Est racaille qui veut.
Il a connu tout ce qu'un fils d'immigrés, noir, pauvre, élevé par une mère seule avec six frères et soeurs, peut connaître de la délinquance des cités : vols et trafics en tous genres, argent facile, frime et rapports de force. Converti à l'islam - ou plutôt à cet islam obscurantiste qui sévit dans certaines banlieues -, il a parcouru les routes de France pour prêcher dans des mosquées de fortune. Il ne compte plus ceux de ses compagnons qui ont été victimes de la violence, qui sont morts d'overdose ou ont cédé à un islamisme agressif, en marge de la société...
Abd al Malik avait tout pour entrer dans l'univers de « la haine », pour franchir le pas qui va de la rébellion adolescente à la violence concrète. Leader du groupe de rap NAP (New African Poets), il aurait pu nourrir ses textes d'imprécations anti-occidentales et de ressentiment.
Pourtant, la bénédiction qu'il appelle aujourd'hui sur son pays d'accueil embrasse dans une même sincérité juifs, chrétiens et laïcs, sans oublier toutes les femmes. Car Abd al Malik a trouvé sa voie dans le soufisme, islam lumineux centré sur l'amour universel qui l'a réconcilié avec l'esprit de la citoyenneté, et l'a fait entrer dans le Face à face des coeurs.
Dans A vous de juger, en novembre 2006, il explique ce qu'est la communauté nationale (02:08)
Abdel Malik vive la France envoyé par amzigh
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Abdel Malik: Ces gens là envoyé par hchicha
Son livre - Une lecture recommandée à Thuram, à Mustapha et aux 
"Indigènes de la république". Il est un jeune homme sans frontières, il se dit « un pur produit républicain, démocrate, laïque, noir, musulman et alsacien ».
De la violence à la religion, il a vécu tous les extrêmes et puis il s’est tourné vers les livres, la culture, le soufisme et son regard sur le monde s’en est nourri et s’est métamorphosé. IL est devenu écrivain : Qu’Allah bénisse la France aux Editions Albin Michel. Si Abd El Malik ne voit pas bêtement la vie en rose, il se refuse à la voir tout en noir. Abd El Malik est de ceux qui réalisent l’exhortation proférée en son temps par Martin Luther King « Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir… »
Si on excepte le fait que l'on ne peut pas vraiment imposer aux gens de croire en ceci et pas en autre chose, le soufisme pose d'énormes problèmes.
RépondreSupprimerD'une part, le soufisme véritable n'est certainement pas un islam light. Le vrai soufisme, c'est tout l'islam + une dimension spirituelle qui se rajoute (à titre d'exemple, voir le rôle de congrégations soufies dans le génocide arménien - on fait son "petit djihad" en allant massacrer du mécréant puis on s'adonne à son "grand djihad" soufi). Maintenant, on ne peut pas nier qu'il existe un soufisme light, à savoir un soufisme qui tend à ne conserver que cette part spirituelle qu'il s'est lui-même inventé bien après la naissance de l'islam. Mais est-ce encore de l'islam ?
D'un strict point de vue islamique, les soufis font ce qu'on appelle de la bida'a, autrement dit, ils innovent en religion. Or... "toute nouveauté est une innovation et toute innovation est au feu" selon le droit musulman. Dès lors on comprend pourquoi les soufis ont toujours été impitoyablement persécutés par les authentiques musulmans dès qu'ils en avaient la possibilité.
Outre le fait que le soufisme joue lui-même sa partie dans un but de prosélytisme, il est fort utile aux islamistes (= musulmans) pour le moment. Il nous fait en effet croire qu'il existe un islam des lumières et endort quelque peu notre vigilance ("islam lumineux" comme vous dites).
La plupart des musulmans de carnaval qui nous vantent un islam des lumières sur les plateaux de télévision sont soufis.
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A ce titre, il est révélateur que le chanteur auquel vous faites allusion ne s'est pas converti par une révélation de la lecture du coran (par la raison), mais suite à l'horreur suscité par le 11/09 (par les sentiments). Le soufisme est l'ultime recours avant l'apostasie, qu'elle retarde malheureusement - mais il faut dire aussi que l'apostasie est condamné de mort en islam.