POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 23 juillet 2009

Guerre froide au PS : après Valls et Dray, Montebourg y va de ses missiles

Chargé de sa rénovation, Nono bombarde son parti

Arnaud Montebourg a ajouté au chaos du PS

Nono tente de dissimuler son impuissance en ajoutant lundi matin sa critique aux critiques de la gestion du Parti socialiste. N'est-il pas pourtant responsable au premier chef du délabrement du PS en sa qualité théorique de secrétaire national chargé de la rénovation?
Il est allé sur France Info pour déclarer que le parti «devra changer de nature» et donc de nom. «On ne peut pas garder un parti tombé dans le formol», a asséné le Docteur Folamour.

Dans la guerre froide au PS, le général Nono Montebourde, frappé de folie paranoïaque, décide d’envoyer des B-52 frapper la direction dont il est membre. Le premier secrétaire commande une réunion d'urgence dans la salle souterraine de commandement stratégique pour tenter d'éviter une guerre nucléaire.
Un débat s’engage alors entre les tenants des différentes options politiques et militaires qui s’offrent à la Ch'tite Aubry. La seule possibilité pour éviter un conflit majeur est de fournir aux Ségoléniens les positions des éléphants, afin qu’ils les détruisent. Certains sont abattus et les autres sont rappelés, sauf un, dont le système de communications est hors d'usage. L’ambassadeur de Ségolénie, convoqué afin de témoigner de la bonne foi du premier socialiste, mentionne l’existence d’un système secret de défense qui déclencherait l’holocauste nucléaire en cas d’attaque contre Sa Cynique Majesté Royal. Ledit système secret de défense porte le nom de La Machine infernale.
On consulte alors le Dr Montebourde, un scientifique, transfuge du régime stalinien, nostalgique et psychopathe. Il explique alors une solution possible pour sauver l'espèce socialiste.
Pendant ce temps, l’équipage du B-52 mène sa mission vers son terme, certain du bien-fondé de l’ordre qu’il a reçu, malgré toutes les difficultés qu’il ne manque pas de rencontrer.

Guerre froide au PS: les derniers mouvements de troupes

  • Ces déclarations font suite à celles de Manuel Valls, Bernard-Henri Lévy et Julien Dray le week-end dernier.
    ->Interrogé dimanche 19 par leparisien.fr sur la crise qui secoue actuellement le PS, Manuel Valls est revenu sur l’avertissement par lettre de Martine Aubry. La première secrétaire du PS le sommait : «Arrête d’attaquer le PS ou pars.» Le député de l’Essonne lui avait répondu par le même canal qu’il n’en ferait rien. Il déclarait hier soir : «La lettre de Martine Aubry m'a fait beaucoup de mal parce qu'il n'y avait pas lieu de polémiquer

    -> Le député-maire d'Evry a également réagi aux propos de Bernard-Henri Lévy dans « le Journal du dimanche » pour qui le « PS doit disparaître. Il faut dissoudre. En finir, le plus vite possible, avec ce grand corps malade ». Manuel Valls estime que ce qu’affirme le philosophe concernant le PS « est de notoriété publique » et se dit « renforcé dans son analyse sur la direction actuelle du parti ».
    -> Quant aux déclarations publiées vendredi soir par Julien Dray sur son blog, le député-maire d’Evry considère que ce dernier « exprime ce que les militants socialistes pensent tout bas ». Dray a dénoncé «l'impuissance, l'amateurisme et surtout une étonnante incapacité» de la première secrétaire socialiste «à entendre ce qui se passe et dans son parti et dans la société».
    Martine Aubry, elle, a pour l'instant gardé le silence.
  • La première secrétaire du PS a, en revanche, reçu le soutien de Bertrand Delanoë. Interrogé ce lundi matin sur Europe 1, le maire de Paris a aussi fustigé «le gâchis de talents et de personnalités», affirmant qu'aucune de ces personnalités n'a de «débouchés seule».
  • Une de ses proches, la députée PS Marylise Lebranchu, s'est également emportée contre les détracteurs d'Aubry : «Que tous ceux qui donnent des leçons viennent plutôt avec nous dans la salle des machines, il y a du travail, loin des plateaux télés, loin des flashes des photographes», a-t-elle lancé sur France Info. Nono les mains dans le cambouis: nous voulons voir çà !
    Lebranchu de "l'arbre sec" d'ajouter enfin à l'adresse de BHL : «Nous sommes bien vivants». BHL ne manquera pas de bois mort pour une petite flambée d'ici cet hiver.
    Marylise Lebranchu s'est néanmoins dite prête à travailler avec Bernard-Henri Lévy «comme avec d'autres à un vrai projet de société», affirmant que «dire du mal de la gauche, c'est faire le jeu de la droite».

    Dans la bagarre,
    les propos de D'Jack Lang n'ont-ils pas retenu l'attention ni suscité de réactions ?
    Le PS bouge encore en effet ; du moins la langue...

    L'UMP compte les points

    Ce lundi, c'est Nadine Morano, interrogée sur LCI, qui a ainsi qualifié d'«affreux ce qui se passe au PS». La secrétaire d'Etat à la famille a ajouté : «C'est surtout affreux dans une démocratie, parce qu'il n'y a pas d'opposition, il n'y a pas de message politique». «On se dit que le PS a perdu son âme dans le combat de chefs alors que les Français attendent des idées», a-t-elle poursuivi. S'affirmant d'accord avec Julien Dray et Manuel Valls, elle a ajouté que le PS «est une maison vide où souffle un air de fantôme
  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):