son ultime concert
le 6 octobre 2011 à Paris...
"Je suis la plus forte pour battre Sarkozy", clamait-elle
La candidate était encore exaltée jeudi 6 octobre au soir
Elle tenait un dernier meeting de la primaire socialiste, devant 800 fidèles réunis, à Paris, dans la salle de concerts du Bataclan. Alors qu'à quelques rues de là, Martine Aubry s'apprêtait à faire un sort à François Hollande, fustigé pour sa mollesse, la battue de 2007 et de 2008 ignorait superbement ses concurrents.
Cruelle avec Hollande; vacharde avec Aubry: lien PaSiDupes
L'éternelle battue était shootée à la nostalgie
"Nous allons renouer avec la belle histoire de 2007"
Dans sa bulle, elle se rejouait la scène de son grand meeting d'entre deux tours lors de la présidentielle de 2007 : "Je vous le promets, nous remplirons le stade Charléty." Elle reprit mot à mot les formules de l'époque : "Je vous demande de faire en sorte que ce qui s'est levé ne s'arrête pas et de me donner la victoire dimanche prochain." Sa rengaine est devenue une scie…
VOIR et ENTENDRE l'ironie rétrospective du sort:
L'ex-finaliste de 2007 est déphasée
Elle se voit déjà à l'Elysée et jure de "rendre à la fonction présidentielle toute sa grandeur et sa noblesse".
Elle annonce la création d'"un comité de surveillance des engagements, composé à parité entre majorité et opposition".
Et, lyrique, de promettre un changement de régime : "Je mettrai fin à cette longue nuit du Fouquet's."
Avant de conclure, d'une métaphore osée qui indigna jusqu'à son électorat: "Il y a le printemps arabe. Nous, nous ferons lever le printemps français." Impardonnable !
Un pressentiment ?
La candidate, flanquée de son conseil politique et d'une ribambelle de jeunes en toile de fond, prend longuement la pose pour les photographes. Alors que les tubes s'enchaînent, Stromae – "Alors on danse" – puis Julien Clerc et Tiken Jah Fakoly, Ségolène Royal a visiblement du mal à quitter la tribune.
La tragédienne socialiste n'est pas morte en scène, alors, solitaire, les yeux rougis ...
...sa sortie pathétique
par les coulisses !
Elle se voit déjà à l'Elysée et jure de "rendre à la fonction présidentielle toute sa grandeur et sa noblesse".
Elle annonce la création d'"un comité de surveillance des engagements, composé à parité entre majorité et opposition".
Et, lyrique, de promettre un changement de régime : "Je mettrai fin à cette longue nuit du Fouquet's."
Avant de conclure, d'une métaphore osée qui indigna jusqu'à son électorat: "Il y a le printemps arabe. Nous, nous ferons lever le printemps français." Impardonnable !
Un pressentiment ?
La candidate, flanquée de son conseil politique et d'une ribambelle de jeunes en toile de fond, prend longuement la pose pour les photographes. Alors que les tubes s'enchaînent, Stromae – "Alors on danse" – puis Julien Clerc et Tiken Jah Fakoly, Ségolène Royal a visiblement du mal à quitter la tribune.
La tragédienne socialiste n'est pas morte en scène, alors, solitaire, les yeux rougis ...
par les coulisses !
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