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jeudi 19 mars 2020

250 salariés de General Electric font valoir leur droit de retrait à Belfort

La grogne monte dans l'industrie 

General Electric à Belfort a dû suspendre  la production jusqu'à nouvel ordre

Résultat de recherche d'images pour "general electric belfort france"250 salariés ont exercé leur droit de retrait mardi en raison de la pandémie de coronavirus, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

Dans un document interne envoyé aux salariés, la direction du géant américain explique avoir "temporairement stoppé l'ensemble des activités de production pour évaluer et préparer une reprise d'activité dès que possible dans les meilleures conditions sanitaires».

Selon la CGT, les salariés sont en danger s'ils poursuivent le travailnombre d'ouvriers travaillant dans des ateliers où la proximité est forte. 


"De nous dépend le bon fonctionnement de nombreuses centrales électriques dans le monde"

Celles-ci "sont clef pour maintenir l'activité d'industries vitales pour nos concitoyens", fait valoir la direction dans le document.
"On est des bêtes à produire que l'on n'est pas capable de protéger", tonne pourtant Cyril Caritey, délégué syndical CGT du site belfortain.

Le syndicat réclame des mesures de chômage partiel et menace d'aller devant les tribunaux si des cas de Covid-19 se déclaraient. 
Une procédure judiciaire pour danger grave et imminent a déjà été lancée mardi matin.

General Electric emploie 4.300 salariés sur l'ensemble du Territoire-de-Belfort.

Les salariés de Punch Powerglide, fabricants de boîtes de vitesse à Strasbourg, appelés à exercer leur droit de retrait par la CGT et la CFDT, ont obtenu la "mise en activité partielle (de l'entreprise) dès (mercredi) jusqu'au 15 avril", ont annoncé les deux organisations syndicales dans un communiqué.

"Il y a des cas (de coronavirus) avérés dans l'usine, avec un de nos collègues en réanimation", avance Christophe Schuhmacher, délégué syndical CGT, précisant que "500 personnes (travaillaient) dans les ateliers" en étant "très inquiets".

En Moselle, la fédération du PCF a appelé l'Etat à prendre «ses responsabilités (...) en imposant l'arrêt des activités non essentielles dans le département" pour "préserver les salariés et renforcer l'efficacité du confinement dans l'intérêt de tous".

Lors d'une réunion mardi, la CGT du site ArcelorMittal de Florange a pour sa part jugé "irresponsable" (...) "la décision de la direction de continuer à faire tourner les lignes de production".

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