«Que le PS arrête avec son paternalisme !»
Dany-le-Rouge s'est épanché dans un entretien au Figaro daté du 09/7/2009 intitulé
«Que le PS arrête avec son paternalisme !»
Daniel Cohn-Bendit justifie son désir d'autonomie vis-à-vis du PS
LE FIGARO. - Le PS appelle à « l'unité de la gauche » dès le premier tour des régionales. La décision d'Europe Écologie de partir en autonome est-elle irrévocable ?
Daniel COHN-BENDIT. - Que les socialistes arrêtent de nous casser les pieds ! La proposition que j'ai faite de partir en autonomes pour les régionales au premier tour a été actée avec enthousiasme. Le PS devra faire avec la réalité de l'écologie politique qui a repris des couleurs vertes, fortes et brillantes. Il est donc temps qu'il arrête avec ce paternalisme d'un autre temps.
Pour le second tour, quelles seront vos conditions ?
Je ne suis ni fou, ni aveugle. Nous ne sommes pas non plus des enfants illégitimes de la politique. Si nous arrivons en tête dans certaines Régions, même si ce sera très difficile, il est évident que l'accord de second tour se fera en fonction du résultat du premier tour. Cette règle est simple. Je ne vois pas pourquoi on en changerait.
La députée Martine Billard a démissionné des Verts, auxquels elle reproche un virage droitier. Où se situent les écologistes ?
Cela fait douze ans qu'elle me dit droitier ! Moi, ma conception de l'écologie politique nouvelle est que nous en avons fini avec les vieilles définitions droite-gauche. Nous sommes très critiques vis-à-vis de la gauche traditionnelle et très loin de la droite. Nous devons définir d'une manière moderne une écologie sociale permettant la transformation de nos modes de production et de nos modes de vie. Maintenant, si Martine Billard trouve son paradis chez Jean-Luc Mélenchon, c'est son droit.
Aux européennes, Europe Écologie a devancé le PS dans huit Régions. Combien espérez-vous en conquérir aux régionales ?
Les voix des européennes ne nous appartiennent pas. Pour les régionales nous devons repartir de zéro. Même si ça peut être un électorat similaire, ce n'est pas du tout la même problématique. La question est aussi de savoir si nous aurons un programme et des personnalités suffisamment crédibles pour être en compétition avec les présidents sortants. Réunir ces conditions ne sera pas facile.
Quel sera votre engagement et votre apport dans cette campagne ?
Ce sera une participation visible. Je compte faire quelques meetings. Mais je ne repars pas pour un nouveau tour de France.
Vous avez effectué votre meilleur score à Paris : 28 % contre 14 % pour le PS. Serez-vous candidat à la Mairie de Paris ?
Non, je l'ai déjà dit, je ne briguerai plus aucun mandat. Ni en France, ni en Allemagne. Donc, ni à Paris, ni à Francfort. Mais je vais rester politiquement présent.
Dany-le-Rouge s'est épanché dans un entretien au Figaro daté du 09/7/2009 intitulé
«Que le PS arrête avec son paternalisme !»
Daniel Cohn-Bendit justifie son désir d'autonomie vis-à-vis du PS
LE FIGARO. - Le PS appelle à « l'unité de la gauche » dès le premier tour des régionales. La décision d'Europe Écologie de partir en autonome est-elle irrévocable ?
Daniel COHN-BENDIT. - Que les socialistes arrêtent de nous casser les pieds ! La proposition que j'ai faite de partir en autonomes pour les régionales au premier tour a été actée avec enthousiasme. Le PS devra faire avec la réalité de l'écologie politique qui a repris des couleurs vertes, fortes et brillantes. Il est donc temps qu'il arrête avec ce paternalisme d'un autre temps.
Pour le second tour, quelles seront vos conditions ?
Je ne suis ni fou, ni aveugle. Nous ne sommes pas non plus des enfants illégitimes de la politique. Si nous arrivons en tête dans certaines Régions, même si ce sera très difficile, il est évident que l'accord de second tour se fera en fonction du résultat du premier tour. Cette règle est simple. Je ne vois pas pourquoi on en changerait.
La députée Martine Billard a démissionné des Verts, auxquels elle reproche un virage droitier. Où se situent les écologistes ?
Cela fait douze ans qu'elle me dit droitier ! Moi, ma conception de l'écologie politique nouvelle est que nous en avons fini avec les vieilles définitions droite-gauche. Nous sommes très critiques vis-à-vis de la gauche traditionnelle et très loin de la droite. Nous devons définir d'une manière moderne une écologie sociale permettant la transformation de nos modes de production et de nos modes de vie. Maintenant, si Martine Billard trouve son paradis chez Jean-Luc Mélenchon, c'est son droit.
Aux européennes, Europe Écologie a devancé le PS dans huit Régions. Combien espérez-vous en conquérir aux régionales ?
Les voix des européennes ne nous appartiennent pas. Pour les régionales nous devons repartir de zéro. Même si ça peut être un électorat similaire, ce n'est pas du tout la même problématique. La question est aussi de savoir si nous aurons un programme et des personnalités suffisamment crédibles pour être en compétition avec les présidents sortants. Réunir ces conditions ne sera pas facile.
Quel sera votre engagement et votre apport dans cette campagne ?
Ce sera une participation visible. Je compte faire quelques meetings. Mais je ne repars pas pour un nouveau tour de France.
Vous avez effectué votre meilleur score à Paris : 28 % contre 14 % pour le PS. Serez-vous candidat à la Mairie de Paris ?
Non, je l'ai déjà dit, je ne briguerai plus aucun mandat. Ni en France, ni en Allemagne. Donc, ni à Paris, ni à Francfort. Mais je vais rester politiquement présent.
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