Le journal Le Monde est l'invité du "club des Incorruptibles"
Voici des extraits d'un article du 20 mars 2009, paru dans Le Monde:
Livingstone (Zambie), envoyé spécial -
Voici des extraits d'un article du 20 mars 2009, paru dans Le Monde:
Livingstone (Zambie), envoyé spécial -
" Ils appartiennent à une même confrérie, celle des gêneurs professionnels, quelques hommes et femmes n'ayant d'autre but [c'est à voir...] que d'assainir les démocraties mondiales, en traquant la corruption dans les moindres recoins. Ils ont un point commun supplémentaire : ils sont membres du Network , un réseau ['confrérie' internationale ?] très privé créé par l'ancienne juge Eva Joly, avec le soutien actif de la Norvège. Ils ne sont guère nombreux, une vingtaine, et se voient deux fois l'an, en toute discrétion. En février, ils se sont donné rendez-vous en Zambie, à Livingstone, à quelques pas des chutes Victoria.
Ils ont accepté la présence du Monde, exceptionnellement. [En dehors des fuites ordinaires ?]
Ils ont leurs héros à eux, les nouveaux martyrs [laïcs] de la lutte contre la corruption. Il y a d'abord Nuhu Ribadu, 48 ans, l'ancien responsable au Nigeria de la commission sur les crimes financiers, destitué, puis victime d'une tentative d'assassinat. Son seul tort est d'avoir poursuivi avec assiduité l'élite corrompue de son pays.
Il y aura désormais Manuel Garrido, procureur argentin [engagé] rigolard et impitoyable, patron pendant cinq ans de l'office d'enquêtes au sein de l'administration [comme procureur national des enquêtes administratives pour le président Nestor Kirchner, un péroniste de gauche], qui a dû se résoudre, le 12 mars, à une démission spectaculaire. Sa faute ? Avoir enquêté sur la corruption en Argentine, et plus particulièrement sur le financement de la campagne électorale de la présidente Cristina Kirchner. L'homme a le sang chaud, des principes, et son procureur général, Esteban Righi, avait un peu trop tendance à bloquer ses investigations.[Garido est proche de l'association des Mères de la place de Mai [...]
Ces deux-là étaient en Zambie. Hôtel paradisiaque, zèbres et singes sur la pelouse, piscine de rêve. L'addition, billets première classe en prime, est réglée par l'agence norvégienne de développement et de coopération (Norad), un organisme dépendant du ministère norvégien des affaires étrangères[, alors que la bi-nationale Joly travaille pour son compte (2002-2008)][...].
Ces enquêteurs venus du monde entier, Bangladesh, Madagascar, Ethiopie, Grèce, Angleterre, Kenya, passent l'essentiel [sic: des anciens combattants ?] de leur temps à se raconter leurs mésaventures, leur confrontation avec le pouvoir. [Et à renseigner la presse dite d'investigation] Des affaires se règlent sur un coin de table, on tente d'accélérer les procédures internationales d'entraide judiciaire. On parle d'argent sale, de circuits financiers occultes, de commissions illicites. Certains d'entre eux viennent pour la première fois. Ils se lèvent, se présentent, récitent leurs faits d'armes.[...]
Pas de Français à l'horizon. Un signe ? [commente le thuriféraire Davet! ]
"C'est un combat que l'on ne peut pas gagner, nous avons perdu contre le pouvoir et la cupidité, mais cette lutte vaut la peine d'être menée", assure Eva Joly, qui sait de quoi elle parle, même si elle s'est refait une santé depuis l'affaire Elf, en France, qui l'avait laissée épuisée. Un dossier qui lui aura permis, malgré tout, de se tailler une belle réputation au pays des incorruptibles. "Elf aura été un symbole, pour nombre d'entre nous", confirme Richard Findl, un procureur allemand qui enquête sur l'affaire Siemens.
Un symbole, oui, mais pour quel progrès ? La corruption ne cesse de gagner du terrain dans les économies occidentales, gangrène les pays en voie de développement [le tiers-mondisme reste vivace et la représentation qui est faite des pays du Sud en voie de développement, victimes du capitalisme occidental, est particulièrement biaisée et alarmiste]. Et, partout, le même constat : au prétexte de vouloir sauvegarder les intérêts de ses entreprises nationales, le pouvoir se protège. Les investigations sont freinées, voire stoppées. La convention OCDE, censée proscrire tout acte de corruption depuis 1997, est systématiquement contournée, via les paradis fiscaux, les comptes offshore. Fatalement, les enquêteurs anticorruption se retrouvent isolés, dans une position intenable, souvent dangereuse. Des exemples ?
En Angleterre, Tony Blair, alors premier ministre [travailliste], a voulu mettre fin à l'enquête sur les commissions versées par BAE, il a fallu que les tribunaux le contredisent. [...] En France, on renforce le secret-défense, cette arme fatale aux mains du pouvoir qui a permis, entre autres, de bloquer l'enquête sur les frégates de Taïwan, on envisage même de supprimer les juges d'instruction. En Afrique du Sud, l'unité d'élite traquant les crimes financiers a été purement et simplement dissoute. Il faut désormais être animé d'une volonté quasi suicidaire si l'on veut investiguer dans ce domaine.[...]
En cas de difficultés de l'un de ses membres [du Network], la Norvège utilise son entregent et ses énormes réserves financières pour lui apporter un soutien physique et moral. Quitte à permettre à un policier en détresse de se muer en politicien avisé. [Eva Joly serait-elle missionnée par la Norvège et le Network ?]
[...] C'est aussi l'une des vertus de ce club très privé [fermé, voire secret: une "cellule, en quelque sorte, à laquelle le journaliste indépendant, intègre et objectif a le privilège rare d'accéder]. Trouver un regard ami, un esprit complice. Manuel Garrido va en avoir besoin, même si lui n'a pas été menacé physiquement. Le travail de sape fut plus insidieux. "Je vais probablement travailler dans une ONG, je ne peux pas aller dans le privé, je retrouverais tous les corrompus sur lesquels j'ai enquêté !", dit-il, de Buenos Aires. "On va le recaser, sa situation matérielle n'est pas menacée, déclare Eva Joly. Il a refusé de courber l'échine, ce n'est pas tolérable en Argentine. Mais aurait-il eu le courage de démissionner, si le Network ne lui offrait pas de garanties pour la suite ?"
La quarantaine, le rire tonitruant, Manuel Garrido dirigeait depuis cinq ans le bureau d'enquête sur les délits financiers dans l'administration argentine. Un job en or : 70 enquêteurs, 60 investigations en cours, l'assurance constitutionnelle de ne pas être remercié au premier coup de tabac... Et un champ d'action assez vaste : l'Argentine est classée 109e à l'indice de perception de la corruption établi par l'organisation Transparency International. Très vite, il expérimente les grands classiques de la profession : "Au début, on a essayé de me corrompre, j'étais furieux. Je me suis concentré sur l'essentiel : trouver les preuves."
Ils ont accepté la présence du Monde, exceptionnellement. [En dehors des fuites ordinaires ?]
Ils ont leurs héros à eux, les nouveaux martyrs [laïcs] de la lutte contre la corruption. Il y a d'abord Nuhu Ribadu, 48 ans, l'ancien responsable au Nigeria de la commission sur les crimes financiers, destitué, puis victime d'une tentative d'assassinat. Son seul tort est d'avoir poursuivi avec assiduité l'élite corrompue de son pays.
Il y aura désormais Manuel Garrido, procureur argentin [engagé] rigolard et impitoyable, patron pendant cinq ans de l'office d'enquêtes au sein de l'administration [comme procureur national des enquêtes administratives pour le président Nestor Kirchner, un péroniste de gauche], qui a dû se résoudre, le 12 mars, à une démission spectaculaire. Sa faute ? Avoir enquêté sur la corruption en Argentine, et plus particulièrement sur le financement de la campagne électorale de la présidente Cristina Kirchner. L'homme a le sang chaud, des principes, et son procureur général, Esteban Righi, avait un peu trop tendance à bloquer ses investigations.[Garido est proche de l'association des Mères de la place de Mai [...]
Ces deux-là étaient en Zambie. Hôtel paradisiaque, zèbres et singes sur la pelouse, piscine de rêve. L'addition, billets première classe en prime, est réglée par l'agence norvégienne de développement et de coopération (Norad), un organisme dépendant du ministère norvégien des affaires étrangères[, alors que la bi-nationale Joly travaille pour son compte (2002-2008)][...].
Ces enquêteurs venus du monde entier, Bangladesh, Madagascar, Ethiopie, Grèce, Angleterre, Kenya, passent l'essentiel [sic: des anciens combattants ?] de leur temps à se raconter leurs mésaventures, leur confrontation avec le pouvoir. [Et à renseigner la presse dite d'investigation] Des affaires se règlent sur un coin de table, on tente d'accélérer les procédures internationales d'entraide judiciaire. On parle d'argent sale, de circuits financiers occultes, de commissions illicites. Certains d'entre eux viennent pour la première fois. Ils se lèvent, se présentent, récitent leurs faits d'armes.[...]
Pas de Français à l'horizon. Un signe ? [commente le thuriféraire Davet! ]
"C'est un combat que l'on ne peut pas gagner, nous avons perdu contre le pouvoir et la cupidité, mais cette lutte vaut la peine d'être menée", assure Eva Joly, qui sait de quoi elle parle, même si elle s'est refait une santé depuis l'affaire Elf, en France, qui l'avait laissée épuisée. Un dossier qui lui aura permis, malgré tout, de se tailler une belle réputation au pays des incorruptibles. "Elf aura été un symbole, pour nombre d'entre nous", confirme Richard Findl, un procureur allemand qui enquête sur l'affaire Siemens.
Un symbole, oui, mais pour quel progrès ? La corruption ne cesse de gagner du terrain dans les économies occidentales, gangrène les pays en voie de développement [le tiers-mondisme reste vivace et la représentation qui est faite des pays du Sud en voie de développement, victimes du capitalisme occidental, est particulièrement biaisée et alarmiste]. Et, partout, le même constat : au prétexte de vouloir sauvegarder les intérêts de ses entreprises nationales, le pouvoir se protège. Les investigations sont freinées, voire stoppées. La convention OCDE, censée proscrire tout acte de corruption depuis 1997, est systématiquement contournée, via les paradis fiscaux, les comptes offshore. Fatalement, les enquêteurs anticorruption se retrouvent isolés, dans une position intenable, souvent dangereuse. Des exemples ?
En Angleterre, Tony Blair, alors premier ministre [travailliste], a voulu mettre fin à l'enquête sur les commissions versées par BAE, il a fallu que les tribunaux le contredisent. [...] En France, on renforce le secret-défense, cette arme fatale aux mains du pouvoir qui a permis, entre autres, de bloquer l'enquête sur les frégates de Taïwan, on envisage même de supprimer les juges d'instruction. En Afrique du Sud, l'unité d'élite traquant les crimes financiers a été purement et simplement dissoute. Il faut désormais être animé d'une volonté quasi suicidaire si l'on veut investiguer dans ce domaine.[...]
En cas de difficultés de l'un de ses membres [du Network], la Norvège utilise son entregent et ses énormes réserves financières pour lui apporter un soutien physique et moral. Quitte à permettre à un policier en détresse de se muer en politicien avisé. [Eva Joly serait-elle missionnée par la Norvège et le Network ?]
[...] C'est aussi l'une des vertus de ce club très privé [fermé, voire secret: une "cellule, en quelque sorte, à laquelle le journaliste indépendant, intègre et objectif a le privilège rare d'accéder]. Trouver un regard ami, un esprit complice. Manuel Garrido va en avoir besoin, même si lui n'a pas été menacé physiquement. Le travail de sape fut plus insidieux. "Je vais probablement travailler dans une ONG, je ne peux pas aller dans le privé, je retrouverais tous les corrompus sur lesquels j'ai enquêté !", dit-il, de Buenos Aires. "On va le recaser, sa situation matérielle n'est pas menacée, déclare Eva Joly. Il a refusé de courber l'échine, ce n'est pas tolérable en Argentine. Mais aurait-il eu le courage de démissionner, si le Network ne lui offrait pas de garanties pour la suite ?"
La quarantaine, le rire tonitruant, Manuel Garrido dirigeait depuis cinq ans le bureau d'enquête sur les délits financiers dans l'administration argentine. Un job en or : 70 enquêteurs, 60 investigations en cours, l'assurance constitutionnelle de ne pas être remercié au premier coup de tabac... Et un champ d'action assez vaste : l'Argentine est classée 109e à l'indice de perception de la corruption établi par l'organisation Transparency International. Très vite, il expérimente les grands classiques de la profession : "Au début, on a essayé de me corrompre, j'étais furieux. Je me suis concentré sur l'essentiel : trouver les preuves."
Il s'acharne, ouvre des enquêtes, n'hésite pas à ferrailler avec le pouvoir. Il parvient à prouver que le gouvernement a trafiqué les chiffres de la pauvreté, pousse à la démission un ministre de l'économie, un responsable de la banque centrale, le chef de l'armée. "Nous ne sommes pas des héros, confie-t-il, nous n'avons pas à l'être, tout cela montre malheureusement la faiblesse des institutions."
Au début, pas de souci. Même si les condamnations ne sont pas nombreuses. "L'impunité, avoue-t-il, c'est le vrai problème de l'Argentine..." Mais vient un moment, fatalement, où l'on frôle de trop près le pouvoir. Où l'on touche aux intérêts haut placés. " Ils nous ont créés, explique Manuel Garrido, mais le jour où j'ai commencé à enquêter sur eux, les ennuis ont débuté." Eux, c'est le couple Kirchner. Nestor Kirchner, président argentin de 2003 à 2007, puis Cristina Kirchner, qui lui a succédé. Le frère du président est visé par une première enquête.
Au tour ensuite de M. Kirchner, qui, selon l'accusation, aurait, avec son ministre du plan, Julio de Vido, des hauts fonctionnaires et des hommes d'affaires, formé une "association illégale" en vue de commettre des malversations et de toucher des pots-de-vin.
Sont visés des contrats pétroliers, l'entreprise suédoise du bâtiment Skanska et le "scandale de la valise" (800 000 dollars ramenés du Venezuela par un homme d'affaires et saisis par la douane en août 2007). Cette somme aurait été destinée à la campagne présidentielle de Cristina Kirchner. Le procureur général argentin finit par s'irriter. Pour restreindre, au bout du compte, les pouvoirs d'enquête de son subordonné. M. Garrido tempête sur les plateaux de télévision, saisit le Congrès, mais rien n'y fait. Et, le 12 mars, il démissionne, las. Un autre prendra sa place. Et vivra les mêmes tourments.
Au début, pas de souci. Même si les condamnations ne sont pas nombreuses. "L'impunité, avoue-t-il, c'est le vrai problème de l'Argentine..." Mais vient un moment, fatalement, où l'on frôle de trop près le pouvoir. Où l'on touche aux intérêts haut placés. " Ils nous ont créés, explique Manuel Garrido, mais le jour où j'ai commencé à enquêter sur eux, les ennuis ont débuté." Eux, c'est le couple Kirchner. Nestor Kirchner, président argentin de 2003 à 2007, puis Cristina Kirchner, qui lui a succédé. Le frère du président est visé par une première enquête.
Au tour ensuite de M. Kirchner, qui, selon l'accusation, aurait, avec son ministre du plan, Julio de Vido, des hauts fonctionnaires et des hommes d'affaires, formé une "association illégale" en vue de commettre des malversations et de toucher des pots-de-vin.
Sont visés des contrats pétroliers, l'entreprise suédoise du bâtiment Skanska et le "scandale de la valise" (800 000 dollars ramenés du Venezuela par un homme d'affaires et saisis par la douane en août 2007). Cette somme aurait été destinée à la campagne présidentielle de Cristina Kirchner. Le procureur général argentin finit par s'irriter. Pour restreindre, au bout du compte, les pouvoirs d'enquête de son subordonné. M. Garrido tempête sur les plateaux de télévision, saisit le Congrès, mais rien n'y fait. Et, le 12 mars, il démissionne, las. Un autre prendra sa place. Et vivra les mêmes tourments.
VOIR et ENTENDRE un document hagiographique du Club des incorruptibles.
PaSiDupes présente un extrait (1/3) du film de Hege Dehli " Le Club des incorruptibles ", documentaire diffusé par ARTE, dans le cadre de la THEMA du 1/11/2011 " Halte à la corruption ! "
Les auteurs nous emmènent dans leur rencontre des membres du Network, ce réseau international d’entraide de magistrats fondé à l’initiative d’Eva Joly. Au péril de leur vie parfois, ils font de la lutte contre la corruption un objectif prioritaire.
PaSiDupes présente un extrait (1/3) du film de Hege Dehli " Le Club des incorruptibles ", documentaire diffusé par ARTE, dans le cadre de la THEMA du 1/11/2011 " Halte à la corruption ! "
Les auteurs nous emmènent dans leur rencontre des membres du Network, ce réseau international d’entraide de magistrats fondé à l’initiative d’Eva Joly. Au péril de leur vie parfois, ils font de la lutte contre la corruption un objectif prioritaire.
[On comprend que ce document ne rend aucunement compte de l'idéologie anti-capitaliste qui sous-tend cette lutte.]
[Davet fabrique une mythologie du magistrat, héros de l'anti-corruption]
Prenez le procureur Fabio de Pasquale, 51 ans. Lui vit en Italie, à Milan. C'est la réincarnation [sic] moderne et judiciaire de Sisyphe, qui poussait inlassablement son rocher jusqu'en haut de la colline, pour le voir ensuite dégringoler la pente. Et il recommençait, inlassablement...
Le rocher de Fabio de Pasquale s'appelle Silvio Berlusconi, président du conseil italien. Il lui court après, le cerne, mais jamais ne le coince. Le procureur de Pasquale est un homme prudent. Il le faut, dans ce métier. Il était satisfait, le 17 février, quand le tribunal de Milan a condamné l'avocat britannique David Mills à quatre ans et six mois de prison pour faux témoignages en faveur de M. Berlusconi. Ce dernier était accusé d'avoir versé 600 000 dollars à M. Mills en échange de fausses déclarations en sa faveur. Le procès contre M. Berlusconi a été suspendu en 2008, à la suite du vote d'une loi accordant au "Cavaliere" l'immunité pénale, le temps de son mandat.
[Davet fabrique une mythologie du magistrat, héros de l'anti-corruption]
Prenez le procureur Fabio de Pasquale, 51 ans. Lui vit en Italie, à Milan. C'est la réincarnation [sic] moderne et judiciaire de Sisyphe, qui poussait inlassablement son rocher jusqu'en haut de la colline, pour le voir ensuite dégringoler la pente. Et il recommençait, inlassablement...
Le rocher de Fabio de Pasquale s'appelle Silvio Berlusconi, président du conseil italien. Il lui court après, le cerne, mais jamais ne le coince. Le procureur de Pasquale est un homme prudent. Il le faut, dans ce métier. Il était satisfait, le 17 février, quand le tribunal de Milan a condamné l'avocat britannique David Mills à quatre ans et six mois de prison pour faux témoignages en faveur de M. Berlusconi. Ce dernier était accusé d'avoir versé 600 000 dollars à M. Mills en échange de fausses déclarations en sa faveur. Le procès contre M. Berlusconi a été suspendu en 2008, à la suite du vote d'une loi accordant au "Cavaliere" l'immunité pénale, le temps de son mandat.
[Ce qui met les présidents démocratiquement élus hors de portée des extrémistes anti-républicains, qu'ils soient communistes, anarcho-révolutionnaires ou altermondialistes élus au Parnasse de Gérard Davet]
[...] Cette condamnation n'est donc qu'une demi-satisfaction. M. de Pasquale s'en contentera. Au Network, on l'apprécie pour son obstination. Comme Yara Soto, âgée de 28 ans quand elle a découvert ce qui allait devenir le plus gros scandale politico-financier du Costa Rica. " On a découvert par hasard en 2004 que le président du bureau de sécurité sociale s'était fait construire une maison à 650 000 euros. C'est une somme, chez nous. L'argent venait d'une compagnie finlandaise, qui avait signé pour plus de 35 millions d'euros de contrats avec le gouvernement..."
[Le PS n'est-il pas pourtant admiratif de la Finlande ?]
Deux ex-présidents costariciens avouent avoir perçu plusieurs centaines de milliers d'euros de commissions versés par Alcaltel, en échange de l'attribution de marchés.
[Les pays de l'Est ne sont jamais soumis aux investigations des héros de Davet: avaient-ils les mains propres ? Ce sera sans nul doute le sujet d'un prochain article. Et sans attendre 2012... Quant à la corruption du régime de Cuba, elle est vertueusement auto-censurée !]
[...] Cette condamnation n'est donc qu'une demi-satisfaction. M. de Pasquale s'en contentera. Au Network, on l'apprécie pour son obstination. Comme Yara Soto, âgée de 28 ans quand elle a découvert ce qui allait devenir le plus gros scandale politico-financier du Costa Rica. " On a découvert par hasard en 2004 que le président du bureau de sécurité sociale s'était fait construire une maison à 650 000 euros. C'est une somme, chez nous. L'argent venait d'une compagnie finlandaise, qui avait signé pour plus de 35 millions d'euros de contrats avec le gouvernement..."
[Le PS n'est-il pas pourtant admiratif de la Finlande ?]
Deux ex-présidents costariciens avouent avoir perçu plusieurs centaines de milliers d'euros de commissions versés par Alcaltel, en échange de l'attribution de marchés.
[Les pays de l'Est ne sont jamais soumis aux investigations des héros de Davet: avaient-ils les mains propres ? Ce sera sans nul doute le sujet d'un prochain article. Et sans attendre 2012... Quant à la corruption du régime de Cuba, elle est vertueusement auto-censurée !]
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