Montebourg, bourreau de Royal, subtilise la troisième place
Arnaud Montebourg fait buzzer la primaire socialiste
" Ce soir, le vainqueur ce sont les primaires "
On doit pourtant à la vérité de noter qu'elles n'ont fait que sortir du lot les deux derniers premiers secrétaires du PS: 3 millions d'euros dépensés à une opération courue d'avance !
Arnaud Montebourg fait buzzer la primaire socialiste
" Ce soir, le vainqueur ce sont les primaires "
On doit pourtant à la vérité de noter qu'elles n'ont fait que sortir du lot les deux derniers premiers secrétaires du PS: 3 millions d'euros dépensés à une opération courue d'avance !
Arnaud Montebourg se veut humble, mais se vante d'avoir monté la machine infernale qui a fait de son metteur en musique le vainqueur du premier tour des primaires socialistes, tout en réussissant à laminer l'inoxydable pleureuse picto-charentaise. Tout est pour le mieux donc, si on considère que l'éternelle candidate battue s'est toujours présentée comme le compost idéologique du PS.
Avec un score de 17.32%, le Saint-Just du PS se positionne à la troisième place derrière François Hollande, 38.88%, et Martine Aubry, 30.67%, reléguant loin derrière celle qui se proclamait la seule capable de combattre Sarkozy. Elle aura au moins réussi à tenir Manuel Valls en respect, de justesse il est vrai: avec 7% contre 6 au maire d'Evry, elle a évité la voiture-balai...
Le "trublion du PS" était considéré - avec condescendance - comme "l’outsider"
François Hollande prenait la pose et jouait la prudence et Martine Brochen-Aubry agressait les uns et les autres pour effacer son image de pleurnicheuse battue à la députation à Lille.
Montebourg a apporté la sécheresse
Certes le microcosme politique fuite de toutes parts, mais tant de larmes et de boue ne servent ni la cause féminine ni le marais méditico-politique. Mais, à sa façon, Montebourg ne peut qu'alourdir un peu plus l'atmosphère: démondialisation, protectionnisme européen, chasse à la la corruption. Arnaud Montebourg s’est distingué avec des thèmes de campagne radicaux qui séduisent les désespérés, mais qui les conduiraient au suicide, si d'aventure ils pouvaient passer dans les actes.
Un succès auprès des électeurs.
Initiateur des primaires socialistes en France, importées des Etats-Unis et déjà expérimentées par l'Italie, à dire vrai, le troisième homme est fier de la réussite d'un exercice démocratique en fait peu innovant.
Il l'a vendu comme " le premier acte et la première pierre de la VIe République où les citoyens pourront désormais exercer leur poids et leur vote ", soulignant par la même que la base n'a pas été vraiment consultée pour l'élaboration du projet commun aux six candidats et que les militants et sympathisants ont dû mettre 1 euro de leur poche pour apporter leur contribution effective...
Maintenant en position de peser sur le second round, Montebourg peut espérer mettre ses concurrents dans l'embarras et les soumettre à des contorsions invraisemblables pour se plier à ses exigences, puisque les lignes politiques du député de Corrèze et de la maire de Lille demeurent très proches, mais peu compatibles avec celles de l'élu de Saône-et-Loire qui ne s'était pas présenté pour gagner, mais pour interpeler.
Avec un score de 17.32%, le Saint-Just du PS se positionne à la troisième place derrière François Hollande, 38.88%, et Martine Aubry, 30.67%, reléguant loin derrière celle qui se proclamait la seule capable de combattre Sarkozy. Elle aura au moins réussi à tenir Manuel Valls en respect, de justesse il est vrai: avec 7% contre 6 au maire d'Evry, elle a évité la voiture-balai...
Le "trublion du PS" était considéré - avec condescendance - comme "l’outsider"
François Hollande prenait la pose et jouait la prudence et Martine Brochen-Aubry agressait les uns et les autres pour effacer son image de pleurnicheuse battue à la députation à Lille.
Montebourg a apporté la sécheresse
Certes le microcosme politique fuite de toutes parts, mais tant de larmes et de boue ne servent ni la cause féminine ni le marais méditico-politique. Mais, à sa façon, Montebourg ne peut qu'alourdir un peu plus l'atmosphère: démondialisation, protectionnisme européen, chasse à la la corruption. Arnaud Montebourg s’est distingué avec des thèmes de campagne radicaux qui séduisent les désespérés, mais qui les conduiraient au suicide, si d'aventure ils pouvaient passer dans les actes.
Un succès auprès des électeurs.
Initiateur des primaires socialistes en France, importées des Etats-Unis et déjà expérimentées par l'Italie, à dire vrai, le troisième homme est fier de la réussite d'un exercice démocratique en fait peu innovant.
Il l'a vendu comme " le premier acte et la première pierre de la VIe République où les citoyens pourront désormais exercer leur poids et leur vote ", soulignant par la même que la base n'a pas été vraiment consultée pour l'élaboration du projet commun aux six candidats et que les militants et sympathisants ont dû mettre 1 euro de leur poche pour apporter leur contribution effective...
Maintenant en position de peser sur le second round, Montebourg peut espérer mettre ses concurrents dans l'embarras et les soumettre à des contorsions invraisemblables pour se plier à ses exigences, puisque les lignes politiques du député de Corrèze et de la maire de Lille demeurent très proches, mais peu compatibles avec celles de l'élu de Saône-et-Loire qui ne s'était pas présenté pour gagner, mais pour interpeler.
Reste à espérer que Montebourg sera celui qui fera perdre le P.S.
RépondreSupprimerCes elections à la gomme n'ont pas attirées plus de monde que la braderie de Lille......
RépondreSupprimerQuel succés ya pas a dire, du moment que ça mousse....
J'ai lu qu'ils avaient laissé voté des sans papiers encartés au ps et également des etrangers......voilà qui nous annoncent la couleur.......de ce qui nous attend....Sarkozy a fait le malin avec la discrimination positive ....les socialistes faire les malins rusés, donner le droit de vote aux etrangers et même aux sans papiers, pourquoi pas....ils bourront bourrer les urnes.......