Dans l'UE, les tests d'entrée se généralisent
Les socialistes français sont plus ringards que la majorité des socialistes européens ! Et ravis...
24 Etats membres sur 27 soumettent les extracommunautaires à des tests d'intégration.
Ce sont des tests de langue et/ou de culture. Voire de véritables examens, comme au Danemark. A l'exception de la France, de la Belgique, de la Suède et de la République tchèque, les pays européens ont déjà introduit ces tests ou comptent le faire prochainement. Le débat démocratique dans la plupart des Etats membres inclut désormais la question de l'intégration des populations immigrées. Outre la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l'Allemagne, presque tous conditionnent la naturalisation à une connaissance de base de la langue. La Grèce, par exemple, offre 400 heures de cours de langue aux immigrants non communautaires qui veulent un titre de séjour illimité.
En Grande-Bretagne, renforcement du processus
«En quelle année les femmes britanniques ont-elles obtenu le droit de vote ?» Depuis novembre 2005, chaque candidat à l'obtention de la nationalité britannique dispose de 45 minutes pour répondre à 24 questions de ce type. Soit près de 2minutes par question: c'est confortable! Désormais, il sera rejoint dans la salle d'examen par les 180 000 personnes qui postulent, chaque année, à la «résidence permanente», un statut permettant aux non-Européens d'aller et venir sans visa, de travailler et de bénéficier des aides sociales. C'est une étape obligatoire sur le chemin de la citoyenneté. «Il s'agit ainsi d'encourager les immigrants à connaître nos structures, nos lois, nos processus démocratiques et nos traditions le plus tôt possible afin qu'ils réalisent ici leurs ambitions et deviennent des citoyens actifs à part entière», explique le ministère de l'Intérieur. Pour les postulants qui ne posséderaient pas même des rudiments de la langue des indigènes britanniques, des cours de langue et de citoyenneté seront proposés. En cas d'échec, le candidat bénéficiera d'une deuxième chance, devra repasser le test et repayer les 37 livres (55 euros) d'admission jusqu'à sa réussite. Les associations de défense des immigrés s'inquiètent du sort des demandeurs d'asile qui «ne sont pas allés à l'école ou sont illettrés. Ils mettront des années à réussir ce test», observe Rhian Beynon, porte-parole du Conseil pour le bien-être des immigrants (JCWI). Comme si comprendre la langue et pouvoir s'exprimer était un pré-requis excessif!
Ce nouveau texte intervient dans un contexte de renforcement des lois sur l'immigration. La semaine dernière, le gouvernement socialiste de Blair a annoncé la création d'un forum chargé d'examiner la pression migratoire sur le système scolaire, la santé ou le logement. Dans le même temps, le ministère de l'Intérieur a dévoilé un projet visant à attribuer une carte d'identité à tous les immigrés et à faire passer l'âge de la demande de premier visa en cas de mariage avec un Britannique de 18 à 21 ans.
Aux Pays-Bas, des résultats mitigés
Les premiers résultats aux examens de citoyenneté, introduits récemment le 1er janvier, ne sont guère encourageants, mais cette évaluation manque de recul. Le taux de réussite ne dépasse pas 35 %, alors que le niveau de langue demandé est élémentaire savoir demander son chemin ou se renseigner sur des horaires de train et que les questions sont simples du genre «quelle est la capitale des Pays-Bas ?» Ce «test d'intégration civique de base», qui comporte un volet linguistique et un volet culturel, est imposé à tous les étrangers non européens et non naturalisés arrivés aux Pays-Bas après 1975, date d'indépendance de l'ex-colonie du Surinam. Au total, 240 000 personnes sur les 16 millions d'habitants. Ces premiers résultats mettent en évidence le besoin d'une formation et le risque de barrière langagière à l'intégration, si des mesures de soutien culturel ne sont pas prises.
Les ressortissants de l'Union européenne et de dix autres pays, dont l'Australie ou le Japon, ainsi que les immigrés hautement qualifiés (ayant un salaire supérieur à 4 500 euros mensuels), les filles au pair et les étudiants étrangers en sont exemptés.
Ces tests ont révélé une véritable «tragédie de l'intégration», selon le député écologiste Tofik Dibi, d'origine turque. Les candidats paraissent si peu motivés par une intégration réelle que leur niveau de néerlandais ne s'améliore pas, même lorsqu'ils suivent les cours (payants) dispensés par les municipalités. Faute de toute sanction, quelque 25 % des inscrits ne se rendent pas au premier cours, tandis que 35 % abandonnent en cours de route. Si les candidats devant passer les examens n'y sont toujours pas arrivés au bout de cinq ans, ils sont passibles d'une amende. «Certains préfèrent payer l'amende que de subir ces examens, qu'ils vivent comme une humiliation», affirme un porte-parole de l'association multiculturelle Forum. Dans les consulats néerlandais à l'étranger, les candidats à un visa de plus de trois mois ont de bien meilleurs résultats. Ils doivent en effet payer 350 euros de leur poche pour cet examen introduit le 15 mars 2006.
En Allemagne, des disparités entre Länder
Il devient de plus en plus difficile d'entrer légalement en Allemagne ou d'obtenir la nationalité allemande. Le gouvernement d'Angela Merkel a présenté la semaine dernière un amendement à la loi de 2004 sur l'immigration, que le Parlement doit voter dans les mois à venir. Selon le texte, tous les étrangers non ressortissants d'un pays membre de l'Union européenne devront désormais se soumettre à un test pour démontrer une connaissance de base de la langue de Goethe. La disposition vise tout particulièrement les jeunes filles turques, épousées au pays, souvent contre leur gré, et réputées d'autant plus «dociles» qu'elles ne parlent pas un mot d'allemand.
La naturalisation relève encore de la compétence des Länder. Mais, au Nord, on est plus souple, alors que dans le Sud, traditionnellement conservateur et plus exposé..., les questions sur l'histoire, la Constitution ou la littérature sont tellement difficiles que plus d'un Allemand de souche serait incapable d'y répondre. Soucieux de mettre fin à ces disparités régionales, les Länder travaillent en ce moment même, sous la tutelle de la Bavière, à l'élaboration d'une procédure de naturalisation identique. Ils dialoguent: un exemple trop beau et responsable pour s'appliquer à la France...
Et pendant ce temps, en France?
C'est le temps de la démagogie pré-électorale et de tous les archaïsmes habituels d'une gauche arc-boutée sur une idéologie et des principes surannés, qui condamne et diabolise ceux qui soulèvent les vrais problèmes de société d'avenir.
Pour Sa Cynique Majesté Royal les 'désirs d'avenir' se limitent à la Présidentielle:
gagner à tout prix; les Français paieront...
Le test d’intégration néerlandais
Qu’est-ce que le test d’intégration néerlandais ? C’est un test voire un examen obligatoire exigé à tout candidat étranger qui souhaite s’installer au Pays-Bas. Ou encore on parle de test d’intégration ou test d’intégration civique de base, « Que savoir sur un tel test ? »Allons- y !
Mes conseils :
http://www.neerlandais.biz/2013/02/le-test-dintegration-neerlandais.html