Le Président de la République avait annoncé un emprunt national lors de son intervention devant le Congrès du Parlement à Versailles le 22 juin.
Le chef de l'État avait ensuite indiqué le 1er juillet aux partenaires sociaux qu'il allait charger "une commission", présidée par "deux hautes personnalités qu'(il) désignerait prochainement, de réfléchir à ce que doivent être les priorités nationales pour l'avenir".
Pourquoi n’avoir pas demandé à Nono Montebourg ou Hamon ?...
"Il y a des hommes capables de se hisser au-dessus de leurs intérêts partisans", a salué le chef de l'Etat, après avoir nommé les deux anciens Premiers ministres Michel Rocard (PS), et Alain Juppé (UMP) à la co-présidence de la commission. Voilà pourquoi.
Ils ont accepté, de présider la "commission chargée de réfléchir aux priorités" du futur emprunt national. "Cette commission procédera à de larges consultations et formulera avant le 1er novembre 2009 des propositions sur le choix des priorités que le gouvernement arrêtera ensuite".Le chef de l'État a reçu les deux hommes ce lundi à 19 heures.
Le chef de l'Etat s'est dit "très reconnaissant à Alain Juppé, qui a été Premier ministre de Jacques Chirac, d'apporter lui aussi son intelligence et son talent".
Hommage du président aux hommes de bonne volonté
La France mobilise les compétences
Nicolas Sarkozy a exprimé sa "reconnaissance" envers l'ancien Premier ministre socialiste, pour avoir accepté cette mission. La nomination de Michel Rocard, "pour lequel j'ai beaucoup, d'admiration", montre "combien la stratégie politique du gouvernement français de l'ouverture ne s'arrêtera pas parce que la France a besoin de mobiliser toutes ses énergies et tous ses talents dans une situation aussi grave", a déclaré le chef de l'Etat, qui s'exprimait lors de la conférence de presse du sommet franco-britannique. "C'est un grand changement en France : deux hommes du talent, Alain Juppé et Michel Rocard, l'un de droite, Premier ministre de Jacques Chirac, l'autre de gauche, Premier ministre de François Mitterrand, ont accepté à ma demande de présider une commission de très haut niveau pour réfléchir à 20 ans quels sont les secteurs stratégiques dans lesquels la France doit investir", s'est félicité Nicolas Sarkozy.
-> "Cela doit rassurer les Français de se dire qu'il y a des hommes capables de se hisser au-dessus de leurs intérêts partisans", a dit Nicolas Sarkozy.
-> "S'il y a des talents à gauche pour servir leur pays, mon devoir de président de la République est de faire appel à leurs talents", a encore souligné le chef de l'Etat. "Ce n'est pas une affaire de gauche et de droite, c'est une affaire d'hommes et de femmes d'expérience qui croient dans leur pays, qui réfléchissent ensemble", a-t-il insisté.
Le changement, c’est l’avènement de comportements intelligents
"C'est très important de mobiliser un pays au-delà du sectarisme dans un esprit de tolérance, en se tournant vers l'avenir, et l'avenir il n'appartient pas à un camp contre l'autre, l'avenir c'est celui de tout un pays". Tel est son message en direction de la gauche sectaire.
Juste quelques remarques:
RépondreSupprimer-Est-il logique de décider d'abord de l'emprunt puis de ce qu'on en fera? Personnellement, j'aurais plutôt fait l'inverse mais c'est vrai que je ne suis pas un homme politique.
-Ce n'est plus de l'ouverture, c'est de la prostitution. J'aime bien Monsieur Rocard mais je suis prêt à parier mon salaire contre un bouton de culotte que ses compétences, son intelligence et ses talents ne pèsent rien dans cette nomination. Seule l'étiquette "socialiste" a ouvert la porte.
-Jusqu'à quand Monsieur Sarkozy se moquera-t-il de nous? Voici 2 ans nous avons voté pour un homme supposé de droite. Depuis 2 ans nous avons des ministres et des hauts fonctionnaires socialistes ou de gauche. Depuis 2 ans les "talents" ne sont reconnus qu'à gauche. Depuis un an Monsieur Sarkozy mêne une politique de gauche. Depuis le début notre président ne courtise que ses adversaires. Depuis un mois il a nommé aux affaires européennes un homme favorable à l'entrée de la Turquie en Europe après avoir fait campagne sur le thème " la Turquie n'est pas en Europe".
-Monsieur Sarkozy, dans 3 ans vous pourrez demander aux socialistes de voter pour vous puisqu'ils sont si bien. Mais je doute qu'ils le fassent. En tout cas, ne comptez pas sur moi. Comme le dit le dicton: Quand on se fait berner une fois on est une victime. Quand on se fait berner 2 fois on est un imbécile.