Pas de différence entre les PS français et grecs, selon l'extrème gauche

Mélenchon : Hollande et les socialistes grecs, c'est kif-kif

Ca va saigner à gauche jusqu'au second tour

François Hollande s'est fait attaquer par la gauche radicale

Invité au "20 heures" de TF1, jeudi 20 octobre, Jean-Luc Mélenchon a ciblé le député de la Corrèze. Aussitôt désigné, le candidat du PS s'est fait étiquetter "ringard" par le camarade Mélenchon: " c'est la gauche des années 90 ", a-t-il observé. " Il est complètement dépassé par les événements et il ne saura pas y faire face, moi je saurai !" a assuré le candidat de la gauche extrême,leader du Parti de gauche, associé à ce qui reste du PCF.

" Dans la tempête actuelle, piloter le bateau comme [M. Hollande] le propose, ce n'est pas du tout raisonnable ", "la politique d'austérité, ça ne marche pas ", a-t-il insisté.
Pour le candidat du Front de gauche, " il faut rallumer les feux de la consommation ", parvenir au "bien être" (cf. Martine Aubry !) et au "bien vivre" et alors "l'économie toute entière se remettra en marche", estime le magicien aux dents grises. " Il faut des mesures qui soient des mesures et pas des demi-mesures", a encore martelé le candidat radical.

Mélenchon n'a que mépris aussi pour le premier socialiste grec !

Le député européen anti-européen ne veut pas "être ministre de Papandréou" , en cas de victoire de François Hollande en 2012, référence au gouvernement socialiste grec qui met en application une politique d'austérité draconienne.

Hollande serait nul, selon Mélenchon
Interrogé sur son entrée éventuelle dans un gouvernement dirigé par François Hollande, Jean-Luc Mélenchon a répondu : "Personnellement non", il n'irait pas. " Je veux rassembler ceux qui veulent y aller et ceux qui ne veulent pas y aller, il faut que ceux qui votent pour moi ne se sentent pas prisonniers ", a-t-il ajouté.

"Il n'y a pas d'espoir porté par le Parti socialiste"

Philippe Poutou a lui aussi exprimé son scepticisme sur le candidat du PS.
En dépacement à Toulouse, le candidat trotskiste du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), a déclaré qu' " il n'y a pas d'espoir porté par le Parti socialiste ". " Hollande, tout le monde le fabrique. Une machine s'est mise en place pour dire que c'est le plus crédible, et dans un contexte où il n'y a plus de lutte sociale, où on ne sent pas assez fort pour se battre, on se dit que pour se débarrasser de Sarkozy on va voter Hollande ", a déclaré le candidat anti-démocratique, avant un meeting à l'université du Mirail à Toulouse.

Le trotskiste ne se fait "pas d'illusion" non plus sur ce que fera François Hollande au gouvernement.
Le successeur du petit facteur attend un " troisième tour des luttes sociales ", qui sera " en opposition au nouveau gouvernement qui fera grosso modo ce que les socialistes font aujourd'hui en Grèce".
Pour lui, les Indignés représenteraient les lendemains qui chantent !...