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vendredi 20 avril 2007

Royal s’accroche à un modèle nordique dépassé.

Royal propose ce à quoi les Scandinaves ne croient plus.

Vive le changement, le vrai ! Vive la décadence !

Et pourtant, dire que le PS et Royal sont archaïques est peu dire. Leur incapacité à imaginer les a poussés à copier les modèles économiques étrangers, à les recycler pour en faire du neuf. Or, de ce neuf valable pour la France socialiste de Royal, les pays scandinaves n’en veulent plus : ils l’ont testé et en sont revenus ! Si ce modèle a pu être attrayant à une certaine époque révolue, il a trouvé ses limites, il est inadapté au monde actuel, il est périmé. Périmé, sauf pour les socialistes français…

Les socialistes français ont d’abord consacré l’époque jospinienne à s’autosatisfaire d’une croissance dont ils se sont attribué le mérite, alors qu’elle était un avatar de la croissance mondiale. Puis ils se sont obstinés à se poser en modèles de bonne gestion, sans observer le monde, dont ils se sont crus le centre, et sans s’apercevoir qu’il avait changé. Ils ont enfin gaspillé leur énergie à entraver les efforts des gouvernements et des travailleurs pour redresser le pays, pour réduire le chômage et réformer. Ils ont contrecarré les initiatives et fait obstacle à l’adaptation de la France au monde d’aujourd’hui avec le CPE et de demain avec la réforme des retraites. Ils ont trouvé le soutien éclairé des syndicats prompts à s’opposer, davantage pour redynamiser leur forces étiolées que pour sauver l’économie nationale. Ils ont pu également compter sur des jeunes frileux, déjà habitués aux facilités de l’assistanat et peu enclins à la mobilité et à la création : les forces vives de la nation s’étaient amollies et embourgeoisées ; elles s’étaient fonctionnarisées et défendaient leurs avantages acquis pour bientôt s’emballer paradoxalement pour des ‘désirs d’avenir’ garantissant leur confort pépère. La vigueur que l’on attribue traditionnellement à la jeunesse s'est exprimée dans la haine : cette violence des sentiments instillée par les forces politiques obscures qui ne disent pas leur nom, mais qui de tous temps séduisent les adolescents en révolte, tant qu’ils se cherchent. L’opium du peuple s’appelle désormais repentance et communautarisme. Les intégristes et les ‘indigènes de la république’, peu importe comment s’appellent ces dealers éternels, savent bien que leur drogue, quel que soit sa nature, produit les destructions sociales et politiques qu’ils recherchent. Les précaires français ont payé le prix fort en subissant les épreuves de l’automne 2005 téléguidées par les idéologues du malheur, les militants de la haine et les activistes de la violence. Les dommages humains ? Collatéraux ! Ils font partie de la lutte ! Tous ensemble…

Or, l’équipe persévérante de Sa Cynique Majesté Royal cherche toujours à entraîner le pays à sa perte en travaillant à la réalisation de ses ambitions personnelles. Leurs ‘désirs d’avenir’ sont-ils ceux que forment les Français(es) ? La candidate rose s’emploie à les en convaincre. Mais, l’ambitieuse le sait pourtant, son accession au pouvoir repose sur des bases périmées. Son réseau Gonordisk se fourvoie, la mène à l’impasse et le pays au recul. Parce qu’ils manquent de plan B, ils s’enferrent dans un plan A par défaut, sans espoir de progrès.

Prenez le cas de la Suède que connaît parfaitement l’un des proches conseillers de la Cynique susnommée. Poul Nyrup Rasmussen, par ailleurs membre de l’internationale socialiste, comme président du Parti de Socialistes Européens(PSE), conseille la candidate qui maintient l’impôt sur la fortune dans son projet, quand la Suède, dont elle se réclame, le supprime. Il rapporte trop peu, provoque une hémorragie fiscale élevée. L’imposition du capital sera abolie.

En France, celle qui espère des Français(es) un ‘vote conscient’ vénère toujours les tabous d’un autre âge. Arc-boutée sur le respect du dogme socialiste franco-français, et malgré la concurrence fiscale qui fait rage en Europe, elle n’accepte toujours pas les réalités économiques de son temps. La Suède, en revanche, considère désormais que l’impôt sur la fortune freine l’investissement. Déphasée, Royal s’accrochera donc à de vieux principes pour pouvoir revendiquer le label socialiste -le temps de la campagne en tout cas- quand l’Europe se dégage dès à présent de ses propres vieilles lunes. Remarquez que déjà Jospin n’avait pas eu le courage d’engager une réforme nécessaire des retraites.

Au nom sacré de la solidarité nationale et du sacré modèle français (?), la socialiste archaïque reste d’ailleurs également réfractaire à une réduction de l’impôt des moyens salaires : elle compte sur une baisse de l’impôt des seuls (très) bas salaires pour combler le manque à gagner ? On n’ira pas loin ! Elle se refuse aussi à une diminution des allocations chômage au détriment d'une prime à l’emploi. Royale, Sa Majesté s’inspire du modèle suédois d’il y a vingt ans… La Suède a pourtant fait tomber bon nombre des tabous qui ravissent encore Royal.

L’obscurantisme du réseau Gonordisk (voir libellé PaSiDupes) qui conseille la malheureuse pour notre malheur a encore de beaux jours sur le territoire français, si les électeurs n’y veillent pas? Elle en est toujours aux théories que son distingué ex-concubin développait devant les étudiants de Sciences-Po… Ca ne nous rajeunit pas. La réussite du travailliste Blair est-elle donc trop éblouissante qu’elle aveugle la pauvrette ?

En avant, les ringards ! La révolution est en marche ! Elle est juste en retard d’un métro. En grève, sans doute, la RATP …Les socialistes ne sont pas en phase? En grève, EDF ?

Voter Royal, c’est voter pour le déclin.

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