Et si Sa Cynique Majesté Royal maintenait sa candidature à la présidentielle ?
La page Royal est-elle tournée ?
Désirdavenir Royal avait donné rendez-vous à ses 17 millions d’électeurs de la dernière élection présidentielle. A l'arrivée, ils ont été cent fois moins nombreux à se déplacer.
La présidente de la région Poitou-Charentes échoue en bas du classement, à la quatrième place. 1 sur 100 a encore voté pour elle...
Visage marqué, sourire figé, la candidate déchue n’a pu que constater les dégâts. " Je prends acte de ces résultats très décevants ", a-t-elle sobrement commenté, dans son QG situé à deux pas du siège du PS, à Paris (VIIe). Constat implacable pour celle qui, il y a trois ans, était encore en mesure de briguer la première place du Parti socialiste. Il semble loin, le temps où Ségolène Royal était arrivée en tête du premier tour, lors du congrès de Reims, en 2008. Le destin ne passe pas deux fois, c’est dans ce même QG, à la Maison des polytechniciens, que son clan avait contesté la validité des résultats au moment de la désignation de Martine Aubry.
Aujourd'hui, plus aucune excuse.
Elle donnera « prochainement » ses consignes de vote
La page Royal est-elle tournée ?
Désirdavenir Royal avait donné rendez-vous à ses 17 millions d’électeurs de la dernière élection présidentielle. A l'arrivée, ils ont été cent fois moins nombreux à se déplacer.
La présidente de la région Poitou-Charentes échoue en bas du classement, à la quatrième place. 1 sur 100 a encore voté pour elle...
Visage marqué, sourire figé, la candidate déchue n’a pu que constater les dégâts. " Je prends acte de ces résultats très décevants ", a-t-elle sobrement commenté, dans son QG situé à deux pas du siège du PS, à Paris (VIIe). Constat implacable pour celle qui, il y a trois ans, était encore en mesure de briguer la première place du Parti socialiste. Il semble loin, le temps où Ségolène Royal était arrivée en tête du premier tour, lors du congrès de Reims, en 2008. Le destin ne passe pas deux fois, c’est dans ce même QG, à la Maison des polytechniciens, que son clan avait contesté la validité des résultats au moment de la désignation de Martine Aubry.
Aujourd'hui, plus aucune excuse.
Elle donnera « prochainement » ses consignes de vote
Si elle ne décide pas de se maintenir dans la course à l'Elysée.
Peut-elle toujours compter sur la fidélité de ses troupes ?
Hier, le peuple de gauche lui a fait une infidélité
Mais " les Français adorent les revenants ", se plait à rêver Désirdavenir Royal, qui se voit insubmersible et croit dur comme fer que sa détermination peut soulever des montagnes.
Ses électeurs ont laissé son ancien …porte-parole, Nono Montebourg, la dépasser.
L’homme qu’elle avait suspendu en 2007 après ses déclarations sur François Hollande — " son seul défaut, c’est son compagnon ", avait-il déclaré à l’époque — lui a mis 10 points dans la vue, avec 17%. Autant que d'années qui les séparent.
Il a bénéficié d’un " phénomène de nouveauté ", tentait d'expliquer hier soir le clan Royal pour justifier la défaite de leur astre éclipsé sur son cadet. " Ségolène Royal en a profité en 2007, aujourd’hui cela a favorisé les autres, a opiné Jean-Louis Bianco, l’un de ses soutiens racornis. Mais le succès de ces primaires est celui de Ségolène Royal, qui a initié ce projet. "
Un succès repris à son compte par la candidate tenue en échec.
Les électeurs socialistes sont à la rue
Pas sûr que ses fidèles les suivent
Mine dépitée, Henri, militant venu la soutenir hier soir, n’a pas l’intention de s’y plier : " Je ne soutiendrai ni une tricheuse comme Martine Aubry, ni la gauche molle de François Hollande. " Au second tour, il n’ira pas voter.
L'abstention sera-t-elle la grande victorieuse du second tour des primaires ?
Les haines rentrées ne demandent qu' à s'exprimer. Et les projets sont tellement contrastés, depuis que Montebourg est en position de jouer les arbitres, que les militants socialistes sont encore plus déboussolés, après les primaires qu'avant.Le candidat désigné par les primaires pourra-t-il se targuer d'une légitimité indiscutable ?
Peut-elle toujours compter sur la fidélité de ses troupes ?
Hier, le peuple de gauche lui a fait une infidélité
Mais " les Français adorent les revenants ", se plait à rêver Désirdavenir Royal, qui se voit insubmersible et croit dur comme fer que sa détermination peut soulever des montagnes.
Ses électeurs ont laissé son ancien …porte-parole, Nono Montebourg, la dépasser.
L’homme qu’elle avait suspendu en 2007 après ses déclarations sur François Hollande — " son seul défaut, c’est son compagnon ", avait-il déclaré à l’époque — lui a mis 10 points dans la vue, avec 17%. Autant que d'années qui les séparent.
Il a bénéficié d’un " phénomène de nouveauté ", tentait d'expliquer hier soir le clan Royal pour justifier la défaite de leur astre éclipsé sur son cadet. " Ségolène Royal en a profité en 2007, aujourd’hui cela a favorisé les autres, a opiné Jean-Louis Bianco, l’un de ses soutiens racornis. Mais le succès de ces primaires est celui de Ségolène Royal, qui a initié ce projet. "
Un succès repris à son compte par la candidate tenue en échec.
Les électeurs socialistes sont à la rue
Pas sûr que ses fidèles les suivent
Mine dépitée, Henri, militant venu la soutenir hier soir, n’a pas l’intention de s’y plier : " Je ne soutiendrai ni une tricheuse comme Martine Aubry, ni la gauche molle de François Hollande. " Au second tour, il n’ira pas voter.
L'abstention sera-t-elle la grande victorieuse du second tour des primaires ?
Les haines rentrées ne demandent qu' à s'exprimer. Et les projets sont tellement contrastés, depuis que Montebourg est en position de jouer les arbitres, que les militants socialistes sont encore plus déboussolés, après les primaires qu'avant.Le candidat désigné par les primaires pourra-t-il se targuer d'une légitimité indiscutable ?
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