Des témoignages de sympathie, mais un « silence qui fait du bruit »
Le président de la République a été placé sous surveillance cardiologique dimanche dans un hôpital militaire de Paris à la suite d'un "malaise", dans le parc de la résidence présidentielle de Versailles.
"Ce malaise, qui est survenu après 45 minutes d'exercice physique intense, ne s'est pas accompagné d'une perte de connaissance. Il a conduit le président à interrompre son effort et à s'allonger avec l'aide d'un proche", explique l'Elysée.Des proches de Nicolas Sarkozy , dont le maire UMP de Levallois, Patrick Balkany, ont indiqué qu'il ne s'agit que d'un malaise vagal, sorte de "coup de chaud" qui se traduit par un éblouissement momentané et sans gravité. Il restera au Val-de-Grâce jusqu'à lundi matin.
Le médecin de l'Élysée qui était à proximité a apporté les premiers soins et a prévenu les secours. La prise en charge du chef de l'Etat a été assurée par les pompiers. Transporté à l'hôpital par hélicoptère, il a subi un bilan sanguin, un électroencéphalogramme et une IRM (imagerie par résonance magnétique) permettant notamment d'avoir une vue précise du cerveau, précise l'Elysée. Les résultats des examens sont "normaux". La présidence souligne que la surveillance cardiologique est "systématiquement pratiquée dans de telles circonstances" et annonce qu'elle publiera un nouveau bilan lundi.
Nicolas Sarkozy n'a aucun antécédent de santé grave connu.
C'est la deuxième hospitalisation connue de Nicolas Sarkozy depuis qu'il est à l'Elysée. La première, le 21 octobre 2007, avait été tenue secrète, avant d'être révélée dans un livre de deux journalistes en janvier 2008 et confirmée officiellement. Elle concernait une intervention bénigne à la gorge.
Le dernier bilan de santé datait du 3 juillet 2009.
Sportif, le président qui observe un régîme alimentaire scrupuleux, et ne boit ni ne fume, pratique le vélo et la presse a médiatisé ses footings avec François Fillon dans Paris peu après son entrée à l'Elysée, à New York avec le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, ou encore dernièrement à la mi-juillet avec la première dame.
Programme présidentiel allégé
Le président a reçu ses collaborateurs "afin de se tenir informé de l'actualité".
Le président se fera remplacer lundi midi à une cérémonie de signature à l'Elysée par Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. Une décision sera prise lundi concernant le déplacement prévu mardi au mont Saint-Michel, dans la Manche, a indiqué l'entourage présidentiel.
Le Premier ministre François Fillon a interrompu son week-end dans la Sarthe pour rentrer dans l'après-midi à Paris.
Entre haine et compassion
Ses principaux adversaires politiques lui ont adressé leurs voeux de rétablissement. Les premiers à lui souhaiter un prompt rétablissement furent le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui n'avait pas quitté Paris pour cause d'arrivée du Tour de France et son « premier adversaire », Zizou-Bayrou qui en a fait des tonnes sur BFM-TV , jugeant "bien et nécessaire dans des moments comme cela de faire un signe de voeux, de former des voeux pour une meilleure santé du président". "Au-delà des débats politiques et des combats, des affrontements, il y autre chose, qui sont les sentiments qu'on porte d'homme à homme et qui méritent eux aussi d'être exprimés", a-t-il ajouté.
Jacques Chirac a fait savoir par son entourage qu'il avait pris de ses nouvelles auprès de Claude Guéant.
La première secrétaire du PS Martine Aubry a également formé des "voeux de prompt rétablissement", sur BFM-TV "en espérant qu'il va retrouver le plus vite possible une pleine santé".
L'ancien ministre socialiste Jack Lang a également adressé au président Sarkozy "un message de sympathie et ses voeux les plus chaleureux en lui souhaitant, en particulier, un retour proche à ses activités normales".
Interrogé par téléphone sur la même chaîne, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a souligné que "tout est normal, donc ce sont des nouvelles qui sont rassurantes". "Ca nous fait particulièrement plaisir", a-t-il dit, "on lui souhaite un prompt rétablissement". Il a aussi noté l'"effort de transparence qui a été voulu par l'Elysée tout au long de cette journée": "je crois que c'est nouveau, c'est vrai" mais c'est "surtout très important".
Sa Cynique Majesté Royal, celle qui s'attribue pourtant une « responsabilité particulière » au PS, n'a pas encore remué les lèvres: les mots de sympathie ne lui viennent pas naturellement ...
Le président de la République a été placé sous surveillance cardiologique dimanche dans un hôpital militaire de Paris à la suite d'un "malaise", dans le parc de la résidence présidentielle de Versailles.
"Ce malaise, qui est survenu après 45 minutes d'exercice physique intense, ne s'est pas accompagné d'une perte de connaissance. Il a conduit le président à interrompre son effort et à s'allonger avec l'aide d'un proche", explique l'Elysée.Des proches de Nicolas Sarkozy , dont le maire UMP de Levallois, Patrick Balkany, ont indiqué qu'il ne s'agit que d'un malaise vagal, sorte de "coup de chaud" qui se traduit par un éblouissement momentané et sans gravité. Il restera au Val-de-Grâce jusqu'à lundi matin.
Le médecin de l'Élysée qui était à proximité a apporté les premiers soins et a prévenu les secours. La prise en charge du chef de l'Etat a été assurée par les pompiers. Transporté à l'hôpital par hélicoptère, il a subi un bilan sanguin, un électroencéphalogramme et une IRM (imagerie par résonance magnétique) permettant notamment d'avoir une vue précise du cerveau, précise l'Elysée. Les résultats des examens sont "normaux". La présidence souligne que la surveillance cardiologique est "systématiquement pratiquée dans de telles circonstances" et annonce qu'elle publiera un nouveau bilan lundi.
Nicolas Sarkozy n'a aucun antécédent de santé grave connu.
C'est la deuxième hospitalisation connue de Nicolas Sarkozy depuis qu'il est à l'Elysée. La première, le 21 octobre 2007, avait été tenue secrète, avant d'être révélée dans un livre de deux journalistes en janvier 2008 et confirmée officiellement. Elle concernait une intervention bénigne à la gorge.
Le dernier bilan de santé datait du 3 juillet 2009.
Sportif, le président qui observe un régîme alimentaire scrupuleux, et ne boit ni ne fume, pratique le vélo et la presse a médiatisé ses footings avec François Fillon dans Paris peu après son entrée à l'Elysée, à New York avec le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, ou encore dernièrement à la mi-juillet avec la première dame.
Programme présidentiel allégé
Le président a reçu ses collaborateurs "afin de se tenir informé de l'actualité".
Entre haine et compassion
Ses principaux adversaires politiques lui ont adressé leurs voeux de rétablissement. Les premiers à lui souhaiter un prompt rétablissement furent le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui n'avait pas quitté Paris pour cause d'arrivée du Tour de France et son « premier adversaire », Zizou-Bayrou qui en a fait des tonnes sur BFM-TV , jugeant "bien et nécessaire dans des moments comme cela de faire un signe de voeux, de former des voeux pour une meilleure santé du président". "Au-delà des débats politiques et des combats, des affrontements, il y autre chose, qui sont les sentiments qu'on porte d'homme à homme et qui méritent eux aussi d'être exprimés", a-t-il ajouté.
Jacques Chirac a fait savoir par son entourage qu'il avait pris de ses nouvelles auprès de Claude Guéant.
A la limite il vaut mieux qu'elle la ferme. Pendant ce temps elle ne dit au moins pas de...conneries.
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