Jean-Pierre Pernaut et pas elle: il n'y avait pas de justice ?
Les braves gens les aiment, croyait-on, Sa Cynique Majesté Royal et son franc sourire calibré, et pourtant on l'entarte et on la cambriole, malgré ses plaies ouvertes et ses mauvais sondages. Certains profiteraient-ils de son état de faiblesse pour tirer sur l'ambulance?
Les braves gens les aiment, croyait-on, Sa Cynique Majesté Royal et son franc sourire calibré, et pourtant on l'entarte et on la cambriole, malgré ses plaies ouvertes et ses mauvais sondages. Certains profiteraient-ils de son état de faiblesse pour tirer sur l'ambulance?
L'amère Royal ne pouvait-elle pas être de reste ?
De même qu'elle se pose en recours, en participant avec Valls, Dray, BHL et Lang au tollé général contre le PS et sa direction, alors que personne ne lui demande rien, elle ne pouvait laisser passer les lettres de menaces de mort à l'encontre de ses amis Sarkozy et Juppé, sans se mettre en scène.
En février dernier, le chef de l'Etat, Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati et Christine Albanel avaient reçu par courrier une balle de 9 mm et des menaces. Rien pour elle ! Que du mépris: elle se sentait humiliée. Vu sa stature politique, seuls sa prise de hauteur et son recul rendaient en effet (difficilement) concevable qu'elle ne reçût aucune menace.
Dix personnalités de droite au total étaient citées par les courriers. Parmi elles figuraient le député des Hauts-de-Seine, porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, le député du Nord UMP Christian Vanneste et le maire UMP de Perpignan, Jean-Paul Alduy. Du menu fretin en comparaison d'un prédateur de l'envergure de Désirdavenir Royal qui serait passée au travers des mailles du filet. Les criminels manquaient décidemment du plus élémentaire respect de la hiérarchie.
Certes, le courrier s'adressait aux ministres et élus «pourvoyeurs de lois liberticides, de lois fachistes», et les accusait de distiller la haine. Or, en matière de haine, il était un peu fort de négliger son alambic plein. Avait-elle d'ailleurs demandé pardon pour ce comportement. Ce courrier menaçait également «l'UMP, le Nouveau centre, le FN et autres collabos centristes ou socialos collabos». Une promiscuité qui la chagrine, puisque la socialiste occasionnelle ne peut être accusée de collaboration.
Mais, dans sa logique de dénonciation, ne rien recevoir la désignait pourtant comme l'instigatrice des criminelles malveillances visant ses adversaires. Il fallait prendre les choses en main. Y aurait-elle mis bon ordre?
Elle a pris son temps, quatre mois, car les auteurs de l'envoi de menaces de mort risquent une peine d'emprisonnement allant jusqu'à 3 ans et 45.000 euros d'amende. Gala et Voici pourraient lui rapporter deux à trois fois plus dans l'été et cette perspective de rentrées d'argent facile aurait fait tomber ses
L'amère de Melle a donc reçu sa lettre de menaces
Accompagnée d'une balle de gros calibre, comme tout le monde. Ils n'ont pas fait de différence: n'est-ce pas un peu vexant ?
Son avocat (et parrain de ses enfants), Me Jean-Pierre Mignard, a confirmé une information de la Nouvelle République du Centre-Ouest: le paquet cadeau a été adressée au Conseil Régional de Poitou-Charentes, dont la socialiste est encore présidente jusqu'en 2010.
L'enveloppe, adressée à la candidate battue et rabattue en personne, mais évidemment en son absence, contenait également des articles de presse consacrés à l'élue socialiste, ainsi qu'un photomontage, précisant que la lettre avait été écrite sur ordinateur. Me Mignard a indiqué qu'une main courante avait été déposée hier à Poitiers.
Désormais assimilée aux personnalités politiques de la majorité, elle bénéficie ainsi du traitement de faveur dû à
A l'approche de la fin du Tour de France, la presse ne manquera donc pas de cartouches.
Bizarre cette nouvelle qui tombe à pic au momment où on commençait à l'oublier un peu. Ca ne vous rappelle pas (en plus petit) le coup de l'attentat de l'observatoire?
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