Les policiers mettent en cause deux des accusés.
Un acte de barbarie qui interroge sur les résultats réels -et non idéalisés- de la police de proximité, des centres sociaux, de l'Education Nationale militante et d'une idéologie qui se fourvoie depuis de nombreuses années: les années de la 'formation' des adolescents jugés actuellement.
Ces présumés innocents sont les avatars d'une instrumentalisation et d'un laxisme coupables dont se réclame une candidate (avec d'autres à gauche) qui fait de la surenchère dans les quartiers mais déclare rester 'sereine', quoi qu'il arrive! Et voilà ce qui arrive... Rappellons donc à Sa Sereine Majesté Royal qu'une jeune femme semble bien avoir payé de sa vie sa sereine intégration à notre société.
20 minutes rapporte les faits:
Les deux hommes accusés du meurtre de Ghofrane Haddaoui, une jeune femme tuée à coups de pierres en octobre 2004 à Marseille, ont participé au crime, ont affirmé mercredi deux des enquêteurs entendus à huis clos aux assises des mineurs des Bouches-du-Rhône.
"Le commandant d'enquête a affirmé avoir l'intime conviction qu'ils ont participé tous les deux au meurtre", a déclaré à l'issue de l'audience Jean-Louis Pelletier, un des avocats de la mère de la victime, Monia Haddaoui, à l'issue de l'audience.
Selon un des deux policiers interrogés, le deuxième accusé, âgé de 17 ans au moment des faits et qui nie toute participation au crime, aurait été très impliqué. L'enquêteur a évoqué le fait que la victime ait pu être maintenue par l'un des deux jeunes hommes tandis que l'autre la frappait à coups de pierres.
Me Jean Boudot, l'avocat d'un des deux accusés qui a reconnu avoir jeté des pierres à Ghofrane, a confirmé que les policiers ont mis en cause les deux jeunes hommes.
Durant l'instruction, les deux garçons, âgés de 16 et 17 ans au moment des faits, n'avaient cessé de se rejeter la responsabilité du crime. Si l'un des deux a reconnu avoir participé au crime à l'ouverture du procès, l'autre continue de nier.
La question des mobiles n'a pas été abordée mercredi matin.
Selon Me Boudot, il sera cependant "très très difficile" de connaître le véritable mobile. "Il y a le mobile apparent puisque la jeune fille a été dépouillée de son téléphone et de sa carte bleue mais cela ne peut pas expliquer ce qui s'est passé", a-t-il déclaré. Interrogé à ce sujet, son client est "incapable d'expliquer" ce crime, et ce déchaînement de violence, a-t-il ajouté.
Le corps de Ghofrane, la tête ensanglantée, avait été découvert le 19 octobre 2004 dans un terrain vague, du nord de Marseille. Un des deux jeunes hommes, interpellé quelques jours après les faits, avait reconnu au cours de sa garde à vue être l'auteur du meurtre. Ghofrane, selon ses premiers aveux, aurait accepté de le suivre chez lui, tard dans la nuit, avant de changer d'avis, ce qui avait provoqué sa colère, alors qu'il avait bu et consommé du cannabis. Il était cependant revenu sur ses aveux et avait accusé son camarade.
Un troisième accusé, âgé de 19 ans, est poursuivi pour non-dénonciation de crime et comparaît libre. Le verdict est attendu vendredi. Les deux accusés encourent une peine maximale de 30 ans de réclusion qui pourrait être réduite à quinze si l'excuse de minorité est retenue.
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