Le PS a déjà réclamé une limitation du temps de parole de l'opposition
Il faut dire que le PS en fait meilleur usage que la droite...
Il se trouvera des démocrates pour considérer qu'il y avait urgence à instaurer la règle des 50/50 dans le temps de parole de la majorité et de l'opposition et qu'il fallait empêcher l'unique élu du suffrage universel de dialoguer avec le peuple de France. Ainsi, le Président de la République n'est plus aussi évidemment le président de tous les Français, mais apparaît en chef de parti, sans que le Conseil Constitutionnel ne juge cette évolution inconstitutionnelle.
Le PS saura-t-il se réformer ?
Ce parti veut sans doute conserver ses habitudes et profiter de ce gain de temps pour en perdre un peu plus encore. Lorsqu'il en manquait, il en faisait un meilleur usage que quiconque, selon lui, mais lorsqu'il en aura davantage à disposition, il est à craindre qu'il continue à se laisser aller aux dérives d'antan. Vu qu'il ne fournit d'autre travail parlementaire que le montage de coups foireux, il n'a pas de propositions à faire et il faut bien tuer le temps.
Comment vont-il employer tout ce temps?
Facile ! Ils ont déjà une solide pratique.
Le PS, les homards et Casimir
Champions de l’obstruction à l’Assemblée sur la réforme de l’audiovisuel public, les députés PS déposent une foultitude d'amendements grotesques. Ainsi apportent-ils leur contribution à la lutte contre l'abstention électorale en donnant du système parlementaire une image désastreuse. Ils s’amusent aussi à faire durer les débats en se lançant toutes sortes de défis. Leur temps n'est pas compté ?
Il faut dire que le PS en fait meilleur usage que la droite...
Il se trouvera des démocrates pour considérer qu'il y avait urgence à instaurer la règle des 50/50 dans le temps de parole de la majorité et de l'opposition et qu'il fallait empêcher l'unique élu du suffrage universel de dialoguer avec le peuple de France. Ainsi, le Président de la République n'est plus aussi évidemment le président de tous les Français, mais apparaît en chef de parti, sans que le Conseil Constitutionnel ne juge cette évolution inconstitutionnelle.
Le PS saura-t-il se réformer ?
Ce parti veut sans doute conserver ses habitudes et profiter de ce gain de temps pour en perdre un peu plus encore. Lorsqu'il en manquait, il en faisait un meilleur usage que quiconque, selon lui, mais lorsqu'il en aura davantage à disposition, il est à craindre qu'il continue à se laisser aller aux dérives d'antan. Vu qu'il ne fournit d'autre travail parlementaire que le montage de coups foireux, il n'a pas de propositions à faire et il faut bien tuer le temps.
Comment vont-il employer tout ce temps?
Facile ! Ils ont déjà une solide pratique.
Le PS, les homards et Casimir
Champions de l’obstruction à l’Assemblée sur la réforme de l’audiovisuel public, les députés PS déposent une foultitude d'amendements grotesques. Ainsi apportent-ils leur contribution à la lutte contre l'abstention électorale en donnant du système parlementaire une image désastreuse. Ils s’amusent aussi à faire durer les débats en se lançant toutes sortes de défis. Leur temps n'est pas compté ?
Ainsi le socialiste Marcel Rogemont (Ille-et-Vilaine) n'appartient-il pas à la gauche caviare: ce représentant du peuple qui souffre se nourrit en effet de homard. Il voulait que les plus défavorisés le sachent bien et a prononcé vingt fois le mot « homard » dans une de ses interventions gastronomiques. S'il ne fréquente pas le Fouquet's, au moins fait-il la promotion de la filière homard...
Le ségolénien Patrick Bloche (Paris), lui, a cité le maximum d’émissions pour la jeunesse, évoquant même le « Canard Casimir ». Rectification amusée de Christine Albanel : « Non, Monsieur le Député, Casimir c’est un dinosaure, le canard c’est Saturnin. »
Un parti défavorisé qui gère la pénurie au plus juste
VOIR et ENTENDRE
Le clip anti-obstruction de Copé contre les socialistes
envoyé par INFOCOM-Net
Un parti défavorisé qui gère la pénurie au plus juste
VOIR et ENTENDRE
Le clip anti-obstruction de Copé contre les socialistes
envoyé par INFOCOM-Net
Il fut un temps où le juvenile Nono Montebourg ne tenait pas la distance et geignait: il se plaignait des ravages du droit d'amendements et déclarait avoir du mal à suivre...
Copé et la limitation des amendements
La liberté d'expression a des limites
En d'autres temps, Ayrault n'appréciait pas que l'opposition de droite puisse « parler une journée, deux journées, sans qu'on puisse l'arrêter » et réclamait une limitation du temps de parole. C'est donc une obsession de faire taire les adversaires.
Le mou socialiste embourgeoisé Nono Montebourg était déjà un délicat guérillero dans son jeune âge: il trouvait ce mauvais jeu « épuisant ». La guérilla, oui, mais, même parlementaire, point trop n'en faut... Ou à la rigueur verbale, alors !
Or, ce ne sont pas les socialistes qui mettent un terme à ces abus.
Jean-François Copé, député de Seine-et-Marne et président du groupe UMP, s'est attelé à cette tâche et prépara l'opinion à la conférence de presse du 6 janvier 2009.
On notera qu'il prend sa part de responsabilité et qu'à la différence du président du groupe socialiste à l'Assemblée, ni il se décerne un prix de vertu ni il ne stigmatise l'opposition... Le patron du groupe UMP a fait réaliser un petit film pour dénoncer l'abus du droit d'amendement depuis des décennies et la nécessité de réformer le travail parlementaire.
VOIR et ENTENDRE (à nouveau)
Le lundi 12 janvier, le groupe UMP à l'Assemblée Nationale a mis en ligne ce clip destiné à expliquer la réforme de la procédure parlementaire, à la veille de l'ouverture de la bataille dans l'hémicycle sur ce sujet qui passionne les députés et coupe l'herbe sous les pieds des anti-parlementaires et autres anti-républicains.
Réalisé à la demande de Jean-François Copé, ce clip de quatre minutes fait objectivement la part des responsabilités. Le document rappelle en effet aussi bien les 1.940 amendements déposés par la droite en janvier 1984 contre le projet de loi du gouvernement Mauroy sur l'enseignement supérieur, et les 5h25 du discours de Christine Boutin contre le PACS sous le gouvernement Jospin. Il illustre aussi les arguments de la majorité contre "l'obstruction" menée jusqu'ici tantôt par la gauche, tantôt par par la droite, quand ils sont dans l'opposition.
Hausse exponentielle des amendements
Les excès de la gauche actuelle
Le clip souligne d'abord la dérive du droit d'amendement constatée ces dernières années, avec 243.000 amendements sur la législature 2002-2007 contre 4.500 au début de la Ve République. On revoit l'ex- président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, posant en septembre 2006 sous la montagne d'amendements (137.449) déposés par la gauche contre le projet de loi sur la privatisation de GDF. "Le droit d'amendement est fondamental, son détournement est humiliant pour le Parlement et néfaste pour la démocratie", explique le clip.
Le clip met tout naturellement en exergue l'"obstruction" inégalée des députés socialistes lors du récent débat sur l'audiovisuel. On voit ainsi Patrick Bloche corriger des propos sur "Casimir le petit canard" et Marcel Rogemont disserter sur la cuisson des homards...
Réplique socialiste
Au passage, Jean-François Copé se paie son homologue socialiste Jean-Marc Ayrault, qui jugeait "absurde" entre 1997 et 2002 qu'aucune limite ne soit fixée au temps de parole de l'opposition de l'époque.
Le clip ne dit en revanche rien sur les bienfaits supposés de la nouvelle procédure du "temps global" instituée par le projet de loi organique débattu à partir de mardi.
Les socialistes ont prévu de répliquer dès lundi. Jean-Marc Ayrault devait présenter en fin d'après-midi le clip réalisé par son groupe pour protester contre la remise en cause du droit d'amendement.
Le chef de file des députés PS a reçu mardi à 9h15 par le président de l'Assemblée Bernard Accoyer, qu'il a demandé à rencontrer pour l'alerter contre cette "régression démocratique".
Réalisé à la demande de Jean-François Copé, ce clip de quatre minutes fait objectivement la part des responsabilités. Le document rappelle en effet aussi bien les 1.940 amendements déposés par la droite en janvier 1984 contre le projet de loi du gouvernement Mauroy sur l'enseignement supérieur, et les 5h25 du discours de Christine Boutin contre le PACS sous le gouvernement Jospin. Il illustre aussi les arguments de la majorité contre "l'obstruction" menée jusqu'ici tantôt par la gauche, tantôt par par la droite, quand ils sont dans l'opposition.
Hausse exponentielle des amendements
Les excès de la gauche actuelle
Le clip souligne d'abord la dérive du droit d'amendement constatée ces dernières années, avec 243.000 amendements sur la législature 2002-2007 contre 4.500 au début de la Ve République. On revoit l'ex- président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré, posant en septembre 2006 sous la montagne d'amendements (137.449) déposés par la gauche contre le projet de loi sur la privatisation de GDF. "Le droit d'amendement est fondamental, son détournement est humiliant pour le Parlement et néfaste pour la démocratie", explique le clip.
Le clip met tout naturellement en exergue l'"obstruction" inégalée des députés socialistes lors du récent débat sur l'audiovisuel. On voit ainsi Patrick Bloche corriger des propos sur "Casimir le petit canard" et Marcel Rogemont disserter sur la cuisson des homards...
Réplique socialiste
Le clip ne dit en revanche rien sur les bienfaits supposés de la nouvelle procédure du "temps global" instituée par le projet de loi organique débattu à partir de mardi.
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