Avant-dernière étape avant le scrutin du 22 avril
La dernière étape sera le temps de silence à la veille de l'élection.
La campagne officielle pour l'élection présidentielle a débuté lundi avec les professions de foi audiovisuelles des candidats, de José Bové prônant "une alternative à gauche" au "Je veux" de Nicolas Sarkozy, qui plaide pour une réforme des régimes spéciaux de retraite ou "une meilleure école". Désormais les médias devront respecter la stricte égalité de temps de parole et d'antenne des candidats.
C'est la dernière ligne droite : la campagne présidentielle officielle a commencé ce lundi. Cette période implique une stricte égalité audiovisuelle de temps de parole et d'antenne pour tous les postulants à l'Elysée. Elle durera jusqu'au vendredi 20 avril.
C'est donc aujourd'hui que va commencer la diffusion des clips radio-télévisés des 12 candidats. Chaque candidat aura 45 minutes de temps de parole, segmentées en clips de trois formats (1 minute, 2 minutes et demie et 5 minutes et demie) diffusés sur les radios et télévisions publiques. C'est Karl Zéro qui a réalisé le clip de José Bové. "Il faut qu'on construise une alternative à gauche", explique le candidat altermondialiste dans son spot ponctué d'interventions d'électeurs et de responsables politiques, comme le député communiste de Seine-Saint-Denis Patrick Braouezec.
Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP, a choisi pour sa part de s'adresser directement aux électeurs en déclinant ses engagements sur un fond musical rythmé d'une antienne: "Je veux". Frédéric Nihous, candidat de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CNPT), dialogue dans la campagne avec son prédécesseur Jean Saint-Josse et fustige "l'écologie de salon", "l'écologie punitive portée par les Verts" qui "veulent faire de nos zones rurales des réserves d'Indiens".
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a procédé jeudi à un tirage au sort pour la diffusion des spots audiovisuels des douze candidats.
C'est aussi le début de l'affichage sur les panneaux installés devant les 85.000 bureaux de vote. Numérotés de un à douze, les panneaux métalliques ont été attribués en fonction du tirage au sort effectué le 19 mars par le Conseil constitutionnel : Olivier Besancenot (LCR) ouvre le ban et Nicolas Sarkozy (UMP) le ferme.
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