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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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lundi 30 avril 2007

La brutalité est socialiste: la preuve

Violence socialiste à l'Assemblée Nationale.
Vous n'y verrez pas Sa Cynique Majesté Royal, puisqu'elle n'y va quasiment pas...
En revanche, voici Hollande dans ses oeuvres:

Le Premier secrétaire du PS, François Hollande, donne le ton.
Cette absence de maßtrise le prédispose-t-il à un poste de responsabilités?

Et Jean-Christophe CambadĂ©lis (PS) est mĂȘme dangereux! Voyez plutĂŽt:

Il brandit le poing et le coup serait parti, si une main ne l'avait retenu.
Le voyez-vous au pouvoir? Garde des Sceaux?
Accuser le candidat UMP de ces faiblesses vous apparaĂźtera particuliĂšrement injuste et bas.
Hors hémicycle, voyez dans quel état se met Dominique Strauss-Kahn

Et c'est celui que Sa Cynique MajestĂ© Royal pressent pour ĂȘtre Premier ministre...





Allez, passez une bonne nuit!

dimanche 29 avril 2007

DĂ©bat Royal-Bayrou: Royal prĂȘte le flanc Ă  la critique

Une aventuriĂšre qui se cherche une personnalité 

Royal prĂȘte Ă  vendre son Ăąme (?) dans sa quĂȘte aux voix des Ă©lecteurs indĂ©cis.


La candidate PS essaie de sĂ©duire le PD de Bayrou, bien que son Parti DĂ©mocrate n'ait aucune rĂ©alitĂ©, en dehors de sa pauvre tĂȘte: ses amis ne sont pas intĂ©ressĂ©s par ce nouveau truc! Mais pour attirer les UDF Ă©garĂ©s qui n'ont pas encore fui le parti sabordĂ© par Bayrou , Royal prend le risque de se dĂ©gager du carcan du PS et affirmer son autonomie pour ne pas rendre compte du bilan des gouvernements dans lesquels elle a fait de la figuration.

Royal a fait état d'une possible virage: "Je ne suis pas une femme de dogme, je suis libre", prétend celle qui est prisonniÚre de l'opinion. Et tout cela sans bien sûr se prévaloir de son genre, sans brandir son sexe!
 Femme ou candidate, oui ou non ? Socialiste, oui ou non ?


Nicolas Sarkozy, en dĂ©placement avec Jean-Louis Borloo Ă  Valenciennes (Nord), a ironisĂ© sur la tenue de la rencontre Royal-Bayrou oĂč le mĂ©diatique a pris le pas sur le politique.

"C'est symbolique, il y en a deux dans un grand hÎtel parisien et nous deux sur le terrain. Moi, ce qui m'intéresse, c'est rencontrer les Français, ce ne sont pas les combines d'états-majors", a-t-il déclaré.


Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a parlé de "supercherie", Valérie Pécresse de "stratagÚme". "En matiÚre économique, SégolÚne Royal avait un comportement trÚs 'petite fille' vis-à-vis de son professeur et je ne pense pas que ça crédibilise sa candidature", a estimé la porte-parole de l'UMP.


Bayrou et Royal, qui avaient fait état -sans preuves- de pressions exercées par Nicolas Sarkozy sur la presse régionale et Canal+ qui ont démenti, avec indignation , lors de la mise en place des deux premiers cadres envisagés puis écartés pour ce débat, se sont prononcés pour une loi qui réglementerait la place des groupes financiers dans la presse.


Le sectaire quotidien LibĂ©ration, en mal de dĂ©vouement, publie samedi 28 une enquĂȘte oĂč il rappelle que Martin Bouygues, dont le groupe contrĂŽle TF1, Ă©tait le tĂ©moin de mariage du candidat de l'UMP. En toute objectivitĂ©, LibĂ©ration tait qu'il est la propriĂ©tĂ© d'un Rothschild, pour ne pas avoir Ă  tĂ©moigner qu'on peut Ă©tre dĂ©pendent du grand capital, mais libre... Un article qui dĂ©considĂšre donc le quotidien sauvĂ© d'une mort annoncĂ©e par ... un banquier !


Un analyste a estimĂ© que Sa Cynique MajestĂ© Royal Ă©tait encouragĂ©e Ă  la dĂ©magogie et contrainte de tenter le dĂ©bat avec le prĂ©sident de l'UDF. "C'est ce qu'il fallait faire pour qu'il y ait une chance que ça marche. Si elle ne fait pas ça, elle arrivera Ă  40%, peut-ĂȘtre 45, mais pas plus", a tentĂ© de justifier le politologue, Dominique ReyniĂ©, devant l'agence militante Reuters,


comme Yahoo! Et le grand capital socialiste dans tout cela?


L'arithmétique du respect socialiste des électeurs...

Giscard, UDF, soutient l'UMP Sarkozy

Il n'en manquera pas un seul?

L’ancien prĂ©sident de la RĂ©publique ValĂ©ry Giscard d'Estaing annonce son soutien au candidat UMP Ă  la prĂ©sidentielle, Nicolas Sarkozy, dans un entretien paru jeudi 19 avril dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. "Par les choix qu'il propose sans ambiguĂŻtĂ© aux Français, par son expĂ©rience de l'exercice du pouvoir et sa capacitĂ© de faire avancer les choses, par sa volontĂ© dĂ©clarĂ©e de dialogue, par l'existence d'une majoritĂ© sur laquelle il pourra s'appuyer et qui donne des signes encourageants de renouvellement, Nicolas Sarkozy est le seul Ă  rĂ©unir les conditions qui nous permettent de choisir raisonnablement notre futur prĂ©sident", dĂ©clare-t-il.

M. Giscard d'Estaing, fondateur de l'UDF, explique préférer M. Sarkozy à son ancien lieutenant François Bayrou, accusant le candidat centriste "d'entretenir l'incertitude, de flotter dans le vide entre des politiques évidemment différentes, et de s'appuyer sur des majorités impuissantes et fragiles".

Ce ralliement venu du centre s'ajoute à celui de Simone Veil, qui a déjà critiqué durement François Bayrou, en résumant sa pensée d'une formule : "Bayrou, c'est pire que tout". L'ancienne ministre UDF reste attentive sur le sujet de la proposition sarkozyste d'un ministÚre de l'immigration et de l'identité nationale.

François Bayrou est insultant avec ses anciens alliés politiques centristes. Interrogé mi-mars sur un potentiel ralliement de M. Giscard d'Estaing à Nicolas Sarkozy, M. Bayrou déclarait au Monde : "Franchement, ce n'est pas ce qui pourrait m'arriver de pire." Le candidat de l'UDF affirmait cependant avoir rencontré l'ancien président de la République un mois plus tÎt. "Il m'a dit : 'Vous avez raison sur toute la ligne, mais je ne crois pas que les Français soient mûrs'", racontait le charmant Bayrou.... Allez savoir ce qu'il y a de vrai dans ces propos fielleux... Ce qui est vrai, en revanche, c'est que Bayrou a basculé dans le 'bon' camp!

Le camp de la rumeur.

Mais comme il ferait bon vivre dans la France Royal-Bayrou !

Bayrou est mûr pour la 'république du respect' socialiste !

L'UDF Hervé Morin choisit Sarkozy 'sans hésitation'

'Royal n'est pas à la hauteur de la fonction présidentielle'

C'est l'apprĂ©ciation du chef de file des dĂ©putĂ©s UDF, HervĂ© Morin, qui annonce dans une interview Ă  l'hebdomadaire "L'Ă©veil de Pont-Audemer" Ă  paraĂźtre lundique "dans l'intĂ©rĂȘt du pays" il "votera sans hĂ©sitation Nicolas Sarkozy" le 6 mai . "J'estime que SĂ©golĂšne Royal n'est pas Ă  la hauteur de la fonction prĂ©sidentielle et reste enfermĂ©e dans un vieux systĂšme d'alliance entre les appareils du Parti communiste et de l'extrĂȘme gauche", explique H. Morin.

Estimant que la France "connaĂźt une crise profonde" et qu'elle "est Ă  la croisĂ©e des chemins", il fait valoir que "dans cette situation, il ne faut pas se tromper". "A mon sens, il est inconcevable quand on est responsable politique de s'abstenir. Il y a un moment oĂč il faut faire un choix", ajoute le prĂ©sident du groupe UDF Ă  l'AssemblĂ©e nationale.


Pour autant, relevant que "prÚs de 7 millions de Français ont entendu le message de François Bayrou" le 22 avril, le député de l'Eure affirme qu'il "continuera à défendre ce message lors des prochaines législatives". Depuis l'élimination au premier tour de François Bayrou de la course présidentielle, la majorité des députés UDF ont annoncé leur intention de voter en faveur du candidat de l'UMP le 6 mai.

Larrons en foire: le pseudo-débat Royal-Bayrou a eu lieu

Causette de Cosette avec le p'tit Bayrou
Une mascarade de dĂ©bat dont l'unique intĂ©rĂȘt Ă©taient la prĂ©sence de camĂ©ras... On observera que Bayrou n'a droit qu'Ă  un profil, mais que Sa Cynique MajestĂ© Royal bĂ©nĂ©ficie d'un trois-quart face... Son profil bourbonnien ferait-il trop monarchiste? Pourtant !...

Sur le fond? SĂ©golĂšne Royal a tenu samedi, en dĂ©pit des critiques de Nicolas Sarkozy, le dĂ©bat public qu'elle souhaitait avoir avec le centriste François Bayrou, dont les Ă©lecteurs dĂ©tiennent les clefs de l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Pour la crĂ©dibilitĂ©, elle rebaptisa ce pseudo- dĂ©bat, ‘dialogue’
 Les cinĂ©philes on d’ailleurs compris : ‘petit dialogue entre amis’

Ce dĂ©bat entre un battu du premier tour d'une Ă©lection prĂ©sidentielle et un candidat qualifiĂ© pour le second Ă©tait une premiĂšre sous la Ve RĂ©publique. Aucun candidat rĂ©publicain n’avait encore considĂ©rĂ© que ce type de simulacre de dĂ©bat avait quoi que ce fĂ»t d’un dĂ©bat dĂ©mocratique.

Lors de cette rencontre organisĂ©e, aprĂšs quelques tentatives de forcing auprĂšs des grandes chaĂźnes, ce sont BFM TV et RMC qui s’y sont finalement collĂ©es. Mais les deux dirigeants politiques n'ont pas clairement annoncĂ© une alliance politique en bonne et due forme pour le second tour, le 6 mai. Ce sera pour l’aprĂšs Ă©lection
 Pour plus de franchise ! Il serait en effet prĂ©maturĂ© de prendre ce risque insensĂ© de tromper l’électeur avant l’heure 


Mais les poignĂ©es de main, les sourires rĂ©ciproques et des plaisanteries Ă©changĂ©es sur un ton dĂ©tendu ont offert l'image d'un rapprochement possible. A tel point qu’ AndrĂ© Santini y a vu une ‘partouze’ ! "Nous ferons un bout de chemin ensemble", a dit Royal Ă  la fin d'une rencontre de prĂšs de deux heures qui s'est tenue dans un grand hĂŽtel parisien, oĂč les sans-papiers et autres sans-abri n’étaient plus conviĂ©s
.

"Quel que soit celui qui va ĂȘtre Ă©lu, il aura besoin de faire travailler ensemble des courants politiques diffĂ©rents", a prĂ©dit François Bayrou.

Le prĂ©sident de l'UDF a redit qu'Ă  titre personnel il n'avait pas encore dĂ©cidĂ© de son vote. "Je vais Ă©couter dans la semaine qui vient, et notamment le dĂ©bat" mercredi prochain entre SĂ©golĂšne Royal et Nicolas Sarkozy, a-t-il dit. Il peut toujours Ă©couter, il n’y a plus rien Ă  entendre : ses plus proches collaborateurs se sont lassĂ©s de ses mĂ©thodes de p’tit NapolĂ©on aux petits pieds et ont dĂ©sertĂ©. Est-il capable d’annoncer son vote personnel en faveur de Sarkozy ? Et peut-on le refuser ?...

Royal, en maĂźtresse du jeu, a repris le thĂšme cher Ă  François Bayrou de la destruction des institutions françaises. "L'affrontement bloc contre bloc, ça ne marche pas. C'est la France qui perd si on reste dans ce systĂšme", a-t-elle dit. Le retour Ă  la IV° RĂ©publique en catimini pour plus de dĂ©sordre participatif ? Les dĂ©putĂ©s adhĂšrent-ils Ă  ce sabordage ? Sont-ils prĂȘts aux 40 heures, pour des tĂąches qui ne sont pas les leurs, de flicage de la sociĂ©tĂ© nationale ?

La causette, placĂ©e aussitĂŽt en ligne par le servile de l'internet dĂ©jĂ  Ă©pinglĂ© par PaSiDupes, Yahoo!, a Ă©talĂ© leurs convergences sur l'Europe, les institutions, la sĂ©curitĂ©, et de grandes divergences sur le rĂŽle de l'Etat dans l'Ă©conomie et la dĂ©pense publique. Des dĂ©tails de l’Histoire que Sa Cynique MajestĂ© Royal veut marquer de son empreinte ?

La candidate PS a toutefois fait état d'une possible évolution : "Je ne suis pas une femme de dogme, je suis libre". Tout cela sans se prévaloir de son genre
 Femme ou candidate, oui ou non ?

samedi 28 avril 2007

Royal-Bayrou court-circuitent leurs bases

Royal fait fi de ses Ă©lecteurs

L’HumanitĂ© observe que le ‘dĂ©bat citoyen’, c’est bien fini !

Le journal communiste s'alarme de la dérive monarchique de Royal

"À part Jean-Luc MĂ©lenchon, les responsables socialistes font bloc derriĂšre SĂ©golĂšne Royal.

Les oeillades de plus en plus appuyĂ©es de SĂ©golĂšne Royal vers l’appareil centriste ont Ă©tĂ© diversement accueillies dans les rangs socialistes. Avant le premier tour, les soutiens de la candidate de la gauche n’avaient pas de mots assez durs pour fustiger l’initiative de Michel Rocard appelant Ă  une alliance au centre entre le Parti socialiste et l’UDF, proposition « inadmissible » revenant Ă  « tirer contre son camp », selon Pierre Mauroy, une dĂ©marche « immorale » pour Jack Lang.

Les 18,5 % obtenus par François Bayrou ont relĂ©guĂ© cette intransigeance au placard. François Rebsamen, codirecteur de campagne de SĂ©golĂšne Royal, [...] Idem pour Jean-Pierre ChevĂšnement (MRC), [... ] Jack Lang s’est occupĂ© Ă  rassurer les Ă©lecteurs de gauche inquiets de ce glissement Ă  droite : « Nous sommes un mouvement de gauche, clairement ancrĂ© Ă  gauche », et « il n’est pas question que le pacte prĂ©sidentiel (de SĂ©golĂšne Royal) soit altĂ©rĂ© ». Quant Ă  Laurent Fabius, le plus virulent avant le premier tour contre une alliance avec l’UDF qualifiĂ©e de « formation de droite dont les choix politiques sont contraires aux nĂŽtres »,

il s’est abstenu [courageusement] de commenter ces propositions. [PrĂ©conise-t-il le vote blanc au 2° tour?]

À l’inverse, Dominique Strauss-Kahn, qui s’était tenu Ă  la prudence avant le premier tour, a saluĂ© une « occasion historique de changer la donne » politique. Favorable Ă  un rapprochement de la gauche et du centre d’inspiration sociale dĂ©mocrate europĂ©enne qui efface le « vieux clivage d’hier », l’ancien ministre de l’Économie a appelĂ© Ă  bĂątir « la maison du renouveau », en reprenant le credo de François Bayrou pour « construire quelque chose de large dans lequel se retrouvent des gens assez diffĂ©rents ». Daniel Cohn-Bendit (Verts), soutien actif de SĂ©golĂšne Royal, a prĂȘchĂ© de son cĂŽtĂ© la « passerelle de valeurs entre la gauche et ce centre qui s’exprime en partie Ă  travers François Bayrou », selon lui.

Tous, pourtant, rĂ©cusent le terme d’« alliance » en bonne et due forme, qui « n’aurait pas de sens pour la prĂ©sidentielle », juge Jean-Marie Le Guen, proche de DSK.[...]

Pour Pierre Moscovici, une telle alliance sur le modĂšle de l’Olivier italien de Prodi, qu’il appelle de ses voeux dans le Nouvel Observateur, ne peut se faire qu’« Ă  terme ».

Seul vrai trublion au PS, Jean-Luc MĂ©lenchon rejette sur son blog une telle perspective, estimant que « Bayrou, c’est la droite ». Une stratĂ©gie qu’il pense perdante : « Croit-on que les 9 % de l’autre gauche (antilibĂ©rale - NDLR) nous sont acquis quoi qu’il arrive ? » Dans le Figaro, hier, il a rĂ©pĂ©tĂ© que, « pour la gauche, il n’y a pas de majoritĂ© possible avec Bayrou ».

Royal et Bayrou divisent la gauche

Les appareils PS et UDF ne prennent pas l’avis de la base

Au PS, l’ordre juste stalinien fait taire les critiques

Des personnalitĂ©s de la gauche de la gauche et de la gauche du PS ont murmurĂ© des critiques peu relayĂ©es par les mĂ©dias aux ordres, tandis que des soutiens de la candidate socialiste s’évertuent Ă  expliquer son initiative. Au lendemain de l'invitation lancĂ©e par Royal Ă  Bayrou, et Ă  ses Ă©lecteurs, Ă  la rejoindre, la construction d’une France "arc-en-ciel" oĂč des ministres UDF pourraient rejoindre une "majoritĂ© prĂ©sidentielle" est au point mort
 Seuls, les deux Ă©quipes rapprochĂ©es affichent un optimisme tout relatif !

Certes, les conseillers intéressés par un porte-feuille se décarcassent :

Dominique Strauss-Kahn a souhaité que Sa Cynique Majesté Royal et Fanfan Bayrou puissent "se parler" et sortir du "vieux clivage d'hier"... Celui de la IV° République n'est pourtant pas si vieux que nous en ayions oublié les méfaits! "S'il y a des convergences, je ne voudrais pas que mon pays perde cette occasion historique de faire que la donne change", a-t-il estimé sur Europe 1.

Jean-Pierre ChevĂšnement a soulignĂ© que Bayrou Ă©tait fait aux pattes ! Le fondateur du Mouvement rĂ©publicain et citoyen, ralliĂ© Ă  la candidate socialiste, a en effet remuĂ© le couteau dans la plaie du battu du 1er tour en rappelant que "François Bayrou est placĂ© devant ses responsabilitĂ©s". "Il faut qu'il soit un peu logique" avec sa campagne du premier tour pendant laquelle il a fortement critiquĂ© le projet de Nicolas Sarkozy, a expliquĂ© le maire de Belfort sur France 2. Ses nouveaux amis ne l’épargnent pas
 PiĂ©gĂ©, Bayrou !

Le clou du spectacle, c'est FrÚre François Rebsamen, codirecteur de campagne de la candidate, bien connu pour sa finesse ... Le stratÚge socialiste lùche le morceau! Alors que des responsables socialistes ont déploré que l'ouverture n'ait pas été discutée dans les instances du parti, il a répondu que "c'est la candidate qui fait les propositions"; et que mardi, "il y a eu un bureau politique, un conseil politique du PS, et personne n'a remis en cause une démarche qui existe depuis François Mitterrand". Exemple??

Mais François Hollande reste étrangement silencieux... Muselé aussi la Voix de Son Maßtre, Ayrault?

Ils rĂąlent, les alliĂ©s nĂ©gligĂ©s –avec respect-, parce que quantitĂ©s nĂ©gligeables !

Alain Krivine (LCR) a estimĂ© qu'il s'agissait d'"une trĂšs mauvaise idĂ©e". Il s'est demandĂ© "comment on peut mobiliser les gens Ă  gauche pour battre Sarkozy en commençant par s'allier avec quelqu'un qui a Ă©tĂ© son complice pendant des annĂ©es au gouvernement". Selon lui, "cela risque de dĂ©mobiliser toute une partie de la gauche". Ce qui le l'a pas empĂȘchĂ© de rĂ©itĂ©rer la position de son parti : "On vote contre Sarkozy et le seul moyen, c'est un bulletin SĂ©golĂšne".

Le Parti communiste s'est lui aussi montrĂ© critique, dans un communiquĂ©. "Les communistes sont en campagne pour battre [Nicolas Sarkozy], pour repousser le danger [STALINIEN?] qu'il reprĂ©sente, pour porter une vraie ambition pour la gauche. La proposition avancĂ©e par la candidate du PS concernant la prĂ©sence de ministre UDF dans un gouvernement autour d'un pacte prĂ©sidentiel intĂ©grant des propositions d'une partie de la droite ne va Ă  l'Ă©vidence dans ce sens", indique son texte, qui rappelle que Marie-George Buffet a demandĂ© Ă  Marie-sEGOlĂšne Royal de "lever les doutes et les ambiguĂŻtĂ©s". Mais oĂč voit-elle tout cela?

Le sénateur PS de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon a accusé SégolÚne Royal et son équipe de "jouer avec le feu", rappelant que "Bayrou, c'est la droite". Il estime que "cette gymnastique hasardeuse aura bientÎt un prix", et appelle François Bayrou à refuser la main tendue, afin que le PS "parle au peuple, car c'est lui qui va faire la décision". Un peu négligé, le peuple !

La candidate socialiste aurait-elle dĂ©jĂ  oubliĂ© le peuple? Son ambition personnelle serait-elle prioritaire sur que l’’ordre juste’ ? Il est clair que pour Sa Cynique MajestĂ© Royal, charitĂ© bien ordonnĂ©e commence par soi-mĂȘme !

‘DĂ©sirs d’avenir’, la bonne blague ! Les ‘prĂ©caires’ des quartiers et d’ailleurs ont-ils enfin compris qu’elle fait campagne pour elle, pour elle seule?

Le PS Emmanuelli: créer un parti avec les antilibéraux...

Royal va-t-elle faire imploser le PS ?

Le député Henri Emmanuelli, ancien premier secrétaire et figure de la gauche du PS, appelle à «la création d'un grand parti progressiste» avec «les anti-libéraux».

Une façon constructive de rejeter clairement toute alliance au centre.


La fronde gronde au sein du parti ?

Et sous ses fenĂȘtres ?

Royal va-t-elle rester sourde Ă  la colĂšre qui monte ? Et dĂ©fendre son seul intĂ©rĂȘt personnel? Hollande attend son heure



Les Ă©lecteurs risquent fort de la sanctionner.

Royal-Bayrou: le socialiste MĂ©lenchon voit rouge

MĂ©lenchon quittera le PS en cas d'accord Royal-Bayrou
C'est dire que Sa Cynique Majesté Royal fait l'unanimité!
Le sénateur PS de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon affirme qu'en cas d'alliance entre le Parti socialiste et l'UDF, il quittera son parti. "S'il y avait une alliance du PS avec le centre, il y a la moitié des socialistes qui fichent le camp dans l'abstention et sans parler des électeurs communistes", a-t-il expliqué mardi.
Royal "a une idĂ©e" (certes, une seule, mais il faut oser le dire! ) qui "est de dire: 'je vais au contact, je dĂ©clenche le dĂ©bat et j'oblige M. Bayrou Ă  sortir de la position dans laquelle il espĂšre peut-ĂȘtre se rĂ©fugier et qui n'a aucun intĂ©rĂȘt'", a poursuivi MĂ©lenchon, invitĂ© du "Oui/Non" de LCI.


A la question de savoir s'il resterait au PS en cas d'alliance entre les deux partis, le sénateur de l'Essonne a répondu: "non". "Je m'en tiens à ce que dit François Hollande: 'Bayrou c'est la droite'. Je ne vois pas ce que j'irais faire avec", a-t-il ajouté, sans haine aucune.

"Les gens [sans haine, mais sans mépris, non plus] qui ont voté pour François Bayrou, ils ont voté au centre, ils ne savent pas ce que c'est (le centre). Ils ont voté contre le systÚme [dont Royal ne ferait donc pas partie, selon l'irascible sénateur?...], ils ont voté pour un personnage qui paraissait indépendant [et toc, Marie-sEGOlÚne!]. Donc, ce sont des coeurs à gagner", affirme le cordial socialiste.... "On ne gagne rien à leur dire: 'écouter, c'est nous le centre'. Non, nous c'est la gauche", a conclu Jean-Luc Mélenchon, en campagne!

Royal-Bayrou jugent en fonction de ce qu’ils sont

Royal-Bayrou : la volupté du mensonge

François Bayrou avait accusĂ© Nicolas Sarkozy vendredi: par le biais "d'intimidations et de menaces", il aurait -selon lui- Ă©tĂ© Ă  l'origine de l'annulation du dĂ©bat que le prĂ©sident de l'UDF et la candidate socialiste Marie-sEGOlĂšne Royal tentaient de s’organiser en utilisant la presse rĂ©gionale. La dĂ©mocratie n’en serait pas sortie grandie, car le dĂ©bat entre la finaliste et le 3° n’avait pas de raison d’ĂȘtre. Au premier tour, on Ă©limine ; au 2°, on choisit.

Les Ă©lecteurs n’avaient donc pas Ă©cartĂ© Bayrou pour qu’il s’incruste sur le devant de la scĂšne politique. Certes, Sa Cynique MajestĂ© Royal prĂ©fĂšrait ‘dĂ©battre’ avec le battu plutĂŽt qu’avec le favori, mais c’était ne pas respecter le vote des Français(es). En bonne dĂ©mocratie !

Nicolas Sarkozy a par ailleurs jugé vendredi

- "insultant à l'endroit des journalistes que de penser qu'ils peuvent obéir à des consignes",

- et "blessant(s)" envers lui-mĂȘme

les propos de François Bayrou l'accusant -sans preuves- de pressions sur les mĂ©dias pour ne pas organiser son dĂ©bat avec Marie-sEGOlĂšne Royal. « Mais je ne lui en veux pas. Ça doit ĂȘtre la dĂ©ception". "Je pense que François Bayrou doit ĂȘtre trĂšs déçu, je mets ça sur le compte de l'amertume", a dĂ©clarĂ© le candidat UMP Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle en marge d'un forum avec la presse quotidienne rĂ©gionale vendredi Ă  Paris.

"Mensonge", ont ajoutĂ© Xavier Bertrand et Rachida Dati, les porte-parole de Nicolas Sarkozy, mettant "solennellement au dĂ©fi Sa Cynique MajestĂ© Royal et F. Bayrou de faire la preuve de ce qu'ils prĂ©tendent". Dans un communiquĂ©, ils assurent n'ĂȘtre "en aucune façon opposĂ©s Ă  la tenue d'un dĂ©bat entre Marie-sEGOlĂšne Royal et François Bayrou (...) dĂšs lors que l'Ă©galitĂ© des temps de parole entre les deux candidats restant en lice est respectĂ©e".

Les porte-parole ont démenti que Michel Comboul, le président du syndicat de la presse quotidienne régionale, ait été convoqué (!) par Nicolas Sarkozy jeudi matin.

Pour sa part, Rodolphe Belmer confirme! Le PDG de Canal+ a "rĂ©cusĂ© formellement" toute pression, affirmant sur RTL que sa chaĂźne Ă©tait une "chaĂźne totalement indĂ©pendante". Rappelant que "le temps de parole doit ĂȘtre Ă©quilibrĂ© entre les diffĂ©rents candidats", Rodolphe Belmer a expliquĂ©: "Ca impose qu'il y ait des compensations en terme de temps de parole dans des donnĂ©es similaires de programmation pour l'UMP. Et donc on a lancĂ© des invitations Ă  l'UMP qui sont restĂ©es pour l'instant sans suite. Et tant que ces invitations restent sans suite, ce dĂ©bat est compromis par cette simple arithmĂ©tique". C'est aussi simple que çà: il faut ĂȘtre tordu et malveillant pour imaginer autre chose... Royal-Bayrou rĂ©vĂšlent par leur apprĂ©ciation de la situation des schĂ©mas mentaux personnels trĂšs prĂ©occupants !

Les deux conspirateurs sont Ă©galement dĂ©jugĂ©s par le Conseil supĂ©rieur de l'audiovisuel. Dans un communiquĂ©, le CSA " dĂ©ment ĂȘtre intervenu auprĂšs de Canal+ au sujet de ce dĂ©bat dont l'organisation relĂšve de l'entiĂšre responsabilitĂ© Ă©ditoriale de la chaĂźne". Il rappelle que "le principe d'Ă©galitĂ© entre les candidats est imposĂ© par un dĂ©cret du 8 mars 2001". Serait-il Ă©quitable que ce dĂ©bat entre comparses ait lieu sur BFM?...

Marie-sEGOlĂšne Royal n’a aucune preuve Ă  l’appui de ses allĂ©gations. La rumeur tient lieu d’argument Ă  la candidate de gauche.

Faut-il qu’elle soit en bien vilaine posture !

HĂ©morragie d’élus Ă  l’UDF

L’UDF Maurice Leroy -et d'autres- dĂ©savouent Bayrou

Plus de la moitié des députés UDF, sur les 29 que compte le parti centriste au Palais-Bourbon, annoncent qu'ils voteront pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle.


Les dĂ©putĂ©s ont ainsi repris leur indĂ©pendance vis-Ă -vis de leur chef de file, François Bayrou, qui est ainsi dĂ©savouĂ© dans sa stratĂ©gie personnelle jusqu’au-boutiste. ArrivĂ© troisiĂšme du premier tour avec 18,57% des voix, ce dernier n'a pas donnĂ© de consigne de vote mais il a laissĂ© entendre qu'il ne choisirait pas le candidat de l'UMP le 6 mai. C’est le sens des responsabilitĂ©s qui fait les grands chefs..., mais que chacun avait dĂ©jĂ  pu Ă©valuer Ă  sa juste valeur lorsqu’il Ă©tait ministre de l’éducation : rien alors n’avait bougĂ© Ă  l’intĂ©rieur de l’institution. Il n’avait rĂ©ussi qu’à mettre les enseignants, les Ă©lĂšves et les parents dans la rue !

Dernier basculement en date, celui de Maurice Leroy, (ci-dessus) un proche de François Bayrou. "Je voterai en conscience pour Nicolas Sarkozy", a dĂ©clarĂ© le dĂ©putĂ© du Loir-et-Cher au micro de RTL. Selon le journal Le Monde, Yvan Lachaud (Gard) devait faire la mĂȘme annonce dans la journĂ©e d'hier.

Rappelant le principe selon lequel "au premier tour on choisit et au deuxiÚme, on élimine", Maurice Leroy s'est démarqué de l'autre finaliste de la présidentielle, Marie-sEGOlÚne Royal. En refusant l'idée d'une "recomposition du paysage politique", la candidate socialiste "vient de rater véritablement quelque chose d'historique", a-t-il estimé.

Depuis lors, d'autres parlementaires ont annoncĂ© qu'ils glisseraient le bulletin Sarkozy dans l'urne le 6 mai. Charles de Courson (Marne), co-auteur du programme Ă©conomique et social de François Bayrou, a fait le mĂȘme choix,

tout comme l'un des porte-parole de l'ex-candidat, François Sauvadet, député de la Marne.

Selon une liste diffusée sur le site internet de l'UMP, les autres députés UDF ayant appelé à voter pour Nicolas Sarkozy sont : Jean Dionis du Séjour (Lot-et-Garonne), Nicolas Perruchot (Loir-et-Cher), François Rochebloine (Loire), Jean-Pierre Abelin (Vienne), Jean-Luc Préel (Vendée), Stéphane Demilly (Somme), Michel Hunault (Loire-Atlantique) et Rodolphe Thomas (Calvados).

Gilles Artigues (Loire) a annoncé qu'il voterait blanc. Claude Leteurtre (Calvados) a fait savoir que sa voix n'irait pas à Royal.

Il est difficile d’ĂȘtre Ă  jour, puisque l’entourage de Bayrou se rarefie Ă  la la vitesse grand V Ă  la peau de chagrin, mais pour l’heure les ralliements au bon sens s’élĂšvent probablement Ă  24 sur 29
 Marie-sEGOlĂšne Royal a fait une bonne affaire en rĂ©cupĂ©rant Bayrou !

vendredi 27 avril 2007

Royal-Bayrou : la VI° République des copains

Comment contourner l’esprit des lois ?

La ‘rĂ©publique du respect’, c’est pour les autres, selon Sa Cynique MajestĂ© Royal, qui a pris l’initiative d’inviter Fanfan Bayrou Ă  l’écouter pĂ©rorer devant la presse rĂ©gionale. Fanfan n’a pas su dire non, tant il aime paraĂźtre. Fanfan avait donc acceptĂ© de lui servir de faire-valoir, mais le dĂ©bat participatif Ă  la Royal et Ă  la sauce Bayrou pourrait ne pas avoir lieu demain, samedi matin.

Il semble bien que Bayrou se soit finalement ravisĂ© et que Royal ait changĂ© de technique. On pense en effet que le prĂ©tentieux au destin national brisĂ© aurait finalement hĂ©sitĂ© Ă  s’humilier davantage en s’exhibant sur des trĂ©teaux rĂ©gionaux. Il lui Ă©tait certes offert de jeter ses derniers feux, mais chacun sait que Fanfan du BĂ©arn n’aurait pas pu en placer une. Il n’aurait Ă©tĂ© autorisĂ© qu’à abonder dans le sens de la maĂźtresse du jeu. Le comprimĂ© de Malox que lui tendait la rose candidate ne pouvait suffire Ă  calmer ses aigreurs d’estomac. Il ne lui restait qu’à avaler la pilule de son Ă©chec.

Le projet Royal Ă©tait contestable, car il n’est ni loyal, ni utile.

La loyautĂ© n’est pas la qualitĂ© cardinale de la candidate socialiste. Ni Ă  l’endroit du candidat qui la devance largement, ni Ă  l’envers du candidat arrivĂ© 3°. Elle avait imaginĂ© de se mettre en valeur sans risques en utilisant un comparse. Bayrou pouvait-il tenir le rĂŽle du serviteur muet, de la potiche, contre des dĂ©sistements aux lĂ©gislatives ? Libre Ă  lui
 Mais c’était Ă  nouveau la dĂ©monstration du manque de respect de Royal et pour le candidat battu et pour ses adversaires! Car la Cynique susnommĂ©e traite ses concurrents en adversaires. Et ses mĂ©thodes sont Ă  la mesure de son Ă©thique personnelle.

La crainte d’un affrontement inĂ©gal avec un Sarkozy convaincant, solide et autonome, lui faisait redouter d’apparaĂźtre ce qu’elle est, figĂ©e, dĂ©magogique et surfaite. Au prĂ©alable, elle devait donc partager son temps de parole avec le sparing-partner rĂȘvĂ©, celui qui a besoin de se montrer pour exister encore, qui ne veut pas tomber Ă  la trappe et durer jusqu’aux lĂ©gislatives. Elle se serait ainsi aguerrie aux dĂ©pens du battu en mal de reconnaissance, elle se serait mise des formules en bouche et aurait peaufinĂ© sa gestuelle Ă©triquĂ©e. En dĂ©finitive, elle ne pourra faire ce qu’elle veut, avec la complicitĂ© de l’aigri de l’UDF, pour mettre son numĂ©ro au point.

Elle gardera Ă  disposition les registres de l’indignation et de l’émotion feintes. Cosette pourra toujours se glisser dans le rĂŽle de la pauvre femme brutalisĂ©e par le ThĂ©nardier de la politique, une posture dans laquelle elle excelle, sans vergogne, ni mĂȘme le respect d’elle-mĂȘme. Ca irait tout seul, car elle sait crĂ©er les occasions de revĂȘtir les oripeaux de la femme humiliĂ©e –avant mĂȘme d’ĂȘtre femme battue aux Ă©lections, n'Ă©tait-elle pas une enfant victime d'un pĂšre autoritaire: elle doit exorciser son obsession maladive de victime de brutalitĂ©s psychologiques! Mais les Ă©lecteurs sont-ils ses psychothĂ©rapeutes? Les Ă©lections sont-ils un exutoire Ă  sa haine du pĂšre? Elle est capable de tomber tout Ă  coup le masque au sourire commercial grimacĂ© pour s’appliquer le masque tordu de la victime. La vertu victime du vice ! Le peuple aime Ă  s’émouvoir et elle se plairait Ă  livrer son adversaire prĂ©fĂ©rĂ© Ă  la vindicte populaire, ce qui de surcroĂźt satisferait la gauche extrĂȘme.

La rouĂ©e s’était donc infiltrĂ©e dans une faille du rĂšglement que le CSA doit justement veiller Ă  faire respecter. C’est « l’ordre juste », bien avant Royal. Et sans elle, comme on le voit : on s’aperçoit en la circonstance que le CSA est justifiĂ© dans ses fonctions et a de sĂ©rieuses raisons de rester vigilant. Or, au cours de la prĂ©sidentielle, point de rĂšglement quand il s’agit de la presse rĂ©gionale, Ă  la diffĂ©rence de sa consoeur nationale. La rouerie consistait donc Ă  donner l’exĂ©cution de la mascarade Ă  la presse rĂ©gionale, mais Ă  en diffuser ensuite les enregistrements sur les chaĂźnes nationales, dont Canal +. Les mĂ©thodes de Sa Cynique MajestĂ© Royal sont toutes Ă  son honneur : c’est l’équitĂ© vue de gauche!

Etrangement, la causerie Royal avec Fanfan est subitement annulĂ©e. En effet, la critique risquait fort de cibler la candidate arc-en-ciel. Alors, celle-ci prĂ©fĂ©ra renoncer, mais, en lieu et place des nĂ©cessaires Ă©claircissements sur son projet, faire circuler une rumeur
 La rumeur, on le sait, est une spĂ©cialitĂ© socialiste ! La critique devait ainsi se retourner en sa faveur. Et contre son concurrent : les socialistes ont jugĂ© que la rumeur ferait plus de dĂ©gĂąts, sans avoir Ă  rendre des comptes. Il suffirait de rĂ©pandre l’idĂ©e que le mĂ©chant entrave ou muselle la presse, ou les deux. Les mĂ©dias ne manqueraient pas d’entonner le refrain et la population de s’indigner, avec l’aide des rĂ©seaux socialistes et trotskistes.

La nation adhĂšrera-t-elle Ă  cette nouvelle accusation sans preuve. Les coups bas sont toujours portĂ©s par la mĂȘme vertueuse de blanc vĂȘtue. Royal pense-t-elle donc que les Ă©lecteurs peuvent sans cesse gober n’importe quoi, images trompeuses et rumeur. Son intention de nuire est flagrante mais croit-elle que les Français(es) sont inaptes Ă  dĂ©tecter les ficelles? Plus la ficelle est grosse et donc visible plus elle a de chances de fonctionner, pense-t-elle? Mais quelle idĂ©e Sa Cynique MajestĂ© Royal se fait-elle de ses concitoyens dans ses tentatives rĂ©pĂ©tĂ©es de manipulation de l’opinion ?

L’équipe Royal a en outre sous-estimĂ© l’effet nĂ©gatif de la rĂ©pĂ©tition du procĂ©dĂ©. Le comique de rĂ©pĂ©tition est fait pour distraire plutĂŽt que pour convaincre et Royal apparaĂźt en dĂ©finitive comme une bouffonne. Les Ă©lecteurs seront-ils amusĂ©s ?

Dame Royal est sans foi ni loi. Voilà le plus grave dans cette nouvelle partie du poker menteur que joue la candidate socialo-trotskiste, mais qui tourne au strip-poker : nous sommes à deux doigts du gang bang de back room et c’est le moment ou jamais de sortir couvert


La ‘rĂ©publique du respect’, ce n’est pas le respect de la rĂ©publique, de ses institutions, des candidats et des Ă©lecteurs. Mais qu’est-ce donc ?

SĂ©go n'est pas un cadeau...

PaSiDupes vous en fait un
Merci à Pas les Royal qui nous offre cette video à déguster
VOIR et ENTENDRE:

Sarkozy : visite de courtoisie au PS Michel Charasse

Sarkozy illustre le respect politique

"Il y a une tradition républicaine dans ce département qui fait qu'on a l'habitude d'accueillir les candidats quand ils passent", a déclaré Michel Charasse. Parlant de Nicolas Sarkozy, il a ajouté : "Il aurait traversé sans dire bonjour, j'aurai trouvé ça bizarre".


L'ancien ministre du Budget de François Mitterrand a expliquĂ© qu'il s'Ă©tait liĂ© d'amitiĂ© avec Nicolas Sarkozy pendant la cohabitation de 1993-1995 lorsque M. Sarkozy Ă©tait ministre du gouvernement Balladur et lui-mĂȘme conseiller de François Mitterrand.

Or, Nicolas Sarkozy a rendu vendredi une visite amicale Ă  l'ancien ministre socialiste Michel Charasse Ă  l'occasion de son dĂ©placement en Auvergne. Le candidat UMP s'est arrĂȘtĂ© dans la mairie de Puy-Guillaume, village dont Michel Charasse est le maire, pour s'entretenir avec lui. "J'ai beaucoup d'amitiĂ© pour Michel Charasse depuis longtemps (...) et je n'envisageais pas de passer dans ce dĂ©partement sans aller lui rendre visite", a dĂ©clarĂ© N. Sarkozy Ă  l'issue de cette rencontre."Michel Charasse est l'expression d'un socialisme qui a le sens de l'Etat, il a le sens du respect des personnes", a soulignĂ© N. Sarkozy, suggĂ©rant que ces qualitĂ©s ne sont pas si rĂ©pandues au PS
. "Il y a entre nous une certaine complicitĂ© intellectuelle qui ne demande aucun reniement Ă  personne", a ajoutĂ© le candidat de l’UMP. "La politique, ce n'est pas la guerre".


Le socialiste Michel Charasse a assurĂ© non sans humour qu'il n'Ă©tait pas question pour lui de rejoindre le pĂŽle de gauche que constitue son ami UMP pour son Ă©ventuelle majoritĂ© prĂ©sidentielle. "Je ne lui ai jamais demandĂ© sa voix, il n'a jamais demandĂ© la mienne, on n'a pas changĂ© d'avis, on n'appartient pas au mĂȘme camp", a-t-il dit. "Le pĂŽle, c'est glacial". "Il n'y a pas d'arriĂšre-pensĂ©e, de rencontre secrĂšte", a prĂ©cisĂ© Michel Charasse.



Ils se sont donnés l'accolade en se quittant. Mais changement de ton aprÚs cette rencontre cordiale. Nicolas Sarkozy s'est rendu à la rencontre des ouvriers de l'usine Electro Alu de Chateldon.

Or, les ouvriers sont la propriĂ©tĂ© privĂ©e du PS. Le candidat UMP a donc Ă©tĂ© accueilli par une vingtaine de manifestants socialistes en mission 'dĂ©mocratique et rĂ©publicaine', les reprĂ©sentants de la ‘rĂ©publique du respect’! Ils n’ont pas souhaitĂ© un dĂ©bat participatif , bien qu'ils soient partisans du dialogue, mais encore plus de la manif et de la grĂšve?


Ainsi, l’exemple de Charasse n’a pas retenu l’attention des militants socialistes
Pas d’accolade!

C’est tellement bon, la haine !


SĂ©go-Gastro et SĂ©go-Robot sont dans un bateau

Lady Macbeth présidente?

Sego-Gastro est intempérante et sujette à la logorrhée, cette diarrhée verbale chronique qui la maintient dans cet état quasi-anorexique et la fait apparaßtre tellement fragile. Comme au soir des résultats du 1er tour.

A Melle le 22 avril au soir, la presse attendait sa rĂ©action aux rĂ©sultats du 1er tour. Or, celle qui accapare les mĂ©dias Ă  son profit se fit longuement dĂ©sirer : la politesse des reines, c’est de faire attendre ses sujets pendant 90 minutes.

Quand enfin elle fit son apparition, quelle ne fut pas l’embarras des tĂ©moins de constater que sa dĂ©marche Ă©tait mĂ©canique, que la lenteur au dĂ©marrage Ă©tait troublante et que l’élocution saccadĂ©e Ă©tait prĂ©occupante. Les propos tenus parurent une Ă©ternitĂ© que leur vacuitĂ© ne pouvait totalement expliquer. Le monologue parut si long que tout ĂȘtre humain Ă©prouva de l’inquiĂ©tude pour la santĂ© du robot qui se prĂ©sentait devant lui. Elle avait l’air hagard. Bien que les camĂ©ras de la presse libre ne se soient pas approchĂ©es laissant deviner des consignes aussi strictes que restrictives, on aperçut un masque figĂ© donnant Ă  penser que la candidate avait des problĂšmes, ou psychologiques ou physiologiques, ou les deux. Elle s’éclipsa comme elle Ă©tait apparue, frappĂ©e d’une raideur suspecte. Nous interprĂ©tait-elle une scĂšne de Macbeth dans le rĂŽle Ă©ponyme, ou Ă©tait-elle droguĂ©e ?

Et puis, des heures ayant passĂ©, elle reparĂ»t sous les projecteurs, rue de SolfĂ©rino : l’artiste avait retrouvĂ© les couleurs d’un maquillage plus lĂ©ger et souriait de nouveau, comme si elle sortait de sa torpeur. Lady Macbeth en OphĂ©lie, avant le drame ! Que s’est-il passĂ© ? Etait-elle abattue ou dopĂ©e ? De quel Ă©tat, moral ou mĂ©dical, sortait-elle ? Le peuple des Ă©lecteurs pourrait-il ĂȘtre informĂ©? Marie-George n’a pas manifestĂ© les mĂȘmes symptĂŽmes. L’Arlette a mieux rĂ©sistĂ© malgrĂ© son Ăąge avancĂ©. Y aurait-il donc des femmes fortes et de fragiles bourgeoises ? La dĂ©licate prendra-t-elle les conseils de ses aĂźnĂ©es mĂ©prisĂ©es, mais dures Ă  la tĂąche ? Faut-il que Sarkozy lui cĂšde la place pour ne pas avoir sur la conscience une quelconque embolie, cardiaque ou cĂ©rĂ©brale ? Cherche-t-elle Ă  lui extorquer un forfait de derniĂšre minute ? Faudra-t-il faire coucher les enfants avant l’annonce des rĂ©sultats ?

Sa santĂ© nous prĂ©occupe d’autant plus quelle passe d’un extrĂȘme Ă  l’autre. Dans ses discours l’élocution de la patiente est saccadĂ©e, hachĂ©e menu, mais dans les rares face-Ă -face, le flux de ses propos s’écoule interminablement. L’interlocuteur commence Ă  voir trouble et ses paupiĂšres s’alourdissent, les journalistes ne peuvent rĂ©primer d’insolents « Bon ! » pour tenter de passer Ă  autre chose. Et faire avancer l’émission. Les tĂ©lĂ©spectateurs en profitent pour aller chercher une biĂšre et dĂ©cident de se contenter des questions.

Royal a l’esprit d’escalier. Chaque phrase, chaque mot mĂȘme, en entraĂźnant d’autres, elle a toujours quelque chose Ă  dĂ©clarer. Privant son interlocuteur de la chance et de la libertĂ© de s’exprimer. Elle y gagne, elle, de ne parler que de ce qu’elle veut -ou peut- et de ne pas ĂȘtre contredite, sauf Ă  l’interrompre : or, on n’interrompt pas les dames, sauf Ă  apparaĂźtre grossier ! Un jeune journaliste, presse rĂ©gionale ou pas, s’est fait ramasser vertement pour avoir tentĂ© d’obtenir une rĂ©ponse Ă  sa question ! Mais le public se lasse ou s’irrite et, les nerfs Ă  vif, zappe pour ne pas en perdre le sommeil. MĂȘme seulement 35 heures, il faut les faire, le lendemain. Le nanti peut recourir Ă  son Dr Mabuse, mais que fait le travailleur ? Sera-t-elle responsable d’une recrudescence de la consommation de haschich dans la population? Le CSA devra-t-il en recommander la vente et la consommation dans ses meetings ? L’électeur moyen ne marche pas Ă  l’EPO !

La-ripeuse Royal. Bien qu’elle ait dĂ©jĂ  avouĂ© n’avoir pas entendu ce que disait son interlocuteur -au Proche-Orient, par exemple-, personne ne croit qu’elle serait ‘dĂ©ficiente auditive’. Alors, comprend-elle les questions qui lui sont posĂ©es puisqu’elle n’y rĂ©pond pas ! Comment expliquer qu'elle Ă©lude, qu’elle ripe sur la plupart des questions ? Le journaliste ne sait plus quelle question il a posĂ©e. De digression en dĂ©rapage, l’interlocuteur se retrouve fasse Ă  une multitude de problĂšmes abordĂ©s, mais non traitĂ©s, sur lequel il est supposĂ© rĂ©agir
 briĂšvement, s’il essaie de rĂ©pondre point par point!

Il est donc permis de douter de son aptitude Ă  la synthĂšse et de sa facultĂ© de concentration. Du genre touche Ă  tout, elle est incapable de mener une tĂąche Ă  bien. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© pour elle d’ĂȘtre entourĂ©e, cadrĂ©e. C’est ce quelle prĂ©sentera comme le don de la dĂ©lĂ©gation, mais qui s’assortit d’une propension Ă  la sanction, puisqu’elle veut toujours avoir raison


SĂ©go-Robot. Sa tendance forte Ă  dĂ©biter comme un robot une leçon apprise par cƓur fait regretter que le Cours Florent ne soit pas assez chic pour Dame Royal. La candidate est plus cyber que ne le dit la presse Ă  sa dĂ©votion. La sĂ©gosphĂšre se reconnaĂźt naturellement en elle et ses automatismes, mais les Français ? Les prestations successives, deux soirs de suite et sur deux chaĂźnes diffĂ©rentes de tĂ©lĂ©vision, ont mis en Ă©vidence l’aspect robot de la Cyber-candidate : c'est l’unitĂ© centrale qui est dĂ©faillante car les circuits seraient plutĂŽt bons encore, quoique menacĂ©s de surchauffe. Un DVD ferait l’affaire
 Rien ne peut l’arrĂȘter, lorsqu’elle est lancĂ©e, sauf une panne d’électricitĂ©. Ou un virus informatique! Ce qui nous ramĂšne Ă  nos soupçons sur l’état gĂ©nĂ©ral sanitaire du robot.

Naturellement stressĂ©e, elle dĂ©pense beaucoup d’énergie mentale qu’elle tente d’équilibrer avec une hyperactivitĂ© physique. Lorsque l’une prend le pas sur l’autre, elle s’égare, disjoncte et s’effondre. L’entourage se trouve subitement menacĂ© et doit attendre qu’elle retrouve ses esprits, son Ă©quilibre. Il semblerait que Dame Royal aurait ainsi craquĂ© au soir des rĂ©sultats du 1er tour et on se sent rĂ©trospectivement soulagĂ© que le ‘tĂ©lĂ©phone rouge’ soit encore hors de sa portĂ©e. Elle n’aurait donc pas Ă©tĂ© en Ă©tat de se montrer. Elle semblait foudroyĂ©e par les pourcentages.

Comment expliquer autrement cette absence, d’abord, cette apparition fantomatique, ensuite, ainsi que l’interdiction de zoomer sur elle, et enfin ce retour hĂ©sitant dans les coulisses de Melle : elle semblait vaciller ! Elle semble avoir eu besoin du temps passĂ© dans l’avion de retour pour mettre Ă  profit l’assistance mĂ©dicale et refaire surface. Voyez l’effort qu’elle fournit au moment de son discours de Melle : redressement, coup de menton et mĂąchoires serrĂ©es, successivement. Le dĂ©bit lent, saccadĂ© et laborieux. Elle fit son discours dans la douleur.

On trouve la confirmation de cette analyse jusque dans le dĂ©tail. Ainsi, vous n’avez pas manquĂ© de remarquer qu’elle se couvre de plaques rouges au cou et jusque sous les oreilles. Ses joues sont tellement empourprĂ©es qu’Arlette Chabot se croit obligĂ©e de voler Ă  son secours et de se plaindre de la chaleur
 SolidaritĂ© fĂ©minine ou partisane ?

Le soir oĂč elle a sĂ©vit sur TF1, oĂč elle avait dĂ©jĂ  dĂ©bitĂ© le mĂȘme boniment, dans les mĂȘmes termes (!), elle avait l'oeil gauche qui avait du mal Ă  s'ouvrir: Ă  la fin de l'Ă©mission, il Ă©tait revenu Ă  la normale... Mais qu'est-ce qu'on a eu peur pour elle! Qui peut expliquer cet Ă©tat traumatisant pour les populations?

De mĂȘme sur France 2 hier soir, Dame Royal penchait dangereusement du cĂŽtĂ© droit (rassurez-vous, cĂŽtĂ© gauche, face Ă  l’écran, et non pas vers Fanfan Bayrou !) L’épaule s’affaissait : avait-elle du mal Ă  se supporter ?

Toujours moins que nous pour la supporter!