Il a refusé la haine, à la différence de Thuram.
Le champion du monde de boxe wba (32 ans) a eu un parcours difficile, mais n’a malgré tout rien oublié de ce que la France lui a apporté et n’a pas succombé aux sirènes de la gauche malveillante à l’égard de sa propre histoire : il ne bave pas sur le pays qui l’a adopté. Il s’explique dans son livre : « La rage d’être Français » (écrit avec Karim Ben Ismail).
‘Pour moi, la campagne s’est résumée à deux personnes, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy : c’est mon côté sportif, je ne m’intéresse qu’aux favoris. Sur le fond, je trouve qu’on ne s’est pas assez occupé du problème du chômage et qu’on a en revanche trop parlé du problème de l’immigration. C’est bien qu’on s’en occupe, mais ce n’est pas normal que cela devienne le sujet principal d’une campagne. Je suis issu d’un pays ultranationaliste, l’Iran. Les questions de drapeau, l’hymne national, j’y attache de l’importance. Je pense que devenir Français se mérite, parce que ça donne matériellement beaucoup de droits, et que, quand on vient d’ailleurs, on doit s’approprier l’histoire et les coutumes de son pays d’accueil. Sans pour autant oublier les siennes. Je conçois qu’au nouvel arrivant on offre un drapeau en lui disant « bienvenue », mais avoir un drapeau chez soi, ce n’est pas dans nos mœurs. On n’est ni Américains ni Iraniens. »
On n’imagine pas que Mahyar Monshipour aurait pu insulter l’hymne national français et qu’il aurait choisi de supporter une équipe étrangère de football, quand bien même aurait-elle été celle de la patrie de ses parents.
La patrie et ses emblèmes sont le patrimoine commun. Les bafouer, c’est s’exclure de la communauté nationale, de son territoire : c’est renoncer aux avantages qui vont avec…
Un super-coq Français !
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