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lundi 23 mars 2020

Coronavirus: le professeur Yves Lévy, époux Buzyn, au coeur du boycottage de la chloroquine et du professeur Raoult

Sa dispute avec le professeur Raoult a-t-elle fait des morts dans le monde ?

Ce conflit de personnes expliquerait pourquoi les travaux du Marseillais sur la chloroquine ont été qualifiés de fake news sur le site du gouvernement… 

Mais qui est le professeur Raoult, possible vainqueur du Coronavirus ?

Le journaliste Hervé Vaudoit le connaît suffisamment pour témoigner
Covid-19 oblige, l’infectiologue Didier Raoult est au centre de toutes les conversations en France et dans le monde. Je fais partie des rares journalistes qui le connaissent bien et suivent son parcours (j’ai même écrit un livre sur son hôpital et les recherches sur les maladies infectieuses)..

Portrait d’un médecin aussi génial qu’original.
Avec sa crinière blanche, sa barbe broussailleuse et ses chemises improbables dissimulées sous sa blouse blanche réglementaire, le professeur Didier Raoult n’a pas franchement la tête de l’emploi. Et? à Paris, il fait tache... Ses collègues bien en cour le prennent d'ailleurs de haut. Sous ses airs de troubadour revenu de Woodstock en combi Volkswagen, se cache pourtant l’un des tout meilleurs scientifiques français et l’un des chercheurs les plus cités au monde. Las ! La piste thérapeutique qu’il a présentée pour combattre le Covid 19 a été qualifiée de "fake news" sur le site du ministère de la Santé il y a 3 semaines. Mais le ton du gouvernement et de la communauté scientifique est en train de changer. Ce revirement a toutefois tardé, faisant des victimes de trop.

L’IHU Méditerranée Infection : une équipe de chercheurs de renommée mondiale!
Même s’ils collectionnent découvertes, récompenses et publications prestigieuses depuis plus de 30 ans, Didier Raoult et son équipe ont parfois du mal à être pris au sérieux en haut lieu. Mais son âpreté au combat lui permet souvent de rafler la mise au nez et à la barbe de ses détracteurs. L’épidémie de coronavirus en sera-t-elle une nouvelle illustration ?

Révélé au grand public par ses chroniques dans 'Le Point' et quelques livres à succès (1), le professeur Didier Raoult est avant tout un infectiologue et un virologue de réputation internationale. Sa carrière hors-normes, il l’a d’abord construite sur la recherche, avec à son crédit quelques découvertes majeures comme les virus géants (mimivirus, marseillevirus…), l’identification de plus d’une centaine de nouvelles bactéries pathogènes ou la mise en évidence du rôle de certains micro-organismes dans des maladies comme la fièvre Q, la maladie de Whiple, les endocardites ou les lymphomes non hodgkiniens. 
Mais Didier Raoult, c’est aussi et surtout un leader, un chef d’équipe – un chef de bande disent même certains de ses proches -, avec autour de lui une cohorte de scientifiques de très haut niveau qu’il a commencé à rassembler il y a plus de 35 ans et qui lui sont depuis restés fidèles. A ce noyau dur des débuts, il a toujours su ajouter de nouveaux talents, repérés au fil du temps parmi les étudiants qui se pressaient à ses cours et dans ses labos de la faculté de médecine de La Timone. Une réussite d’autant plus extraordinaire qu’elle ne s’est pas jouée à Paris, Washington, Londres ou Shanghai, mais bien à Marseille, où les équipes de chercheurs de niveau mondial ne sont tout de même pas légion.

Un parcours hors norme !
Né au Sénégal il y a 68 ans d’une mère infirmière et d’un père médecin militaire, Didier Raoult est devenu médecin plus par devoir que par passion. Débarqué à Marseille à l’âge de 10 ans, il en partira à 18 ans pour s’embarquer comme matelot sur un navire marchand, persuadé que son destin aurait le goût salé des aventures maritimes. Le temps de s’apercevoir que le travail en équipage gonfle les biceps, mais nourrit peu l’esprit, et le voilà de retour sur le Vieux-Port, la tête et l’ambition en berne. Son père, qui avait déjà conditionné son autorisation d’embarquer à l’obtention préalable du baccalauréat, lui met alors le marché en mains : c’est médecine ou rien. "J’avais un bac littéraire. Aujourd’hui, je ne pourrais même pas rentrer en fac de médecine avec", s’amuse-t-il aujourd’hui. Une fois dans la place, le jeune Raoult se passionne. Et développe, au fil de ses études, un goût prononcé pour la recherche et pour les maladies infectieuses et tropicales, qu’il découvre à la fac, puis durant son service militaire à Tahiti. 
Son premier labo de recherche, il le créé en 1984 après un premier exploit : la mise au point d’une procédure de mise en culture des bactéries très rapide et efficace. C’est avec cette "unité des rickettsies" qu’il commence à constituer son équipe. Michel Drancourt et Philippe Brouqui le rejoignent dès cette époque. Suivront Philippe Parola, Bernard La Scola, Jean-Marc Rolain, Pierre-Edouard Fournier, tous devenus professeurs - de ceux qu'on ne voit pas défiler sur les plateaux de radio ou de télévision parisiens - et tous investis dans le grand œuvre de Didier Raoult : l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, un des six IHU créés ces dix dernières années, aujourd’hui en pointe dans de très nombreux domaines de recherche. Dont, bien sûr, le coronavirus, avec les espoirs de traitement efficace nés des travaux des scientifiques chinois et de l’équipe de l’IHU marseillais.

À la tête d’un des 6 IHU créés en France !
Pour en arriver là, Raoult n’a jamais cessé de se battre. Primo parce qu’il aime ça. L’affrontement, la confrontation, la controverse… sont pour lui des contextes stimulants. Son talent, ses connaissances et sa capacité à faire travailler les gens ensemble lui ont souvent permis de triompher. Et la carapace qu’il s’est fabriquée au fil du temps l’a toujours protégé des critiques et des mises en cause. "Il a un niveau d’estime de soi très élevé et très stable", confie un de ses proches pour situer le personnage, souvent décrit comme arrogant, cassant, voire méprisant par ses détracteurs. Il est vrai que pas grand monde ne l’impressionne et qu’il ne prend guère de précautions pour dire ce qu’il pense des uns et des autres, surtout de celles et ceux qui disposent d’un pouvoir que lui juge exorbitant ou illégitime.

Résultat de recherche d'images pour "yves lévy agnes buzyn"Son IHU à peine inauguré, il s’est ainsi affronté à Yves Lévy, alors patron de l’INSERM, qui est aussi l’époux de la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn. En premières noces, elle a eu trois enfants de Pierre-François Veil, un des fils de Simone Veil.
Résultat : même s’il s’agit d’un des pôles de recherche les plus prolifiques du pays, Méditerranée Infection n’a pas le label Inserm. Pas plus qu’il n’a celui du CNRS , peu ou prou pour les mêmes raisons. Ce qui ne l’empêche pas de produire toujours de la bonne science. Et de donner ainsi des aigreurs d’estomac à tous ceux qui aimeraient le voir trébucher, à Paris mais aussi à Marseille, où son insolente réussite a toujours attisé les jalousies et entretenu les querelles de palais parmi les mandarins qui n’avaient ni son talent, ni ses capacités fédératrices, mais auraient adoré avoir ses moyens.

Une crédibilité internationale …


Didier Raoult s’est appuyé sur les travaux d’un de ses confrères chinois pour mettre au point un traitement qui a guéri la grande majorité des patients à qui il a été administré. Abonné aux revues scientifiques à comité de lecture les plus prestigieuses comme Nature ou Science, il y signe ou cosigne une centaine d’articles chaque année et figure ainsi systématiquement dans le trio de tête des chercheurs hexagonaux en termes de production scientifique. Sauf que son look, son franc-parler et son identité marseillaise l’ont toujours desservi. Lui s’en fiche comme d’une guigne. Car, quel que soit le sujet, les faits finissent souvent par lui donner raison, alors même que ses déclarations sont immédiatement battues en brèche par des armées de pseudo-experts. Qui ont peut-être du mal à admettre que des Marseillais puissent figurer parmi les meilleurs spécialistes mondiaux de l’infection.

Mal aimé en France
On l’a encore constaté fin février, lorsque Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un traitement potentiellement efficace contre le coronavirus. Utilisée depuis le milieu du XXe siècle dans le traitement du paludisme, cette molécule très bon marché pouvait-elle être une arme décisive contre une nouvelle maladie virale ? "Certainement pas !", ont affirmé en chœur tout une cohorte de médecins et experts autoproclamés à la radio et sur les plateaux de télévision. À commencer par le ministère de la Santé lui-même, qui a accolé l’étiquette "fake news" sur les annonces de Didier Raoult plus d’une journée durant, parce qu’un journaliste d’un grand quotidien national les avait qualifiées de la sorte. 
Trois semaines plus tard, patatras ! A accorder plus de valeur aux propos échangés devant les caméras qu’à l’analyse de l’un des infectiologues les plus réputés de la planète, le ministère de la Santé s’est littéralement pris les pieds dans le tapis. Tout comme le directeur général de l’assistance publique hôpitaux de Paris (APHP), qui n’avait pas de mots assez durs contre Didier Raoult fin février au micro des chaînes d’information en continu.

Une parade face au Covid 19 ?
Aujourd’hui, la prudence reste de mise en haut lieu, mais on se garde bien de formuler les mêmes commentaires méprisants. "Ce que je disais à ce moment-là n’a pas germé spontanément dans ma tête, sourit Didier Raoult. Cela s’appuyait sur deux choses : d’une part ma propre expérience, puisqu’ici, à Marseille, nous utilisons l’hydrxychloroquine dans le traitement des infections bactériennes depuis plus de 25 ans. D’autre part les travaux du professeur Zhong Nanshan, un de mes plus brillants confrères chinois, qui a évoqué l’efficacité de la chloroquine dans une conférence de presse le 17 février. » Sauf que, selon Raoult, "à Paris, ils ont beaucoup de mal à admettre que la France ne soit plus le phare de la science mondiale et que les chercheurs plus performants aujourd’hui, c’est en Asie du sud-est qu’on les trouve et plus en Occident." Les déclarations de l’infectiologue chinois n’ont d’ailleurs pas été relayées en France.

Un essai clinique plus tard, les résultats obtenus à l’IHU Méditerranée Infection recoupent ceux de Zhong Nanshan, confirmant ainsi l’efficacité de la chloroquine dans le traitement du coronavirus. Mieux : associée à un vieil antibiotique, l’azythromycine, la non moins vieille chloroquine a débarrassé du coronavirus plus 90% des personnes porteuses incluses dans l’essai clinique marseillais. "Et cette combinaison des deux molécules, c’est nous qui l’avons inventée !", souligne Didier Raoult, prêt à traiter tous les patients qu’on lui amènera pour finir de démontrer l’intérêt de ce cocktail médicamenteux.

Pourquoi a-t-il fallu en arriver là pour que cessent les critiques et que les autorités françaises considèrent enfin que ses déclarations avaient du sens ?

Guerre de positions

"Le problème, indique l’infectiologue, c’est qu’intellectuellement, ils ont du mal à admettre qu’une nouvelle maladie, un nouveau virus, puissent être traités efficacement par des molécules anciennes qui ne coûtent rien, et pas par une nouvelle prouesse de la recherche pharmaceutique, très chère et très compliquée à industrialiser."

Raoult sait de quoi il parle.
Depuis des années, il plaide pour une révision des modèles économiques de la santé, afin que l’ensemble des molécules existantes, créées pour la plupart au XXe siècle, soient considérées comme un patrimoine au service de l’humanité. "Ce n’est pas le cas aujourd’hui, se désole-t-il, car on abandonne les médicaments qui ne rapportent rien, même s’ils sont efficaces. C’est comme ça que plus aucun antibiotique n’est fabriqué en Occident et que nous avons régulièrement des pénuries sur des molécules très importantes, comme récemment la doxycycline, indisponible pendant 6 mois alors que nous en avons besoin au quotidien pour soigner les gens."

La question reste entière avec le coronavirus : si l’efficacité de la combinaison chloroquine/azythromycine se confirme, on pourra guérir tout le monde mais cela ne rapportera d’argent à personne. Un problème, vraiment ?

8 commentaires:

  1. Ceci explique cela, un couple avide de pouvoir et d'argent!

    Peu importe quelques milliers de morts et un pays exsangue!

    Dorment ils bien la nuit? Ben oui évidemment, ils sont de la race des tueurs!
    Fakenews sur la page du ministère de la santé. Si cela n'est pas une preuve de l'implication de ce couple machiavélique!
    Un couple de pro de la médecine?

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  2. Bon ben voilà annonce à 19 15 par le varan

    Le plaquenil autorisé uniquement en milieu hospitalier pour les malades hospitalisés selon une décision collegiole.........
    Donc quand un malade sera à moitié crevé, peut être qu'il aura droit à ses comprimés de plaquenil et seront ils associés à l'antibio?

    Concernant l'essai sur une grande échelle (de pompiers) uniquement du plaquenil sans association d'antibio!!!!

    Ils font tout pour ne pas valider le traitement du P.RAOULT.
    Ce sont des criminels.

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  3. Coronavirus: le Haut conseil de santé recommande de ne pas utiliser la chloroquine sauf cas graves

    AFP

    Le Haut conseil de santé publique recommande de ne pas utiliser l'antipaludique chloroquine, sauf pour des formes graves et sous surveillance médicale stricte, a affirmé le ministre de la Santé Olivier Véran lundi soir lors d'un point presse.


    De très nombreuses personnes se sont pressées lundi à Marseille, .....ce traitement à la chloroquine après des essais positifs, selon son équipe qui a publié ses résultats portant sur 24 patients.


    Voilà, le refrain est en marche.
    le Haut conseil de santé recommande de ne pas utiliser la chloroquine sauf cas graves
    Les résultats portant sur 24 patients. oui oui oui seulement 24 patients!

    Combien de décès en France en 24 heures?

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  4. En fait l'autorisation officielle d'emploi condamne les effets positifs de l'hydroxychloroquine car le remède du professeur Raoult fonctionne par diminution drastique de la charge virale et n'est donc efficace que sur des patients encore capables de respirer en autonomie.
    Si on l'administre à des patients sous respirateur c'est trop tard... On imagine donc déjà quelle est la conclusion voulue des autorités sur "inefficacité" de la chloroquine.

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  5. Ceci étant, sauf à avoir choisi une population cobaye âgée, combien de patients traités sur les 24 de l'étude auraient de toute façon guéris sans chloroquine ?
    Là est l'inconnue qui ne sera levée qu'avec une étude à grande échelle.

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  6. Oui c'est cela reflechissons, testons .........le patient aurait il guéri s'il avait pris du plaquenil associé à un vieil antibio

    A entendre tous ces jaloux avides de pouvoir
    Prendre 6 jours de plaquenil serait autrement plus dangereux que de crever pas asphyxie!

    A le pauvre il n'a pas pu guérir sans médicament, tant pis pour lui, il a perdu à la loterie de la vie!

    Les médecins sont là pour tenter de sauver les malades et encore plus lors d'une pandémie..........

    Les oncologues, ils font quoi? N'y vont ils pas à taton dans les perfusions, parfois ça marche, parfois ça ne marche pas et les effets indésirables, il n'y en a pas?

    Mais bon nombre préfèrent les plateaux de tv pour se faire remarquer et brosser la manche du pouvoir. Si jamais un poste était à pourvoir! On en est là.

    Ce matin michel drucker à la tv ..........Je lui ai fermé son clapet!

    Tous ces atermoiements sont révoltants voire criminels!

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  7. extrême-onction ou chloroquine, faudra choisir mais de toute façon c'est trop tard!

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  8. Bizarrement tous les commentaires sont anonymes: manque de courage ou de compétences????

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