La baisse des prix sur un an s'accentue en juin
Silence radio à gauche
Le PS, et la gauche unie dans le dénigrement, ne communiquent plus, ni pour critiquer, ni pour proposer sa politique alternative, archaïque et fumeuse.
L'INSEE a en effet publié jeudi 16 juillet des données qui lui imposent le silence, puisque la gauche ne sait pas reconnaître ses erreurs et la réussite du gouvernement Fillon. Nous verrons d''ailleurs prochainement que l'exemple travailliste en Grande-Bretagne appelle à la discrétion...
L'agence de presse boude-t-elle sa joie ?
Silence radio à gauche
Le PS, et la gauche unie dans le dénigrement, ne communiquent plus, ni pour critiquer, ni pour proposer sa politique alternative, archaïque et fumeuse.
L'INSEE a en effet publié jeudi 16 juillet des données qui lui imposent le silence, puisque la gauche ne sait pas reconnaître ses erreurs et la réussite du gouvernement Fillon. Nous verrons d''ailleurs prochainement que l'exemple travailliste en Grande-Bretagne appelle à la discrétion...
L'agence de presse boude-t-elle sa joie ?
R****** écrit que « les prix ont progressé de 0,1% sur un mois en juin, après +0,2% en mai, mais [qu'] ils ont reculé de 0,5% sur un an, après -0,3% en mai » a-t-elle des raisons idéologiques de ne pas écrire que « les prix ont baissé en juin de 0,1% par rapport à mai et ont encore reculé de 0,5% sur un an, après avoir baissé de -0,3% en mai » ?
La même agence poursuit dans le même esprit et la même rhétorique tendancieuse. Elle note que «vingt-et-un économistes s'attendaient en moyenne à une hausse de 0,2% de l'indice IPCH et à une inflation de -0,5% sur un an », mais ne souligne donc pas la tendance de ces/ses économistes à noircir le tableau, puisque les résultats sont meilleurs que prévus.
Les Cassandre de l'opposition restent sceptiques
Les experts engagés seraient-ils moins sollicités qu'ils se portent en première ligne pour exhorter les populations à ne pas se réjouir trop tôt ?
Un panel d'experts a été sélectionné pour nous appeler à cacher notre joie. Pas un seul, parmi eux, n'a trouvé de motif à espérer. En effet, leurs réactions ne seraient pas plus pessimistes si les dernières données de l'INSEE avaient été moins positives. Or, ils ne s'en est trouvé aucun pour considérer que cette résistance au marasme est franchement encourageante. Si donc, avec ce qui suit, les Français ne restent pas moroses, ce n'est pas la peine que la gauche se décarcasse.
Les Français ne risquent pas de se se méprendre: ils n'ont aucune raison de satisfaction. Malgré l'INSEE !
"Ce qui baisse c'est les prix de l'énergie et les prix des matières agricoles, qui étaient en forte hausse à la même époque l'an dernier. Ce qu'on voit là, c'est le contrecoup. Donc cette baisse sur un an ne doit pas faire surgir d'inquiétudes." Rien sur la baisse au rayon des produits frais: J.-L. Mourier ne se nourrirait donc que de conserves?
En données corrigées des variations saisonnières, l'indice des prix calculé selon la méthode nationale augmente de 0,1% [moins que prévu!] en variation mensuelle et affiche une diminution de 0,5% sur un an [plus qu'annoncé !] .
Et le reste à l'avenant.
L'indice des prix hors tabac augmente quant à lui de 0,1% sur un mois et baisse de 0,5% sur un an.
Les prix de l'énergie ont progressé de 3,2% en juin, portés par la hausse de 5,4% des produits pétroliers. Sur un an, l'énergie baisse de 17,4% et les produits pétroliers de 26,1%.
En passant, l'INSEE note, mais c'est probablement anecdotique, que "la hausse des prix de l'énergie est en grande partie compensée par la baisse des prix des produits frais" de 3,8% sur un mois et 9,2% sur un an.
L'INSEE ajoute: "Le début de la période des soldes en métropole est à l'origine de la baisse des prix des produits manufacturés et notamment de ceux de l'habillement-chaussures", respectivement en repli de 0,2% et 0,8% en juin. Sachant que les soldes n'ont pas lieu tous les ans, n'est-ce pas, la remarque vaut ce qu'elle vaut !
Pour autant, tous ne cultivent pas la sinistrose
En mars dernier, pour le cabinet d'études Xerfi, les prix des logements devaient reculer dès cette année de 6%. En 2008, la baisse devait être de 6%, devait atteindre 9% en 2009 et 3% en 2010. Le mouvement serait toutefois de courte durée, puisque dès l'année suivante «une hausse suivra cette correction sévère mais légitime, puisqu'en dix ans les prix ont progressé de 143%». C'était une bonne nouvelle pour les candidats à l'achat.
Aujourd'hui, Alexander Law, du cabinet d'études Xerfi, estime certes que le recul de 0,5% sur un an est "anecdotique". Et "ce chiffre n'augure pas, en tout cas pour l'instant, de l'entrée de la France dans une spirale déflationniste", dit-il. "Pour l'instant, la consommation résiste tant bien que mal et les salaires ne reculent pas, c'est déjà une sacrée bonne nouvelle." Tiens, un coin de bleu dans le ciel sombre. Pour l'instant !
"La baisse des prix sur un an s'accentue en juin", selon cette agence de presse, ne signifie donc pas que les prix ont baissé sur un an: ça arracherait
L'impertinence de la presse est-elle exclusive de l'honnêteté ?
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