Duquenne, cumulard inéligible ou emploi fictif: la justice devra trancher...
L’ex-maire PS d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, ainsi que le responsable local du Front national, Steeve Briois, ont annoncé avoir engagé des procédures séparées afin d’obtenir l’inéligibilité du nouveau maire, Daniel Duquenne.
Dalongeville demande l’annulation des élections municipales du 5 juillet
Arrivé second aux municipales 2008, le divers gauche Daniel Duquenne l’emporta avec 52,38 % des voix et ce dernier devint ainsi maire de la commune.
Mais, le 6 avril 2009, Gérard Dalongeville, maire de la commune, fut mis en examen pour détournement de fonds, faux et usage de faux puis corruption.
L’ancien maire socialiste par qui le scandale est arrivé vient de déposer un recours auprès du tribunal administratif de Lille.
Cependant, moins d’une semaine après son élection 2009, le nouveau maire d’ Hénin-Beaumont a confirmé qu’il a reçu une notification du recours déposé par Gérard Dalongeville devant le tribunal administratif de Lille. L’ancien maire de la commune invoque l’article 213.15 du Code électoral qui déclare inéligibles « les directeurs généraux, directeurs, directeurs adjoints, chefs de service et adjoint au chef de service […] des conseils régionaux ». Or, Daniel Duquenne, en plus de la fonction de maire, est en effet « chargé de mission » (!) au Conseil Régional socialiste du Nord-Pas-de-Calais -présidé depuis avril 2001 par le socialiste Daniel Percheron- avec le grade (et le salaire) de …directeur territorial.
Duquenne joue sur les mots
« Je ne suis pas chef de service, je n’ai pas de personnel sous mes ordres. [Ne serait-ce pas un emploi fictif ?...] Je suis parfaitement éligible », a affirmé le maire de la commune pour sa défense, fustigeant « une logique de polémique et de règlement de comptes ». La validation d’une candidature par le préfet n’est qu’une modalité qui n’a pas vocation à préjuger de la régularité juridique de la situation ou à la démontrer. L’annonce de la procédure a donc été un véritable coup de tonnerre dans le milieu gaucho-socialiste local et régional.
Le Front national, qui fait la même analyse, a également engagé une procédure de recours en inéligibilité le vendredi qui a suivi la proclamation des résutats. Il demande d’une part l'annulation du scrutin, et d’autre part l'inéligibilité de Daniel Duquenne, en raison de son emploi de directeur territorial au service tourisme du Conseil Régional.
Steeve Briois, tête de liste FN, dénonce aussi des "pressions" subies par les électeurs. Sa plainte est fondée sur des menaces du candidat de la gauche et directeur du tourisme au CR concernant des suppressions de subventions à la ville en cas de victoire frontiste.
D.Duquenne fait d’autre part l’objet d’une plainte de Pierre Ferrari, candidat socialiste au départ soutenu par la direction régionale du PS, « pour calomnies et injures » en raison de tracts l’associant, selon lui à « la gestion de l’ancien maire Gérard Dalongeville, aujourd’hui placé en détention ».
La gauche aura mis Hénin-Beaumont à feu et à sang
L’absence de leadership local, comme national, est la cause d’une série interminable de scandales dont les habitants ont été et vont très probablement être les premiers à endurer les conséquences. A commencer par le remboursement de la dette communale qui s’élève à plus de 85%.
-> Quand les socialistes font supporter la dette à leurs enfants (et aux autres), est-ce bien la faute du gouvernement ?
L’ex-maire PS d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, ainsi que le responsable local du Front national, Steeve Briois, ont annoncé avoir engagé des procédures séparées afin d’obtenir l’inéligibilité du nouveau maire, Daniel Duquenne.
Dalongeville demande l’annulation des élections municipales du 5 juillet
Mais, le 6 avril 2009, Gérard Dalongeville, maire de la commune, fut mis en examen pour détournement de fonds, faux et usage de faux puis corruption.
L’ancien maire socialiste par qui le scandale est arrivé vient de déposer un recours auprès du tribunal administratif de Lille.
« Je ne suis pas chef de service, je n’ai pas de personnel sous mes ordres. [Ne serait-ce pas un emploi fictif ?...] Je suis parfaitement éligible », a affirmé le maire de la commune pour sa défense, fustigeant « une logique de polémique et de règlement de comptes ». La validation d’une candidature par le préfet n’est qu’une modalité qui n’a pas vocation à préjuger de la régularité juridique de la situation ou à la démontrer. L’annonce de la procédure a donc été un véritable coup de tonnerre dans le milieu gaucho-socialiste local et régional.
Le Front national, qui fait la même analyse, a également engagé une procédure de recours en inéligibilité le vendredi qui a suivi la proclamation des résutats. Il demande d’une part l'annulation du scrutin, et d’autre part l'inéligibilité de Daniel Duquenne, en raison de son emploi de directeur territorial au service tourisme du Conseil Régional.
Steeve Briois, tête de liste FN, dénonce aussi des "pressions" subies par les électeurs. Sa plainte est fondée sur des menaces du candidat de la gauche et directeur du tourisme au CR concernant des suppressions de subventions à la ville en cas de victoire frontiste.
D.Duquenne fait d’autre part l’objet d’une plainte de Pierre Ferrari, candidat socialiste au départ soutenu par la direction régionale du PS, « pour calomnies et injures » en raison de tracts l’associant, selon lui à « la gestion de l’ancien maire Gérard Dalongeville, aujourd’hui placé en détention ».
La gauche aura mis Hénin-Beaumont à feu et à sang
L’absence de leadership local, comme national, est la cause d’une série interminable de scandales dont les habitants ont été et vont très probablement être les premiers à endurer les conséquences. A commencer par le remboursement de la dette communale qui s’élève à plus de 85%.
-> Quand les socialistes font supporter la dette à leurs enfants (et aux autres), est-ce bien la faute du gouvernement ?
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