Véhéments, le maire et son adjoint accusaient l'administration
Après la tristesse, c’est la colère qui domine chez les habitants. « Les incendies ont débuté jeudi, mais comme une grande partie de la Corse-du-Sud était touchée nous n’avons pas eu de moyens déployés sur Aullène », persiflait le deuxième adjoint au maire, Gilles Lucchini, fustigeant la perte des premières heures pour combattre l’incendie. « Cette première journée nous a mis très en colère. »
Après la tristesse, c’est la colère qui domine chez les habitants. « Les incendies ont débuté jeudi, mais comme une grande partie de la Corse-du-Sud était touchée nous n’avons pas eu de moyens déployés sur Aullène », persiflait le deuxième adjoint au maire, Gilles Lucchini, fustigeant la perte des premières heures pour combattre l’incendie. « Cette première journée nous a mis très en colère. »
Au bar de cet aimable village, les langues se délient et dénoncent...
« On se demande pourquoi on paye des impôts. Au lieu de mettre les moyens pour bloquer les routes quand Sarkozy fait son jogging, on ferait mieux de les mettre là où ils manquent, comme ici », s'emporte Jean-Luc, un jeune du village, qui ne s'adresse visiblement pas au Conseil Régional.... Alain regrette quant à lui que les leçons de l'incendie de 1983 n'aient pas été tirées « Aucune prévention et dans 30 ans ça sera pareil. Après le désert des Agriates, il y a désormais le désert de l'Alta Rocca ! »
Mais les dissensions du village sont bien connues.
Alors qu'elle tente de consoler la propriétaire d'une maison menacée par les flammes, Lucienne Gaspari n'a pas les mots assez durs : « Si les incendiaires, que certains connaissent, étaient dénoncés on n'en serait pas là ! Lorsqu'on en attrape un, il faut en faire un exemple, mais on leur trouve toujours des excuses. Il faut que la justice fasse enfin son travail. ». L'exaspération et la colère s'accumulent avec la fatigue et les attaques fusent de toutes parts contre les élus, l'organisation des secours, le manque de coordination, etc. Justifiées ou non, quand l'émotion est encore vive, la prudence reste de mise.
Le maire et son adjoint pouvaient-ils ignorer ce que la préfecture aurait-dû prévoir, à savoir que les incendies avaient en effet été allumés par deux pompiers volontaires. Tandis que les élus locaux accablaient le pouvoir, les jeunes incendiaires corses présumés étaient mis en examen et écroués pour incendies volontaires... "Tous deux ont reconnus les faits et donné des détails. Une de leurs mises à feu a nécessité l'intervention d'un Canadair. Ils ont été placés en détention et une information judiciaire a été ouverte pour "destructions volontaires par incendies de bois, landes, maquis ou forêts dans des conditions de nature à exposer les personnes à des dommages corporels" et "association de malfaiteurs", a indiqué le procureur général, Paul Michel.
Ces crimes sont passibles de la cour d'assises et la peine maximale encourue est de 15 ans de réclusion criminelle, a-t-il précisé.
Faudra-il que la Toquée Royal demande pardon pour Gilles Lucchini, restaurateur et premier adjoint au maire d'Aullène, 177 habitants ? L'honneur corse interdit-il de faire amende honorable.
Les élus municipaux devraient garder leur sang-froid.
En 2005, le conseil des ministres avait dû dissoudre le conseil municipal d'Aullène(Corse-du-Sud), en raison des dissensions qui entravaient l'administration de cette paisible commune, où il fait manifestement bon vivre.
Alors qu'elle tente de consoler la propriétaire d'une maison menacée par les flammes, Lucienne Gaspari n'a pas les mots assez durs : « Si les incendiaires, que certains connaissent, étaient dénoncés on n'en serait pas là ! Lorsqu'on en attrape un, il faut en faire un exemple, mais on leur trouve toujours des excuses. Il faut que la justice fasse enfin son travail. ». L'exaspération et la colère s'accumulent avec la fatigue et les attaques fusent de toutes parts contre les élus, l'organisation des secours, le manque de coordination, etc. Justifiées ou non, quand l'émotion est encore vive, la prudence reste de mise.
Le maire et son adjoint pouvaient-ils ignorer ce que la préfecture aurait-dû prévoir, à savoir que les incendies avaient en effet été allumés par deux pompiers volontaires. Tandis que les élus locaux accablaient le pouvoir, les jeunes incendiaires corses présumés étaient mis en examen et écroués pour incendies volontaires... "Tous deux ont reconnus les faits et donné des détails. Une de leurs mises à feu a nécessité l'intervention d'un Canadair. Ils ont été placés en détention et une information judiciaire a été ouverte pour "destructions volontaires par incendies de bois, landes, maquis ou forêts dans des conditions de nature à exposer les personnes à des dommages corporels" et "association de malfaiteurs", a indiqué le procureur général, Paul Michel.
Ces crimes sont passibles de la cour d'assises et la peine maximale encourue est de 15 ans de réclusion criminelle, a-t-il précisé.
Faudra-il que la Toquée Royal demande pardon pour Gilles Lucchini, restaurateur et premier adjoint au maire d'Aullène, 177 habitants ? L'honneur corse interdit-il de faire amende honorable.
Les élus municipaux devraient garder leur sang-froid.
En 2005, le conseil des ministres avait dû dissoudre le conseil municipal d'Aullène(Corse-du-Sud), en raison des dissensions qui entravaient l'administration de cette paisible commune, où il fait manifestement bon vivre.
Rien de nouveau !
RépondreSupprimerEn 2003 des pompiers ont allumé les principaux feux de forêts dans le Var, et ils ne sont pas arrêtés.
Mieux, ils ont été "protégés" par la gendarmerie !!
On pourait croire que c'est une espéce en voie de disparition, pourtant depuis le début de cette année, une quinzaine ont été interpelés. Ca commence à compter, non ?? Cumulé, ça représente plus de 100 incendies. ( 2 d'entre eux ont reconnu 60 incendies, 1 autre 23 etc etc, excusez-moi j'ai envie de vomir .
On parlait d'exception...........mais cela ne correspond plus vraiment à la définition du mot !!
J'ai écrit un livre sur le sujet, il contient de nombreux documents (attestations, témoignages, retranscriptions d'enregistrements, etc) étayant la thèse du complot dans le Var en 2003.
Ce livre s'appelle : POMPIERS INCENDIAIRES. Le Scandale. "Les dérangeantes révélations d'une enquête privée"
Pour tout renseignement n'hésitez pas à me contacter : patrick-pommeau@orange.fr
Merci pour cette tribune.