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dimanche 15 mars 2020

Coronavirus : six présidents de région ont appelé au report des élections municipales

Le pouvoir personnel rend Macron sourd

Suite logique de l'annonce du passage à la phase 3 des restrictions de la vie sociale par E. Philippe, samedi, en lien avec l'épidémie de coronavirus

une partie de la classe politique a exigé le report des élections. 
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Le premier tour a finalement bien lieu ce dimanche, sous haute sécurité.

Le premier tour des élections municipales a donc bien lieu ce dimanche 15 mars.
Les bureaux de vote ont ouvert en métropole à 8h. Certains seront fermés une heure plus tard, non pas à 19h, mais à 20h00.
Les interrogations sur le maintien du scrutin ont infesté la campagne jusque tard dans la nuit, alors que l'Edouard avait annoncé un peu plus tôt la fermeture de tous les lieux accueillant du public non indispensable à la vie du pays pour éviter la propagation du Coronavirus. Suite à l'intervention du premier ministre, une partie de la classe politique - dont six présidents de région - avait demandé le report des élections.

Outre Xavier Bertrand (Hauts de France), Renaud Muselier (Provence-Alpes-Côte d'Azur et par ailleurs président de l'association des régions de France), Gilles Simeoni (Corse), Valérie Pécresse (Ile-de-France), deux autres présidents de région ont appelé à un report du scrutin.
"Si la situation sanitaire s’est à ce point aggravée entre jeudi et aujourd’hui au point de fermer la quasi-totalité des commerces, ces élections municipales n’ont pas de sens, a fait valoir le président de la région Normandie, fidèle à LR.. Elles doivent être reportées car elles vont s’avérer faussées", le centriste Hervé Morin
"Au vu des dernières déclarations du premier ministre Edouard Philippe et de l’inquiétude grandissante de la population, j’estime qu’il est plus sage de reporter les élections municipales", a aussi lancé la présidente de la région Occitanie, la socialiste Carole Delga.

Risque de chute significative de la participation et de la légitimité du scrutin
  
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Sans attendre le second tour, le 22 mars, quand la situation se sera encore sérieusement dégradée, la quasi-totalité de la classe politique, dont plusieurs dirigeants d'exécutifs locaux ont mis en garde Macron. 
Renaud Muselier, président (LR) de la Région Sud, écrit : "Il était légitime de maintenir le souffle démocratique de notre Nation! Mais ce soir, face aux faits, il devient raisonnable, cohérent et même nécessaire de reporter le scrutin.


Même appel au sens des responsabilités de la part de François Bayrou, le maire (MoDem) de Pau, qui a plaidé jeudi pour le report, réitérant samedi sa demande auprès du chef de l'Etat.

Les partis sont divisés

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A l’inverse et sans surprise, "le temps" est "au respect des consignes prévues pour le déroulé d'un vote sûr, " selon le président de la région Bretagne, le socialiste Loïg Chesnais-Girard, qu i a succédé à Le Drian lorsque celui-ci s'est maintenu au côté de Macron. "Marquage au sol, file organisée, aucun bar, aucun resto n'offrira autant de distance entre chacun", a-t-il souligné dimanche matin sur Twitter.

Côté opposition, Eric Coquerel a lui aussi dénoncé le maintien. "Dire que les Français ne prennent pas assez conscience du danger et dans le même temps augmenter les risques de propagation est une faute", a ajouté le député LFI de Seine-Saint-Denis (Saint-Ouen)

"Avoir maintenu les élections municipales dans ces conditions est une aberration, " a également estimé sur Twitter le sénateur LR Philippe Dallier, dans le même département, par ailleurs premier vice-président du Sénat


Après avoir exhorté à ne pas avoir peur, Macron s'est entêté


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Mise en danger des électeurs et des scrutateurs
(noter que l'une des trois porte des gants de... jardinage)
Samedi en fin de soirée, l'Elysée a confirmé qu'il maintient sa ligne, affirmant, conformément à sa déclaration de jeudi soir, que "le premier tour du scrutin aura lieu demain". "Le Président a pris sa décision jeudi après avoir consulté l'ensemble des responsables politiques et après avoir eu l'assurance, par le comité scientifique [tout est dit, mais la responsabilité n'est pas sienne: Macron n' "assume" plus ! 
Depuis, le pouvoir - et sa presse aux ordres - nous serinent [retranché derrière avec "la science" et "les scientifiques"...] que ce scrutin peut se dérouler sans risques pour les Français. Protéger les Français et maintenir l'unité du pays ont été les deux principes qui ont guidé son action", n'a pas hésité à assuré l'Elysée. "

Et de polémiquer pour dissimuler indécision et division au sommet. Sans livrer les noms, un proche anonymé du président s'est encore agacé à contre-jour : "Ce sont les mêmes qui ont réclamé le maintien à tout prix jeudi, sur un ton parfois menaçant, qui demandent à présent l'annulation à la veille... Il faut être sérieux, à défaut d'être cohérent". 

"Bien que deux réunions se soient tenues autour du premier ministre, je tiens à souligner ce soir (samedi) que le Parti socialiste n'a jamais été consulté quant à un éventuel report des élections", a lâché Olivier Faure, dans une lettre ouverte. 
Le premier secrétaire du Parti socialiste ajoute: "Nous nous interrogeons sur la transparence dont le gouvernement a jusqu'ici fait preuve (...) Cette gestion erratique crée les conditions d'une remise en cause du rendez-vous démocratique qui doit se tenir demain. Si le gouvernement a d'ores et déjà pris la décision de reporter le second tour, il est alors inconséquent d'avoir maintenu le premier !". 
Même dans la majorité, la question du maintien des élections a fait débat jusqu’à tard, samedi soir, y compris du premier tour. Selon une information de RTL, "après la déclaration d'Edouard Philippe, de hauts responsables de la majorité - tout aussi courageusement encagoulés, si "hauts responsables" puissent-ils être, outre François Bayrou, invoqué "l'urgence sanitaire", ont demandé à Macron l’annulation du premier tour et le report des élections municipales.
En vain...

Dans le même temps, plusieurs médecins ont adressé une lettre ouverte au président de la République pour demander, eux aussi, le report des élections municipales "dans une démarche de protection de la santé de chacun de nos concitoyens"
En vain...

Pour Macron, les responsables de la propagation de la contamination sont d'ores et déjà les Français et ses détracteurs...

3 commentaires:

  1. Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué dimanche qu'il demanderait "sans doute mardi" leur avis aux experts scientifiques dans la crise du coronavirus sur l'opportunité de tenir le second tour des élections municipales, prévu le 22 mars.

    Qui sont ces experts de l'ombre qui décident, un président et un gouvernement bis après un conseil constitutionnel et toutes les couches qui se superposent ..........

    Lisa

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    1. Daisy Dheurmars 16, 2020

      Sortez-les de l'anonymat ! Un medecin urgentiste comme Matthias Wargon est-il un scientifique parce que mari d'Emmanuelle, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire?

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  2. L'objectif est de s'appuyer sur les recommandations du Conseil scientifique avant de prendre quelque décision politique que ce soit nous chante le président incapable d'être logique avec lui même.
    Minus grand specialiste du 49.3 n'a écouté personne ......

    Et aujourd'hui il nous la joue décision collégiale.

    Qu'il retourne chez rotshild parce que pour gouverner un pays, il n'a pas ce qu'il faut ..........

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