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mercredi 18 mars 2020

Coronavirus : le comité scientifique a enfin conseillé le confinement radical de la population

Combien de morts sur la conscience de ces "scientifiques" arrogants?

Carabistouille de plus : Agnès Buzyn connaissait le risque de pandémie, mais ses conseillers croyaient à une "grippette"?

Le président du Conseil scientifique sur le Covid-19, Jean-François Delfraissy, encadré par le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de la Santé Olivier Véran, le 13 mars 2020 à Beauvau.
Dans l'anonymat le plus épais,
ce "comité scientifique" a fait marche-arrière : assume-t-il sa faute ? Evidemment non. Si ces sommités se sont résolues au confinement de la population, c'est que les Français sont insouciants et indisciplinés...

Mis sur pied il y a une semaine seulement, pour éclairer (sic) "en toute indépendance" les décisions du politique dans la gestion de l'épidémie - va-t-on enfin parler de "pandémie" ? -  de Covid-19, le comité scientifique présidé par Jean-François Delfraissy (ci-dessus au centre) a recommandé le confinement de la population et le report du deuxième tour des élections municipales.
L'AFP ne cite jamais Macron lorsque l'information ne le flatte pas. Ainsi cette agence désigne-t-elle le ministre-fusible à la Santé, Olivier Véran, seul responsable de la constitution et de l'installation de ce comité scientifique de fantômes présidé par le professeur Jean-Francois Delfraissy, 72 ans en avril prochain, immunologue et président du Comité consultatif national d'éthique (depuis 2016)Ce comité  a rendu publics ses avis mardi matin et les décisions ont été prises dans l'immédiateté: elles ont pris effet à 12h00.  
Qui sont les 11 membres de ce comité Théodule ?
"Ce comité compte un président et dix membres, dont deux femmes. Il réunit majoritairement des médecins, mais aussi une anthropologue et un sociologue. Jean-François Delfraissy, 71 ans, préside ce conseil. Ce spécialiste de l’immunologie est président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) depuis 2016 et a donc l’habitude d’être consulté par les autorités politiques sur des questions liant santé, éthique et société. Il a aussi dirigé l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) à partir de 2005. Jean-François Delfraissy avait déjà été sollicité par le gouvernement lors d’une épidémie. C’était en 2014, pour Ebola. Le médecin avait alors la " 'task force' interministérielle Ebola", précise l'Inserm sur sa biographie."Les membres du comité qu’il dirige sont majoritairement des experts en épidémiologie et en infectiologie. Ils "ont été choisis pour leur expertise reconnue sur le sujet, dans une approche multidisciplinaire", a assuré Olivier Véran ce mardi lors d’une conférence de presse téléphonique. Denis Malvy est spécialiste des maladies tropicales à Bordeaux [il n'accueille pourtant pas les malades porteurs du virus transportés d'Alsace vers Marseille et Toulon], Didier Raoult, 68 ans, a mené le premier test clinique à l’hydroxychloroquine (sur 24 volontaires traités à la la nivaquine, un médicament à base de chloroquine) contre le coronavirus à Marseille et Yazdan Yazdanpanah est chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Bichat de Paris. C’est un des premiers hôpitaux français à avoir accueilli des patients infectés par le Covid-19. Il est également expert auprès de l’OMS.Le comité comprend aussi le virologue Bruno Lina, directeur du Centre national de référence de la grippe à Lyon, l’épidémiologiste de l’Institut Pasteur Arnaud Fontanet, Lila Bouadma, médecin spécialisée en réanimation, et le médecin de ville Pierre-Louis Druais, fondateur du Collège de la médecine générale.Il y a aussi un épidémiologiste modélisateur, Simon Cauchemez. Enfin, deux chercheurs en sciences sociales viennent compléter cette équipe et lui apporter une touche « interdisciplinaire » : l’anthropologue Laetitia Atlani-Duault, qui a fait une thèse sur la prévention du VIH, et le sociologue Daniel Benamouzig, spécialisé en politique et économie de la santé.
Quel bilan a sept jours de prise en compte du virus ?

Le coronavirus, ni une "grippette", ni une "grippounette"


"Une étude de chercheurs chinois publiée dans 'The New England Journal of Medicine' le 28 février dernier précise les caractéristiques de la pneumonie virale chinoise. Bilan : un profil clinique très éloigné de la grippe saisonnière et qui préoccupe les infectiologues.
Les adorateurs de "la Science" quibien que  médecins, prétendaient il y a encore deux mois qu'ils auraient raison de cette grippette ont changé de ton. "Quand le premier patient chinois a été diagnostiqué positif au coronavirus, l'un de ces savants recommanda à un confrère : "n’oublie pas de dire aux infirmières que c’est une grippounette !". Aujourd’hui, il fait partie des plus inquiets", raconte le professeur Gilles Pialoux, chef de service de l’unité des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon (Paris XXe).
Et pour cause, en Italie c’est l’hécatombe avec plusieurs centaines de morts pour quelques milliers de cas seulement. Avec, en Italie, plus de 4 % de taux de mortalité nous sommes loin, très loin des taux de 0.1 % de la grippe classique. Le système hospitalier est saturé en Italie qui demande le secours de la France et de l’Allemagne. "Envoyez-nous des respirateurs »… réponse ? « Désolé on les garde pour nous, nous n’en avons pas non plus assez"C'est la Chine qui manifeste sa solidarité, tandis que les deux pays frères européens sollicités répondent par la fermeture de leurs frontières...
Promise à l'édification du "monde nouveau" de Macon, la "société civile" ne tient pas le coup 

Alors que la ministre LREM Agnès Buzyn a déserté son ministère en pleine préparation de "guerre" au Covid-19, pour reprendre le flambeau agité du LREM Benjamin Griveaux - meilleur choix du président Macron - et mettre plutôt la main sur la mairie socialiste de Paris aux municipales, le comité scientifique indépendant installé le 10 mars par le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran, pour éclairer la décision politique en matière de lutte contre le Covid-19, n'a qu'un avis consultatif.  
L'ex-banquier se retranche sans cesse derrière cette équipe de foot de Ligue 2, mais lui seul est habilité à prendre les bonnes décisions en temps et en heure : n'était-il pas, jusqu'à l'apparition des difficultés, le "maître des horloges"?

Mais Macron avec, derrière lui, ses fantassins le désigne comme responsable des annonces gouvernementales de la semaine passée, quand le chef de guerre vantait sa politique de "freinage" de la propagation du virus mortel sur la base des "recommandations graduées" de cet aéropage de "scientifiques": " plan blanc" à l'hôpital, isolement des personnes âgées (de plus de 70 ans, puis de 65 et 60 ans à mesure que cette élite prend acte de son incompétence), interdiction des rassemblements de 100 personnes et plus (après avoir placé la barre très haute à 5.000, puis à 1.000, par ignorance), fermeture des écoles, crèches, universités, annulation du second tour des élections municipales et confinement à la maison pour l'immense majorité des Français.

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