La stalinienne présidente de région coupe les vivres à OrelSan
La privation de liberté d’expression est une manie socialiste
En avril dernier, François Bonneau, le président socialiste de la région Centre avait annoncé qu'il allait soustraire les 1500 euros correspondant au cachet du rappeur Orelsan de la subvention globale (360000 euros) allouée au Printemps de Bourges. Un bon moyen de le faire taire. Et personne dans la presse d’opposition pour stigmatiser une sorte de retour à la télévision de Peyrefitte ?
Autre son de cloche fêlée.
Dans une lettre au directeur du Printemps de Bourges, Sylvie Robert, la secrétaire nationale PS à la Culture, se désolidarisa du président de la région Centre et apporta son "soutien" au festival dans sa décision de maintenir le rappeur à l'affiche.
Estimant que le texte de "Sale pute" est "profondément inacceptable et choquant", le PS découvre le rap mais rappelle dans cette lettre qu'il "plaide de façon indéfectible pour la responsabilité et la vigilance" sur la question des "droits des femmes à la dignité". Il se dit également "profondément attaché à l'indépendance de programmation et de conception des directeurs d'institutions culturelles".
Le Prodiss, le syndicat des entrepreneurs de spectacles a d’ailleurs "dénoncé" la décision de la région. Il y voit "la prise en otage d'un festival du fait de ses choix artistiques", tout en estimant qu'il ne "cautionne aucunement les paroles de la chanson Sale pute, d'ailleurs non chantée sur scène".
Orelsan privé de Francofolies sur intervention Royal
Le Printemps de Bourges a tenu bon et a maintenu l'invitation. Mais chez lSa Cynique Majesté Royal, à La Rochelle, on a beau dire que la pression d'associations féministes a été trop forte, la direction a reculé : l’infect chanteur ne montera pas sur scène pour la fête de la liberté, le 14 juillet; telle est la volonté Royal.
La Région mentirait-elle, par hasard ?
"La présidente de la région assume ses combats jusqu'au bout, si elle était intervenue auprès des organisateurs, elle l'aurait dit", assurait son directeur de cabinet (lien L'Express).
Le samedi suivant, changement radical de musique et de stratégie : Sa Cynique Majesté Royal avoue, en enfourchant la cause des femmes : ça ne peut pas faire de mal dans l’électorat à majorité féminin… Le 3 juillet en effet, l’ex-candidate, qui pense toujours à l’Elysée en s’épilant, confirme à Sud-Ouest (lien) avoir bienexigé demandé des "clarifications" aux organisateurs du festival.
En vertu de son pouvoir discrétionnaire et sans « débat participatif », elle admet la vérité, en partie... : "JE l’avais déjà fait au mois de mars. JE ne sais pas ce qui les a conduits à reprogrammer ce rappeur. En tant que femme et présidente de la région Poitou-Charentes, JE n'ai absolument pas envie de sponsoriser sur MON territoire une personne qui vante les violences faites aux femmes (...) Même si JE n'ai pas à me mêler des choix artistiques [je passe outre], J'assume, et JE me réjouis qu'il ne chante pas ses paroles de haine et de meurtre aux Francofolies."
Dans un communiqué, la maison de disque Wagram et le manager de l’artiste ont dénoncé les pressions politiques dont a été victime OrelSan. A l’occasion du Printemps de Bourges, le Parti socialiste et la Ligue des Droits de l’Homme avait pris clairement position en rappelant son opposition à toute censure en matière artistique, suivis en cela par de nombreux artistes, intellectuels et journalistes.
"Nous sommes donc scandalisés que ce festival créé par Jean-Louis Foulquier, en cette année anniversaire, entache définitivement par cet acte de censure, son image. Il va sans dire, qu’Orelsan ne souhaite bien évidemment plus participer à un évènement incapable de défendre et de respecter des valeurs aussi essentielles que celle de la liberté d’expression. » (Source: Sud Ouest)
LePost nie la censure Royal
La rédaction du Post relaie les censeurs et titre :"Ségolène Royal n'a pas demandé l'annulation du concert d'Orelsan aux Francofolies" (03/07/2009)
Mais l’article ne prouve rien et site Le Parisien
On y joue sur les mots avec mauvaise foi certaine:
« Le festival ne parle pas d'annulation, puisque selon la direction, Orelsan n'a jamais figurer [sic !] à la programmation."Plusieurs sources évoquent pourtant l'intervention menaçante et fatale de Ségolène Royal au cours de la soirée de mercredi à jeudi", rapporte Sud-Ouest.
Suit une présentation partisane à charge
Les sources évoquées par Sud Ouest et Le Parisien sont '3e Bureau', le label d'Orelsan, et des confidences "à demi-mot" du festival.
1. L'entourage de Ségolène Royal dément toute intervention
Contactée par Le Post, une proche de Ségolène Royal dément toute action de sa part pour faire annuler le concert. [L'identité de la proche est ‘floutée’…]"Une première fois, Ségolène Royal a été avertie par des associations féministes [elles ne sont pas nommées, et pour cause…] qu'Orelsan devait chanter aux Francofolies. Un membre de son cabinet a cherché à savoir s'il était effectivement invité. On leur a répondu que non. Puis Ségolène Royal a eu écho d'une rumeur disant qu'Orelsan était quand même invité. On s'est renseigné, le festival a répondu qu'Orelsan n'avait jamais été prévu à la programmation. Donc à aucun moment, Ségolène Royal n'a demandé l'annulation du concert d'Orelsan aux Francofolies."
2. Si Orelsan n'était pas au programme, pourquoi figure-t-il sur les tracts du festival ?
La direction du festival confirme la version de l'équipe de Ségolène Royal. Orelsan a bien été "programmable" [Jésuites !] mais n'a jamais été confirmé, assure la direction du festival.
"Curieuse affirmation lorsque l'on voit toujours apparaître le nom du rappeur sur les prospectus distribués en ville, tandis que les organisateurs confirmaient lundi avec certitude la présence d'Orelsan à La Rochelle", note Sud Ouest. [LePost n’a nullement pris parti. Peut-être un peu tout de même contre son confrère ? Mais à l’amère de Melle, on ne touche pas : l’impertinence des journalistes libres et neutres est dirigée ailleurs…]
Le gang Royal a réponse à tout
"Les tracts ont été imprimés avant, et si nous n'avons pas enlevé plus tôt Orelsan du site Internet, c'est que nous sommes débordés, c'est juste une connerie", souligne le directeur du festival cité par Sud Ouest. Tiendrait-il à sa place, le royaliste Gérard Pont?
Conclusion, implicite mais néanmoins objective, du site LePost : c’est clair comme de l’eau trouble ; il ne s’est rien passé ; circulez, il n’y a rien à voir !
La privation de liberté d’expression est une manie socialiste
En avril dernier, François Bonneau, le président socialiste de la région Centre avait annoncé qu'il allait soustraire les 1500 euros correspondant au cachet du rappeur Orelsan de la subvention globale (360000 euros) allouée au Printemps de Bourges. Un bon moyen de le faire taire. Et personne dans la presse d’opposition pour stigmatiser une sorte de retour à la télévision de Peyrefitte ?
Autre son de cloche fêlée.
Dans une lettre au directeur du Printemps de Bourges, Sylvie Robert, la secrétaire nationale PS à la Culture, se désolidarisa du président de la région Centre et apporta son "soutien" au festival dans sa décision de maintenir le rappeur à l'affiche.
Estimant que le texte de "Sale pute" est "profondément inacceptable et choquant", le PS découvre le rap mais rappelle dans cette lettre qu'il "plaide de façon indéfectible pour la responsabilité et la vigilance" sur la question des "droits des femmes à la dignité". Il se dit également "profondément attaché à l'indépendance de programmation et de conception des directeurs d'institutions culturelles".
Le Prodiss, le syndicat des entrepreneurs de spectacles a d’ailleurs "dénoncé" la décision de la région. Il y voit "la prise en otage d'un festival du fait de ses choix artistiques", tout en estimant qu'il ne "cautionne aucunement les paroles de la chanson Sale pute, d'ailleurs non chantée sur scène".
Orelsan privé de Francofolies sur intervention Royal
Le Printemps de Bourges a tenu bon et a maintenu l'invitation. Mais chez lSa Cynique Majesté Royal, à La Rochelle, on a beau dire que la pression d'associations féministes a été trop forte, la direction a reculé : l’infect chanteur ne montera pas sur scène pour la fête de la liberté, le 14 juillet; telle est la volonté Royal.
La Région mentirait-elle, par hasard ?
"La présidente de la région assume ses combats jusqu'au bout, si elle était intervenue auprès des organisateurs, elle l'aurait dit", assurait son directeur de cabinet (lien L'Express).
Le samedi suivant, changement radical de musique et de stratégie : Sa Cynique Majesté Royal avoue, en enfourchant la cause des femmes : ça ne peut pas faire de mal dans l’électorat à majorité féminin… Le 3 juillet en effet, l’ex-candidate, qui pense toujours à l’Elysée en s’épilant, confirme à Sud-Ouest (lien) avoir bien
En vertu de son pouvoir discrétionnaire et sans « débat participatif », elle admet la vérité, en partie... : "JE l’avais déjà fait au mois de mars. JE ne sais pas ce qui les a conduits à reprogrammer ce rappeur. En tant que femme et présidente de la région Poitou-Charentes, JE n'ai absolument pas envie de sponsoriser sur MON territoire une personne qui vante les violences faites aux femmes (...) Même si JE n'ai pas à me mêler des choix artistiques [je passe outre], J'assume, et JE me réjouis qu'il ne chante pas ses paroles de haine et de meurtre aux Francofolies."
Dans un communiqué, la maison de disque Wagram et le manager de l’artiste ont dénoncé les pressions politiques dont a été victime OrelSan. A l’occasion du Printemps de Bourges, le Parti socialiste et la Ligue des Droits de l’Homme avait pris clairement position en rappelant son opposition à toute censure en matière artistique, suivis en cela par de nombreux artistes, intellectuels et journalistes.
"Nous sommes donc scandalisés que ce festival créé par Jean-Louis Foulquier, en cette année anniversaire, entache définitivement par cet acte de censure, son image. Il va sans dire, qu’Orelsan ne souhaite bien évidemment plus participer à un évènement incapable de défendre et de respecter des valeurs aussi essentielles que celle de la liberté d’expression. » (Source: Sud Ouest)
LePost nie la censure Royal
La rédaction du Post relaie les censeurs et titre :"Ségolène Royal n'a pas demandé l'annulation du concert d'Orelsan aux Francofolies" (03/07/2009)
Mais l’article ne prouve rien et site Le Parisien
« Le festival ne parle pas d'annulation, puisque selon la direction,
Les sources évoquées par Sud Ouest et Le Parisien sont '3e Bureau', le label d'Orelsan, et des confidences "à demi-mot" du festival.
1. L'entourage de Ségolène Royal dément toute intervention
Contactée par Le Post, une proche de Ségolène Royal dément toute action de sa part pour faire annuler le concert. [L'identité de la proche est ‘floutée’…]"Une première fois, Ségolène Royal a été avertie par des associations féministes [elles ne sont pas nommées, et pour cause…] qu'Orelsan devait chanter aux
2. Si Orelsan n'était pas au programme, pourquoi figure-t-il sur les tracts du festival ?
La direction du festival confirme la version de l'équipe de Ségolène Royal. Orelsan a bien été "programmable" [Jésuites !] mais n'a jamais été confirmé, assure la direction du festival.
"Curieuse affirmation lorsque l'on voit toujours apparaître le nom du rappeur sur les prospectus distribués en ville, tandis que les organisateurs confirmaient lundi avec certitude la présence d'Orelsan à La Rochelle", note Sud Ouest. [LePost n’a nullement pris parti. Peut-être un peu tout de même contre son confrère ? Mais à l’amère de Melle, on ne touche pas : l’impertinence des journalistes libres et neutres est dirigée ailleurs…]
Le gang Royal a réponse à tout
"Les tracts ont été imprimés avant, et si nous n'avons pas enlevé plus tôt Orelsan du site Internet, c'est que nous sommes débordés, c'est juste une connerie", souligne le directeur du festival cité par Sud Ouest. Tiendrait-il à sa place, le royaliste Gérard Pont?
Conclusion, implicite mais néanmoins objective, du site LePost : c’est clair comme de l’eau trouble ; il ne s’est rien passé ; circulez, il n’y a rien à voir !
Si PaSiDupes pouvait ajouter son grain de sel, il noterait que l'amère Royal aura (peut-être) appris à ses dépens que la démagogie n'est plus ce qu'elle était et que Sa Cynique Majesté Royal apparaît enfin pour ce qu'elle est: nous vous laissons le choix des adjectifs !
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