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mercredi 11 mars 2020

Coronavirus: Macron s'en prend à l'Union européenne en la sommant de se mobiliser

L'arrogant Macron se décharge sur l'UE

Il réclame une coopération européenne contre le coronavirus

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"Face au coronavirus, ne laissons aucune place à la spéculation et à l’instabilité. L’Europe devra faire tout ce qui est nécessaire sur le plan sanitaire comme sur le plan économique", a osé revendiquer Macron, beau parleur, mais mauvais faiseur.
Face au Coronavirus, ne laissons aucune place à la spéculation et à l’instabilité. L’Europe devra faire tout ce qui est nécessaire sur le plan sanitaire comme sur le plan économique.

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Macron et ses homologues ont pourtant joué personnel pendant plusieurs semaines. 
La crise liée au virus a mis en évidence les éternelles divisions entre les 27 Etats de l’UE, et même provoqué plusieurs polémiques. "A chaque crise, cela saute aux yeux : l’Union européenne n’existe pas encore", a ainsi dénoncé ce jeudi l’eurodéputé de Place publique Raphaël Glucksmann.

Un manque de soutien à l’Italie
Pays du continent le plus touché par le Covid-19, avec déjà plus de 800 morts, l’Italie n’a pas vraiment pu compter sur le soutien de ses "partenaires" européens, des donneurs de leçons et champions auto-proclamés de la solidarité. 

Symbole de cet individualisme criminel, alors que les masques de protection sont depuis quelques jours en rupture de stock, c’est la Chine qui a r
écemment apporté son aide à l'Italie. La branche locale du constructeur chinois Xiami a annoncé le 5 mars sur Facebook l’envoi de dizaines de milliers de masques FFP au pays en quarantaine. "Nous sommes des vagues de la même mer, des feuilles du même arbre, des fleurs du même jardin", a commenté l'entreprise chinoise. 
Pékin devrait également envoyer des experts et du matériel, a annoncé le ministère chinois des Affaires étrangères.
Dai leader Ue ampio sostegno per le misure adottate dall’Italia per l’emergenza . Dobbiamo procedere con il massimo coordinamento. L’Europa adotti tutti gli strumenti necessari per proteggere la salute dei suoi cittadini e ridare respiro all’economia

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A l’inverse, plusieurs Etats européens comme l’Allemagne, la République Tchèque ou la France, ont décidé de pas exporter leur matériel de protection. "Nous devons être solidaires dans la répartition des masques de protection. Un blocage des exportations entre les Etats membres n’est pas dans l’esprit de l’Union européenne", a réagi sur Twitter la ministre belge de la Santé, Maggie De Block.

Des déclarations intempestives de la bécasse en chef du porte-parolat du gouvernement français ont également fait polémique sur les réseaux sociaux, puisque la presse institutionnelle est aseptisée. "L’Italie a pris des mesures qui n’ont pas permis d’enrayer l’épidémie", a raconté Sibeth Ndiaye mercredi. Une accusation dénoncée notamment par Michela Marzano. "Comment osez-vous ? Savez-vous que l’OMS recommande à la France de prendre des mesures comme en Italie ?", lui a répliqué la philosophe italienne et ancienne députée du centre-gauche.
La brêle a rétropédalé dare-dare, assurant que personne ne l'a encore compris...
Attention, ce n'est pas exactement ce que j'ai dit : je parlais uniquement des mesures initiales de contrôle de température et de la fermeture des frontières pour les vols en provenance de zones à risque. J'adresse par ailleurs tout mon soutien au peuple italien. https://twitter.com/BFMTV/status/1237724062916448257 

Le coronavirus a également attisé les tensions entre l’Italie et l’Autriche après la décision de quasi-fermeture de leur frontière commune.
"Que vaut le concept tant rabâché de "solidarité européenne", quand l’Union européenne n’est pas capable d’aider l’Italie ou la Grèce ?", a réagi Marine Le Pen sur Twitter.

Se satisfaisant en France d'une politique molle de "freinage" de la propagation, Macron a tenté de faire porter sa voix mardi 10 mars à 19h, depuis l'Elysée, alors qu'un nouveau bilan provisoire fait état de 33 décès et plus de 1.700 contaminations au coronavirus en France. Il a notamment évoqué les mesures prises par les Etats membres de l'Union européenne lors d'une réunion organisée un peu plus tôt entre les différents chefs d'Etats.
Il  a pris la parole en son palais pour avertir que le pays n'est, comme chacun sait, "qu'au début de l'épidémie".

Il a évoqué la réunion en visioconférence entre les chefs d'États de gouvernement des Etats membres, le président du Conseil européen, Charles Michel, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, et la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, pour "acter plusieurs décisions importantes quant à la crise de coronavirus qui touche les pays européens".

Coordination quotidienne des ministres de la santé
Les 27 ont prévu une coordination quotidienne sur le plan sanitaire entre tous les ministres européens de la Santé.

En matière d'équipements, une organisation commune est également prévue, notamment concernant les masques chirurgicaux et les respirateurs artificiels, "pour passer des marchés communs afin de limiter les manques et d'apporter une réponse collective", alors que certains services d'urgence italiens sont confrontés à de grandes difficultés.

Mise en place d'un conseil scientifique et un soutien en matière de recherche, soulignant que déjà plus de 100 millions d'euros avaient été dépensés dans des programmes de recherche.

Accompagnement des PME.
Sur les conséquences économiques et financières de l'épidémie, les réponses nationales nécessaires seront apportées pour "accompagner tous les secteurs touchés sur la plan économique, en particulier les PME."
"Tous ensemble, nous sommes prêts à prendre les décisions nécessaires, les mesures indispensables pour faire face à cette épidémie et à toutes les conséquences auxquelles elle peut donner lieu, et éviter toute forme d'instabilité financière", a-t-il poursuivi, tout en restant dans le flou, ajoutant d'ailleurs que que la BCE doit prendre à son tour la parole jeudi à ce sujet. Pour dissiper ce flou?

"Nous sommes prêts à utiliser tous les instruments qui sont nécessaires", avait lui-même déjà déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel, à l'issue du sommet européen extraordinaire en visioconférence. "Une application souple des règles de l'UE en particulier concernant les aides d'Etat et le Pacte de stabilité et de croissance (qui encadre les déficits budgétaires) sera nécessaire", a-t-il ajouté. Que fait-on pour savoir de quoi ils parlent tous ?

S'exprimant à ses côtés, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé la création d'un fonds d'investissement de 25 milliards d'euros pour amortir l'impact économique de la crise sanitaire, avec déblocage immédiat de 7,5 milliards. Aucune précision n'est donnée sur leur répartition état par état, entre 27...

Macron a annoncé un conseil physique pour le 26 mars prochain et poursuivre la coordination européenne. La menace économique que constitue le Coronavirus représente un défi majeur pour l’Union européenne. Dans la situation de crise du leadership qu'elle traverse, le bras cassé Macron ne va pas hésiter à faire le show.

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