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lundi 23 mars 2020

Confinement : les règles de livraison à domicile ont aussi changé...

Connaissez-vous ces nouvelles règles ?

Avec le confinement mis en place, les sorties doivent être limitées au maximum



Et pourtant, certaines professions continuent malgré tout leurs missions. C'est le cas de la vente de plats à emporter et de la livraison à domicile. Toutefois, pour protéger la santé des clients comme des livreurs, certaines règles ont été mises en place.

Le confinement mis en place pour lutter contre la propagation du coronavirus, ou Covid-19, a entraîné la fermeture des restaurants. Toutefois, les cuisines de certains établissements continuent de fonctionner, puisque la vente à emporter et la livraison à domicile sont toujours autorisées, du moins pour le moment. Résultat, si vous ne pouvez pas cuisiner, vous pouvez toujours vous faire livrer un bon petit plat. Cependant, de nouvelles règles ont été mises en place pour limiter les interactions entre les livreurs et les clients.

Sortir couvert et se faire livrer, mais sans contact

Un livreur à Toulouse le 16 mars 2020. Photo / Alain Pitton / NurPhoto / AFP

A ce sujet, le guide des précautions sanitaires mises en place par le ministère de l'Economie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics est "très clair" (sic), selon Courrier International (financé à sa création par Pierre Bergé et Guy de Wouters, proche de SOS Racisme, racheté en 2001 par groupe Le Monde et dirigé par un journaliste français, co-fondateur du site Rue89 qui appartient au groupe L'Obs détenu par Xavier Niel, Matthieu Pigasse, actionnaires principaux du groupe Le Monde...) qui cite Politico  : la livraison doit se faire "sans contact". Et ce, que ce soit entre les cuisiniers et les livreurs comme entre les livreurs et les clients. Concrètement, cela signifie que des zones de récupération ont été aménagées dans les établissements, comme dans certaines pharmacies. Les coursiers doivent y déposer leur sac avant de sortir, et c'est aux cuisiniers d'y déposer les repas. Les livreurs peuvent alors récupérer leur sac et enfourcher leur vélo ou leur moto en direction de votre domicile. 
Ici encore, pas de contact : votre commande sera déposée sur le pas de votre porte, le livreur actionnera la sonnette ou frappera pour signaler son arrivée, et repartira avant que vous n'ouvriez pour récupérer votre déjeuner ou votre dîner.

ENTENDRE comment les Italiens confinés depuis une semaine à Milan se font approvisionner en nourriture pour limiter les risques de contamination et de propagation du coronavirus. Certains accrochent donc un sac d'argent à la poignée de porte et n'ouvrent même plus.

Des désinfections systématiques

Toujours de façon à limiter au maximum la propagation du virus, qui peut survivre plusieurs heures sur les surfaces avec lesquelles il est en contact, les livreurs se doivent de désinfecter régulièrement leur matériel de livraison, à commencer par leur sac. Ces derniers se sont vu recommander le port de gants, qu'ils doivent changer entre chaque livraison. Les cuisiniers, eux, doivent en faire de même sur chaque surface qui serait en contact avec de la nourriture ou avec les emballages.

Du côté des clients, il est fortement recommandé de se laver les mains après avoir sorti les aliments de leurs emballages, de les transférer dans des assiettes propres, et d'utiliser vos propres couverts plutôt que ceux éventuellement fournis par les restaurants. De même, pas question de boire directement à la bouteille ou à la canette : utilisez des verres.

Une pratique à limiter.
En continuant à travailler pour livrer des plats, les livreurs prennent le risque de se faire contaminer au coronavirus. Plusieurs syndicats ont appelé à l'arrêt de cette activité. Alors, si vous pouvez éviter de passer commande, mieux vaut le faire, pour le bien de tous.
"On ne blague pas avec le Covid-19 : Amazon doit prendre ses responsabilités et demander à ses salariés de se confiner afin de limiter la propagation du virus !" Le mot d’ordre résume la mobilisation naissante parmi certains salariés français du leader mondial de la vente en ligne. Cette revendication est extraite d’un tract qui appelait à la grève et à un rassemblement sur le parking de l’entrepôt d’Amazon à Saran, près d’Orléans, de 11 heures à 15 heures, ce mercredi 18 mars. Il est soutenu par les syndicats CGT, SUD, UNSA, CFE-CGC et CAT (Confédération autonome du travail, dont la démarche syndicale est tournée vers un progrès social... durable).
Les livreurs Uber ou Deliveroo sont de la "chair à canon"


Alors que de nombreux pays européens ont mis en place des mesures de confinement, la livraison de repas à domicile reste autorisée. Certains, plus vertueux que les autres et qui ne se font pas livrer, à l'instar de l'écologiste Noël Mamère qui assurait se déplacer "à bicyclette" dans Paris mais s'était fait gauler à la descente d'un taxi : lien PaSiDupes -   souffrent avec ces travailleurs précaires qui courent des risques.

"Les pays font des sacrifices sans précédent pour lutter contre le coronavirus”, décrit le site Politico (groupe allemand Axel Springer: Bild (conservateur) et die Welt (social-démocrate, en Allemagne, et Télé Magazine ou et les sites auFeminin, marmiton.org, Santé AZ et des sites comparateurs, en France), pourtant, “renoncer au luxe de se faire livrer des hamburgers ou des sushis n’en fait pas partie”.
Lancé le 21 avril 2015 dans le but avoué de “secouer” la couverture journalistique de l’Union européenne, Politico est avant tout l’extension du site américain créé par deux signatures importantes du Washington Post, John F. Harris et Jim VandeHei, en 2007.
L’édition européenne, qui s’appuie sur une équipe de 70 personnes, se concentre sur la politique de l’Union européenne et de ses États membres, et a su attirer de belles plumes.
Une version papier est distribuée chaque semaine dans les capitales européennes. Politico propose également chaque mois des dossiers spéciaux.Cerise sur le gâteau de l'hypocrisie mercantile, depuis 2013, le Washington Post - qui détient 17 % du magazine en ligne Slate (créé par notamment par Jean-Marie Colombani, Johan Hufnagel et Jacques Attali, et financé par le baron Benjamin de Rothschild, protecteur de Macron) et qui a apporté à Obama et à Hillary Clinton des soutiens ouvertement partisans - est la propriété du milliardaire Jeff Bezos, fondateur et président-directeur général d'Amazon.
Partout en Europe, décrit ce média basé à Bruxelles, les rues sont vides. On demande aux individus de rester chez eux pour limiter la propagation du virus et les risques d’être contaminés. Tous les restaurants ont été fermés. Mais à Paris, à Milan et dans d’autres villes, les coursiers UberEats ou Deliveroo continuent d’arpenter les villes pour livrer de la nourriture. Certaines plateformes comme UberEats au Portugal ont même “réduit les frais de livraison pour attirer les clients". Peut-être aussi pour venir en aide aux personnes en situation de faiblesse, réduire les discriminations par l'argent et sauver des emplois, ce que Politico n'envisage pas... Deliveroo, de son côté, “a mis en place ce que l’on appelle des ‘livraisons sans contact’” entre le livreur et l’acheteur, ainsi plus rassuré. En fait, chaque partie, mais Politico n'y insiste pas non plus.

VOIR et ENTENDRE
l'un de ces vertueux en forme que Uber Eats peu contacter pour quelques livraisons citoyennes dans Paris ou Bègles:

Travailler pour conserver un revenu

Quid des livreurs ? s'inquiète l'altruiste Politico. Eux qui “sont en première ligne dans la crise du coronavirus, sont économiquement incités à continuer à travailler malgré les risques pour leur santé et celle des clients", répond Politico. Dans une grande majorité des cas, "ils n’ont pas d’autre choix que de continuer à travailler s’ils veulent conserver un revenu, car ils ne peuvent pas bénéficier d’indemnités de chômage ou de congés maladie". Ils ne bénéficient pas non plus du fameux abattement fiscal de 7.650 euros réservé aux journalistes... 

Lorenzo Righi  qui travaille pour Deliveroo, s’insurge ainsi (à ne pas confondre avec le joueur de foot de 71 ans): "Nous devons choisir entre rester à la maison et protéger notre santé, sans pouvoir payer le loyer et les factures, ou continuer à travailler mais en mettant notre santé en danger.” Une phrase longue de construction complexe (avec incise) qui a les relents d'une construction de journaliste bac+5 au-dessus de la moyenne...  Mais puisqu'il a droit au secret des sources, il peut témoigner comme un twitto :
Le coursier italien ne comprend pas pourquoi la livraison à domicile est encore autorisée?assure le journaliste. Après tout, recevoir chez soi des “sushis, pizzas et hamburgers ne constitue pas un service public essentiel comme les hôpitaux, les pompiers et les transports publics”.

Compassion pour les personnels ou hostilité aux applications de mise en contact d'utilisateurs avec des services de transport ?

Du côté des plateformes, on se défend en affirmant avoir pris des mesures. L'américain Uber a par exemple "déclaré offrir aux conducteurs et aux coursiers qui sont atteints du covid-19 ou qui sont en quarantaine, une compensation pour une période pouvant aller jusqu’à 14 jours. La société a également interrompu son service de covoiturage UberPool en France et au Royaume-Uni". En France, vers le 4 ou le 5 avril, c'est aux TPE que le gouvernement allouera une subvention de 1.500 euros en soutien de leur trésorerie. 

"Il y aura un avant et un après coronavirus"

Deliveroo, autre entreprise (britannique) de livraison de plats cuisinés, a déclaré mettre en place un “fond de secours” pour les coursiers malades et en quarantaine. Mais, témoigne Vincent Fournier (ou Pierre Durand), coursier à Paris, “nous sommes essentiellement de la chair à canon”. Concernant les gants, masques, gel ou lingettes, "Deliveroo n’a rien mis à notre disposition. Nous devons tout payer nous-mêmes".

Pour Salwa Toko, présidente du Conseil national du numérique en France interrogée par Politico, rapporte Courrier International, cette crise aura au moins permis de "remettre sur le devant de la scène le débat” autour de ces plateformes [elles sont en fait au centre d'une campagne politique à laquelle participent Politico et le groupe Le Monde]. "Optimiste", d'après les agitateurs compassionnels, elle assure : "Il y aura un avant et un après [coronavirus]." Comme dans les services de santé publique en France...


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