Miser sur le tocard est en France un titre de gloire !
Au jeu du qui perd gagne, les instituts de sondages engagés qui conservent leurs faveurs au cheval arrivé second sont les gagnants. Ils n'ont pas moins milité, ils se sont tout autant compromis, ils n'ont pas été plus propres, mais, à l'arrivée des courses, ils se trouvent lavés par l'échec de tout soupçon. La défaite lave plus blanc.
Personne n'avait remarqué, pour s'en indigner, que, pendant la campagne présidentielle, l'hyperactive Désirdavenir Royal caracolait dans les sondages sur ses seuls mérites: une agitprop sur tous les media insolents qui lui manifestaient une complaisance militante et une omniprésence de bon aloi, comme une accumulation de bourdes partout sur son passage, en France et en Navarre, rien ne semblait pouvoir la faire trébucher avant la proclamation des résultats. Rien de suspect, donc. Son sourire calibré était tellement séduisant que les journalistes rappelés au respect et les professeurs stigmatisés ne lui tenaient pas rigueur, croyait-on, de sa fourberie.
Car les instituts de sondages donnaient à croire que les Français appelaient de leurs voeux tant de compétence foncière, de sincérité naturelle et de maîtrise de pulsions agressives et autoritaires concentrées en une seule femme et mère, qu'elle se voyait pousser des ailes, qu'elle se laissait emporter par les media et qu'elle a cru jusqu'à la fin pouvoir se permettre l'arrogance des faibles et les colères saines des battus. Elle s'est brûlée les ailes aux media et sondages. La chute aux enfers dure et perdure; elle est terrible.
Les sondages l'ont entretenue tellement fort dans ses désirs et illusions qu'elle ne réalise toujours pas que leur capacité de nuisance n'aura eu d'égale que la sienne propre.
Personne n'est parvenu à lui faire comprendre et à la faire descendre de son petit nuage. Elle déclare donc ses blessures pansées mais continue toutefois de se voir en victime de machinations quand elle n'a qu'à s'en prendre à la faiblesse de ses raisonnements entravés de mauvais sentiments et de vanité.
prisonnièreDans un bouquin publié dès la fin 2007, l'amère Royal effectuait une thérapie et stigmatisait déjà l'institut OpinionWay qu'elle accusait d'avoir favorisé celui que, dans son aveuglement, elle croyait derrière et ne voyait pas devant. Il aurait brisé son envol et entravé son OPA inamicale sur l'Elysée.
L'Institut OpinionWay avait riposté par courrier
"A l’attention de Madame Ségolène Royal,
Présidente du Conseil Régional de Poitou-Charentes,
Paris, le 3 décembre 2007,
Madame la Présidente,
Dans votre ouvrage [...], vous avez exprimé des propos qui mettent en cause la rigueur, l’éthique et l’indépendance de l’institut d’études OpinionWay que nous dirigeons.
Il nous semble utile de porter à votre connaissance un certain nombre de faits susceptibles de dissiper vos interrogations sur notre institut. Nous ne pouvons en effet laisser ainsi planer le doute sur l’honneur de nos collaborateurs, la fiabilité de nos méthodes et la réputation d’un institut qui exerce ses activités dans la plus grande rigueur professionnelle (certifiée qualité AFNOR), en toute intégrité et en toute indépendance.
Notre société a été créée en mars 2000 et c’est depuis cette date, et non depuis 2006, que nous réalisons très régulièrement des études d’opinion sur différents sujets politiques et de société. La campagne présidentielle a certes donné à cette activité une visibilité plus importante, pour OpinionWay comme pour les autres instituts.
Nous sommes surpris que vous choisissiez de vous attaquer à la société la plus indépendante et la plus vulnérable financièrement. Cela ne vous ressemble pourtant pas et cela ne ressemble pas non plus à votre engagement politique, que par ailleurs nous respectons."
Que d'ironie dans ces quelques lignes...
Or, jamais deux sans trois, Désirdavenir Royal est à nouveau en campagne.
Après deux échecs personnels retentissants, la présidente socialiste de région joue cette fois son avenir en 2010 et son angoisse est déjà palpable. Elle repasse à l'offensive mais sans changer ses méthodes éprouvées. Victime, elle était; victime, elle reste. Les Français ont sans doute besoin d'une victime à la tête de l'Etat...
Royal n'est qu'une plaie...
PaSiDupes n'en restera pas aux désirs de vengeance de l'amère Royal en date de la fin 2007, puisque ses plaies se sont rouvertes à l'approche des Régionales 2010.
La presse promet de diffuser pendant longtemps l'odeur fétide de cette affaire purulente.
POUR
LA   LIBERTE   D' EXPRESSIONFree speech offers latitude but not necessarily licensesamedi 18 juillet 2009
L'amère Royal dénonce les instituts de sondages qui misent sur les vainqueurs de présidentielles
Honneur aujourd'hui aux instituts de sondages du perdant
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Très bien résumé : Royal est une véritable plaie. Souhaitons qu'elle se referme très vite pour le plus grand bien de la France et des Français...Une défaite ( déjà programmée ) aux prochaines régionales et la cause sera très vraissemblablement et définitivement entendue. Ouf !..
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