzac, toujours rien !
Libération n'a toujours rien à "expliquer aux gens"...
La majorité ne tire pas sur l'ambulance des experts économistes du PS
Le cortège Hollande-Sapin-Lang-Cahuzac est-il trop pitoyable ?
A propos de l'évidence énoncée par Sapin, Benoist Apparu a bien un peu fustigé François Hollande, c'est vrai : "On ne peut pas vouloir présider la France et dire tout et son contraire ". Il faut aussi savoir que si France Info ne l'a pas cité, il a néanmoins appelé François-le-flasque " à plus de clarté, de précision et surtout de constance ". Et de fermeté ?
Le vote du budget devrait tourner au festival du rire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):