B. de la Villardière élu président du "Press Club"
Le Press Club, co-fondé en 1986 par des journalistes (Emmanuel de La Taille et Jean-Claude Bourret) avec les entrepreneurs Paul Dubrule et Gérard Pélisson (co-fondateurs du Groupe Accor), est à la fois la maison des journalistes et une plate-forme de débats, de rencontres et de services pour les entreprises. En somme, un lieu de rencontres entre les pouvoirs politiques et économiques : « C'est plutôt un lieu de fréquentations. Les contacts sont essentiels pour un journaliste».C'est ainsi que le club organise six à huit conférences par mois autour d'intervenants prestigieux, outre des « déjeuners tables d'hôtes » permettant, deux fois par mois, d'échanger des cartes de visite.
Côté entreprises, les membres y trouvent leur compte.
Outre des rapports privilégiés avec les journalistes, les dirigeants bénéficient des salons pour monter leurs conférences de presse. Mieux, un véritable studio de télévision leur est réservé pour suivre des stages de « médiatraining ». Prix de la prestation : 1 500 euros la demi-journée. Bien plus quand le « coach » n'est autre que Bernard de la Villardière, de M6, Damien Givelet (LCI) ou, dans le service public, Olivier Galzi (France 2). Des liens entre journalistes et entreprises utiles en cas de crise. Suite à l'incarcération, en 1994, de Didier Pineau-Valencienne, alors président de Schneider, le club organise une conférence de presse pour lui venir en aide. Une solidarité chère à Emmanuel de la Taille, qui écrit sur le site Web de l'association que « le Press Club, c'est l'ONU ! »
Bernard Berger de La Villardière (1958, non noble), rédacteur en chef et présentateur d’ « Enquête Exclusive » sur M6, a été élu Président de l’Association des Journalistes du Press Club de France. Poste qu’il a déjà occupé entre 2001 et 2004.
Il est également Président de sa société de Production Ligne de Front, propriétaire du site Internet d'information lesinfos.com et administrateur du Centre de Formation des Journalistes.
Bernard de La Villardière est aussi ancien président de l'association « Solidarité » et membre du Conseil d'administration de plusieurs institutions, tels « Innocence en danger », Action contre la faim (ONG ACF), Fondation Suez, Club des Vigilants (think-tank créé par Marc Ullmann, Roger Fauroux et Jean-Claude Paye en 1999), Institut de Relations Internationales et Stratégiques (fondateur et président, Pascal Boniface est ancien conseiller des ministres Jean-Pierre Chevènement et Pierre Joxe).
En 2002, lors de la campagne présidentielle, Bayrou se montra agressif avec des journalistes, dont La Villardière qui répliqua que sa stratégie de candidat de s'en prendre aux journalistes était démagogique et lepeniste. Dans un entretien, il ajouta que la campagne de Bayrou, déjà à cette époque, avait été « assez détestable »
Bernard de La Villardière est entouré d’un Bureau Exécutif où l’on retrouve :
Carole Bellemare (Le Figaro), Romain Desarbres (RMC Info), Florence Duprat (BFM TV), Karine Fauvet (LCI), Paul Lefèvre (W9 / Planète Justice), Emmanuel Maubert (Europe 1), Dominique de Montvalon (Le Parisien), Jacques Pessis (Le Figaro), Pierre Rancé (Europe 1), et Michèle Stouvenot (Le Journal du Dimanche).
Michel Fernet (Groupe Accor), Président Directeur Général du Press Club, a par ailleurs été réélu à l’unanimité Secrétaire Général de l’Association, en charge de la gestion opérationnelle du Club et de ses 1500 membres, journalistes et entreprises.
Vous avez dit scandale
L’élection du nouveau président, Bernard de La Villardière, à la suite d’Olivier Galzi, suscite quelques aigreurs.
1. L’élection, traditionnellement, se fait à deux niveaux : 600 journalistes de l’association votent pour le Conseil d’Administration composé de 50 membres mais, là où le bât blesse, c’est qu’on doit rayer les noms que l’on ne souhaite pas, on élimine au lieu d’élire, c’est un vote négatif. Tout scrutin n'est-il pas un choix ? Rien de neuf propre à cette élection 2009.
2. Les dix membres qui ont obtenu le plus de voix composent le bureau exécutif et, selon les statuts, ce sont eux qui élisent le président. Suffrage indirect, comme au Sénat.
La tradition, depuis vingt-trois ans et jamais démentie, veut que les candidats se fassent connaître avant le vote des adhérents, ce qu’ont fait André Bercoff (ci-contre à gauche, né en 1940 à Beyrouth, proche d’Eric Besson, les Progressistes et président du club en 2005) et Olivier Galzi (ci-contre à gauche, né en 1971 à Tunis). Or, Bernard de La Villardière s’est présenté après que les journalistes ont désigné leur Conseil d’Administration. Il a donc tout procédé habilement. Les candidatures de dernière heure sont par ailleurs suscitées par les difficultés des votants à s'entendre sur un candidat déclaré. Les statuts permettent cette lecture du système électif.
Cette découverte constituerait une faille depuis plus de 25 ans.
Le Press Club, co-fondé en 1986 par des journalistes (Emmanuel de La Taille et Jean-Claude Bourret) avec les entrepreneurs Paul Dubrule et Gérard Pélisson (co-fondateurs du Groupe Accor), est à la fois la maison des journalistes et une plate-forme de débats, de rencontres et de services pour les entreprises. En somme, un lieu de rencontres entre les pouvoirs politiques et économiques : « C'est plutôt un lieu de fréquentations. Les contacts sont essentiels pour un journaliste».C'est ainsi que le club organise six à huit conférences par mois autour d'intervenants prestigieux, outre des « déjeuners tables d'hôtes » permettant, deux fois par mois, d'échanger des cartes de visite.
Côté entreprises, les membres y trouvent leur compte.
Outre des rapports privilégiés avec les journalistes, les dirigeants bénéficient des salons pour monter leurs conférences de presse. Mieux, un véritable studio de télévision leur est réservé pour suivre des stages de « médiatraining ». Prix de la prestation : 1 500 euros la demi-journée. Bien plus quand le « coach » n'est autre que Bernard de la Villardière, de M6, Damien Givelet (LCI) ou, dans le service public, Olivier Galzi (France 2). Des liens entre journalistes et entreprises utiles en cas de crise. Suite à l'incarcération, en 1994, de Didier Pineau-Valencienne, alors président de Schneider, le club organise une conférence de presse pour lui venir en aide. Une solidarité chère à Emmanuel de la Taille, qui écrit sur le site Web de l'association que « le Press Club, c'est l'ONU ! »
Bernard Berger de La Villardière (1958, non noble), rédacteur en chef et présentateur d’ « Enquête Exclusive » sur M6, a été élu Président de l’Association des Journalistes du Press Club de France. Poste qu’il a déjà occupé entre 2001 et 2004.
Il est également Président de sa société de Production Ligne de Front, propriétaire du site Internet d'information lesinfos.com et administrateur du Centre de Formation des Journalistes.
Bernard de La Villardière est aussi ancien président de l'association « Solidarité » et membre du Conseil d'administration de plusieurs institutions, tels « Innocence en danger », Action contre la faim (ONG ACF), Fondation Suez, Club des Vigilants (think-tank créé par Marc Ullmann, Roger Fauroux et Jean-Claude Paye en 1999), Institut de Relations Internationales et Stratégiques (fondateur et président, Pascal Boniface est ancien conseiller des ministres Jean-Pierre Chevènement et Pierre Joxe).
En 2002, lors de la campagne présidentielle, Bayrou se montra agressif avec des journalistes, dont La Villardière qui répliqua que sa stratégie de candidat de s'en prendre aux journalistes était démagogique et lepeniste. Dans un entretien, il ajouta que la campagne de Bayrou, déjà à cette époque, avait été « assez détestable »
Bernard de La Villardière est entouré d’un Bureau Exécutif où l’on retrouve :
Carole Bellemare (Le Figaro), Romain Desarbres (RMC Info), Florence Duprat (BFM TV), Karine Fauvet (LCI), Paul Lefèvre (W9 / Planète Justice), Emmanuel Maubert (Europe 1), Dominique de Montvalon (Le Parisien), Jacques Pessis (Le Figaro), Pierre Rancé (Europe 1), et Michèle Stouvenot (Le Journal du Dimanche).
Michel Fernet (Groupe Accor), Président Directeur Général du Press Club, a par ailleurs été réélu à l’unanimité Secrétaire Général de l’Association, en charge de la gestion opérationnelle du Club et de ses 1500 membres, journalistes et entreprises.
Vous avez dit scandale
L’élection du nouveau président, Bernard de La Villardière, à la suite d’Olivier Galzi, suscite quelques aigreurs.
1. L’élection, traditionnellement, se fait à deux niveaux : 600 journalistes de l’association votent pour le Conseil d’Administration composé de 50 membres mais, là où le bât blesse, c’est qu’on doit rayer les noms que l’on ne souhaite pas, on élimine au lieu d’élire, c’est un vote négatif. Tout scrutin n'est-il pas un choix ? Rien de neuf propre à cette élection 2009.
2. Les dix membres qui ont obtenu le plus de voix composent le bureau exécutif et, selon les statuts, ce sont eux qui élisent le président. Suffrage indirect, comme au Sénat.
La tradition, depuis vingt-trois ans et jamais démentie, veut que les candidats se fassent connaître avant le vote des adhérents, ce qu’ont fait André Bercoff (ci-contre à gauche, né en 1940 à Beyrouth, proche d’Eric Besson, les Progressistes et président du club en 2005) et Olivier Galzi (ci-contre à gauche, né en 1971 à Tunis). Or, Bernard de La Villardière s’est présenté après que les journalistes ont désigné leur Conseil d’Administration. Il a donc tout procédé habilement. Les candidatures de dernière heure sont par ailleurs suscitées par les difficultés des votants à s'entendre sur un candidat déclaré. Les statuts permettent cette lecture du système électif.
Cette découverte constituerait une faille depuis plus de 25 ans.
Sinon,« une oasis de bienveillance dans un monde de méfiance et d'hostilité réciproque », selon Emmanuel de La Taille.
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