Frédéric Péchenard n'a fait que son devoir
Le directeur général de la police nationale française n'est pas coupable
Les deux juges d'instruction - dont Sylvie Zimmermann - qui ont auditionné vendredi le directeur de la DGPN pendant quatre heures dans l'affaire d'écoutes de journalistes du Monde n'engagent pas de poursuites.
Le plus haut policier de France aura le statut de "témoin assisté" dans cette instruction au sein de laquelle son subordonné Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), est mis en examen depuis le 17 octobre, notamment pour " atteinte au secret des correspondances ", a dit l'avocat de Frédéric Péchenard, Me Hervé Lehman.
Cette affaire n'est pas seulement montée en épingle
A six mois de la présidentielle, elle est aussi le prétexte à un affrontement politique entre d'une part la majorité et le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, qui soutiennent les deux hommes, et l'opposition d'autre part qui demande leur démission évoquant un scandale politique.
" M. Péchenard n'a pas été mis en examen, c'est-à-dire que les juges estiment qu'il n'y a pas de charges qui pèsent contre lui", a expliqué Me Lehman aux journalistes.
L'opposition détourne des fuites en polémique
Un article de presse met en évidence une trahison de haut fonctionnaire
L'enquête vise l'obtention par la police des factures détaillées de téléphone, ou "fadettes", d'un reporter du quotidien Le Monde, Gérard Davet (ci-contre) qui mène une enquête parallèle à celle de la police.
Cet article jetait sur la place publique une déposition confidentielle de l'enquête judiciaire visant l'héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal Liliane Bettencourt.
Frédéric Péchenard a déclaré aux deux juges d'instruction avoir donné l'ordre à Bernard Squarcini d'identifier la personne ayant commis une violation du secret professionnel en informant Gérard Davet, mais assure ne pas lui avoir dit d'obtenir les "fadettes" du journaliste auprès d'un opérateur téléphonique et sous contrainte légale, à l'été 2010.
Le plus haut policier de France, que Nicolas Sarkozy nomma en 2007 à ce poste, a par ailleurs déclaré avoir agi de sa propre initiative, soulignant qu'il effectue sa mission sans injonction supérieure.
" Personne ne lui a demandé de faire quelque enquête que ce soit. Il a agi de son propre chef ", a souligné l'avocat.
Lien PaSiDupes: Réclamer les "fadettes" de journalistes du Monde
était "justifié"; les journalistes ne peuvent tout de même pas tout se permettre
Le secret des sources encourage les abus de la presse d'investigation
L'article de Gérard Davet faisait état d'une déposition confidentielle de Patrice de Maistre auprès du juge d'instruction. Ce gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt aurait affirmé qu'Eric Woerth, ministre UMP du Budget puis du Travail, lui avait suggéré d'embaucher son épouse, ce qu'il a fait.
L'opposition socialiste en campagne voit donc un abus de pouvoir dans l'enquête de police sur cet article exploitant des fuites. Les services de renseignement ont été, prétend-elle, utilisés à des fins politiques, pour protéger la majorité et tarir les sources de la presse, plutôt que de protection de l'intruction.
Le gouvernement conteste cette interprétation et assure qu'il s'agissait de mettre un terme à une violation du secret professionnel par le magistrat fuiteur qui a livré une copie du procès-verbal d'audition de Patrice de Maistre au journal Le Monde, protégé dans cette violation du secret de l'instruction par la loi inique assurant le secret des sources de la presse. Les media sont dans la configuration d'une relation protégée de drogué à trafiquant ou de client à prostituée.
La source du journaliste: une taupe du ministère, le magistrat David Sénat
Les antécédents de ce haut fonctionnaire espion
En 2003, David Sénat fut nommé conseiller pour les affaires juridiques et la gendarmerie auprès du ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie. En juillet 2007, il suivit Mme Alliot-Marie, au ministère de l'Intérieur, puis, en juillet 2009, au ministère de la Justice où il fut conseiller politique pénale, action publique et coordination législative jusqu'au 01/09/10, date à laquelle il fut identifié et démis de ses fonctions.
Les bureaux de David Sénat furent en outre perquisitionnés par les deux juges chargés de l’affaire Clearstream 2, alors qu'il était responsable de la cellule enquêtant sur cette affaire. Mediapart a donc pu avoir déjà eu recours à ses "bons et loyaux" services...
David Sénat alimente de ses fuites supposées le livre "Sarko m’a tuer" de Fabrice Lhomme (ci-contre, à gauche), journaliste au pool " enquêtes " du site internet d'information Mediapart d'Edwy Plenel depuis le 1er janvier 2008, et Gérard Davet.
La juge Isabelle Prévost-Desprez, une militante syndicale (ci-contre, à droite), a également apporté sa contribution à ce livre et à la machination politicienne de l'opposition.
Alors en poste au ministère de la Justice, le haut-fonctionnaire fuiteur identifié par la DCRI dans l'affaire des journalistes du Monde a été limogé et chargé d'une mission sur la Guyane.
Nicolas Sarkozy conserve sa confiance aux victimes de la presse d'opposition
Jeudi soir lors d'une intervention télévisée, le chef de l'Etat a maintenu que Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini resteraient en poste, en invoquant la présomption d'innocence.
A l'évocation d'une éventuelle suspension, le Chef de l'Etat a ironisé sur la polémique : " Bien sûr ! Comme ça on vous sanctionne momentanément en respectant la présomption d'innocence, ça s'appelle la présomption de culpabilité ".
La gauche persiste à accorder tous les droits à la presse
Le PS trouve son intérêt politicien à une permissivité extrême en matière de protection des sources journalistiques, fusse au détriment de la déontologie professionnelle et du respect de l'institution judiciaire. Elle interprète à son avantage les déclarations de la Cour européenne des droits de l'homme et manipule l'opinion à des fins électoralistes.
Des amalgames avec d'autres scandales distincts
La presse militante manifeste son engagement politique en mettant en lumière les accusations portées à Lyon contre le n°2 de la PJ Michel Neyret, écroué pour trafic de drogue. Il a été suspendu, mais son appartenance politique et syndicale n'est pas précisée.
Les mêmes media partisans évoquent l'affaire du Carlton de Lille, dont Martine Brochen-Aubry est le maire et où les deux plus hauts responsables de la sûreté mis en cause dans une affaire de proxénétisme ont été suspendus. Mais, ces media occultent l'implication présumée de l'ex-candidat potentiel du PS, Dominique Strauss-Kahn.
Lien Paris Match: "Affaire du Carlton de Lille. Et on reparle de DSK"
Lien Le Point:DSK-Diallo : le Carlton s'invite dans l'affaire du Sofitel
Le directeur général de la police nationale française n'est pas coupable
Les deux juges d'instruction - dont Sylvie Zimmermann - qui ont auditionné vendredi le directeur de la DGPN pendant quatre heures dans l'affaire d'écoutes de journalistes du Monde n'engagent pas de poursuites.
Le plus haut policier de France aura le statut de "témoin assisté" dans cette instruction au sein de laquelle son subordonné Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), est mis en examen depuis le 17 octobre, notamment pour " atteinte au secret des correspondances ", a dit l'avocat de Frédéric Péchenard, Me Hervé Lehman.
Cette affaire n'est pas seulement montée en épingle
A six mois de la présidentielle, elle est aussi le prétexte à un affrontement politique entre d'une part la majorité et le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, qui soutiennent les deux hommes, et l'opposition d'autre part qui demande leur démission évoquant un scandale politique.
" M. Péchenard n'a pas été mis en examen, c'est-à-dire que les juges estiment qu'il n'y a pas de charges qui pèsent contre lui", a expliqué Me Lehman aux journalistes.
L'opposition détourne des fuites en polémique
Un article de presse met en évidence une trahison de haut fonctionnaire
L'enquête vise l'obtention par la police des factures détaillées de téléphone, ou "fadettes", d'un reporter du quotidien Le Monde, Gérard Davet (ci-contre) qui mène une enquête parallèle à celle de la police.
Cet article jetait sur la place publique une déposition confidentielle de l'enquête judiciaire visant l'héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal Liliane Bettencourt.
Frédéric Péchenard a déclaré aux deux juges d'instruction avoir donné l'ordre à Bernard Squarcini d'identifier la personne ayant commis une violation du secret professionnel en informant Gérard Davet, mais assure ne pas lui avoir dit d'obtenir les "fadettes" du journaliste auprès d'un opérateur téléphonique et sous contrainte légale, à l'été 2010.
Le plus haut policier de France, que Nicolas Sarkozy nomma en 2007 à ce poste, a par ailleurs déclaré avoir agi de sa propre initiative, soulignant qu'il effectue sa mission sans injonction supérieure.
" Personne ne lui a demandé de faire quelque enquête que ce soit. Il a agi de son propre chef ", a souligné l'avocat.
Lien PaSiDupes: Réclamer les "fadettes" de journalistes du Monde
était "justifié"; les journalistes ne peuvent tout de même pas tout se permettre
Le secret des sources encourage les abus de la presse d'investigation
L'article de Gérard Davet faisait état d'une déposition confidentielle de Patrice de Maistre auprès du juge d'instruction. Ce gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt aurait affirmé qu'Eric Woerth, ministre UMP du Budget puis du Travail, lui avait suggéré d'embaucher son épouse, ce qu'il a fait.
L'opposition socialiste en campagne voit donc un abus de pouvoir dans l'enquête de police sur cet article exploitant des fuites. Les services de renseignement ont été, prétend-elle, utilisés à des fins politiques, pour protéger la majorité et tarir les sources de la presse, plutôt que de protection de l'intruction.
Le gouvernement conteste cette interprétation et assure qu'il s'agissait de mettre un terme à une violation du secret professionnel par le magistrat fuiteur qui a livré une copie du procès-verbal d'audition de Patrice de Maistre au journal Le Monde, protégé dans cette violation du secret de l'instruction par la loi inique assurant le secret des sources de la presse. Les media sont dans la configuration d'une relation protégée de drogué à trafiquant ou de client à prostituée.
La source du journaliste: une taupe du ministère, le magistrat David Sénat
Les antécédents de ce haut fonctionnaire espion
En 2003, David Sénat fut nommé conseiller pour les affaires juridiques et la gendarmerie auprès du ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie. En juillet 2007, il suivit Mme Alliot-Marie, au ministère de l'Intérieur, puis, en juillet 2009, au ministère de la Justice où il fut conseiller politique pénale, action publique et coordination législative jusqu'au 01/09/10, date à laquelle il fut identifié et démis de ses fonctions.
Les bureaux de David Sénat furent en outre perquisitionnés par les deux juges chargés de l’affaire Clearstream 2, alors qu'il était responsable de la cellule enquêtant sur cette affaire. Mediapart a donc pu avoir déjà eu recours à ses "bons et loyaux" services...
David Sénat alimente de ses fuites supposées le livre "Sarko m’a tuer" de Fabrice Lhomme (ci-contre, à gauche), journaliste au pool " enquêtes " du site internet d'information Mediapart d'Edwy Plenel depuis le 1er janvier 2008, et Gérard Davet.
La juge Isabelle Prévost-Desprez, une militante syndicale (ci-contre, à droite), a également apporté sa contribution à ce livre et à la machination politicienne de l'opposition.
Alors en poste au ministère de la Justice, le haut-fonctionnaire fuiteur identifié par la DCRI dans l'affaire des journalistes du Monde a été limogé et chargé d'une mission sur la Guyane.
Nicolas Sarkozy conserve sa confiance aux victimes de la presse d'opposition
Jeudi soir lors d'une intervention télévisée, le chef de l'Etat a maintenu que Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini resteraient en poste, en invoquant la présomption d'innocence.
A l'évocation d'une éventuelle suspension, le Chef de l'Etat a ironisé sur la polémique : " Bien sûr ! Comme ça on vous sanctionne momentanément en respectant la présomption d'innocence, ça s'appelle la présomption de culpabilité ".
La gauche persiste à accorder tous les droits à la presse
Le PS trouve son intérêt politicien à une permissivité extrême en matière de protection des sources journalistiques, fusse au détriment de la déontologie professionnelle et du respect de l'institution judiciaire. Elle interprète à son avantage les déclarations de la Cour européenne des droits de l'homme et manipule l'opinion à des fins électoralistes.
Des amalgames avec d'autres scandales distincts
La presse militante manifeste son engagement politique en mettant en lumière les accusations portées à Lyon contre le n°2 de la PJ Michel Neyret, écroué pour trafic de drogue. Il a été suspendu, mais son appartenance politique et syndicale n'est pas précisée.
Les mêmes media partisans évoquent l'affaire du Carlton de Lille, dont Martine Brochen-Aubry est le maire et où les deux plus hauts responsables de la sûreté mis en cause dans une affaire de proxénétisme ont été suspendus. Mais, ces media occultent l'implication présumée de l'ex-candidat potentiel du PS, Dominique Strauss-Kahn.
Lien Paris Match: "Affaire du Carlton de Lille. Et on reparle de DSK"
Lien Le Point:DSK-Diallo : le Carlton s'invite dans l'affaire du Sofitel
Gerard Davet a écrit il y a trois ans un article admiratif et élogieux dans le Monde sur une confrérie de magistrats," le club des incorruptibles "ayant pour but d'"assainir"les démocraties mondiales.Les membres de cette confrérie sont membres d'un réseau privé crée par Eva Joly.
RépondreSupprimer"Ils ont leurs héros" écrit-il "les nouveaux martyrs de la lutte contre la corruption"
On comprend mieux alors cette mission de "salut public" que mène ce journaliste et son confrère de Médiapart. Ils sont le bras écrit de ces "incorruptibles" qui confondent instruction et militantisme.
Qu'un journaliste ne soit pas obligé par la loi de divulguer ses sources, je peux le comprendre.
RépondreSupprimerMais qu'un policier ne puisse pas chercher les sources d'un journaliste, serait inadmissible.
Bref, il suffirait de se confier à un journaliste pour être à l'abri de toute poursuite quoi qu'on ait fait? Et on n'aurait pas le droit d'enquêter sur un journaliste quoi qu'il raconte?
Ceux qui défendent ces gens qui ont tous deux (la source et le journaliste)violé le secret de l'instruction se rendent ils compte de ce qu'ils disent?