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lundi 16 mars 2020

Face aux Français insouciants, Macron se prépare à lancer l’armée

Macron se trompe-t-il de cible ?

Le LB40 a fait ses preuves contre les Français en révolte, mais est inopérant contre le coronavirus : l'exécutif est désemparé !

Résultat de recherche d'images pour "requisition de l armee"Macron prépare le recours à l’armée. 
Dimanche 15 mars, son gouvernement a publié un décret préparant le recours aux personnels de l’armée. Elle envisage depuis quelques années la possibilité d’une pandémie comme celle d’aujourd’hui, ce que montre un scénario qu’elle avait commandé en 2014.

Ce décret, relatif à l’affectation temporaire des militaires, a été publié au Journal officiel du 15 marsLe texte permet l’affectation temporaire de militaires, pour une durée limitée, dans des organismes civils. Parmi ces organismes, on relève notamment les établissements de santé publics ou privés, les groupements de coopération sanitaire.

Un général décrypte ce texte

"Le texte organise le cadre réglementaire pour pouvoir affecter des spécialistes de l’armée — notamment les infirmiers et médecins des armées — dans un hôpital en temps de crise." L’armée est en effet équipée pour pouvoir gérer des situations sanitaires d’urgence, et ses moyens pourraient venir compléter un service hospitalier public en surchauffe.

"Ce dispositif ne concerne pas le maintien de l’ordre", précise l'officier génral, en pensant au confinement général envisagé par les autorités. "Ce serait l’objet d’autres textes."

Le texte paru au JO n’a "aucun lien avec le Covid-19", selon un tweet du ministère des Armées publié lundi 16 mars après-midi. Il se serait qu'une "simple mesure de rédaction juridique". Il permettra donc aux autorités militaires compétentes d'effectuer des affectations, par exemple, dans des services de santé.  

L’armée dispose de divers dossiers, dont des scenarii de pandémie.

Les services d’analyse de la Défense nationale élaborent en permanence des scénarii sur des situations apparemment improbables. En 2014, l’armée a ainsi commandé à l’IRIS un rapport sur les effets que pourrait avoir le changement climatique sur les activités militaires (Conséquences du dérèglement climatique pour le ministère de la Défense). Des chercheurs de ce centre d’études internationales avait donc élaboré plusieurs scénarii, dont celui d’une pandémie. Le voici, tel que présenté dans le rapport, p. 92 :
Au cœur de l’été 2026, la France savoure quelques semaines de répit. L’année a été difficile, notamment marquée par une grève de plus de 45 jours de tous les fonctionnaires des services publics de santé, épuisés par les coupes budgétaires opérées sans discontinuer depuis dix ans. Une grève populaire, alors que les indices de morbidité ne cessent de se dégrader. Personne n’a remarqué que, comme en Grèce, en Italie et en Espagne, les services de surveillance des maladies vectorielles et tropicales se sont largement étiolés durant ces années. Le gouvernement n’a cependant rien cédé sur le fond, sauf à la marge, ce qui a permis au mouvement de s’arrêter avec la satisfaction d’avoir obtenu une contrepartie.
A la suite d’un printemps singulièrement pluvieux, une canicule s’est abattue sur le pays pendant le mois de juin. L’Etat, les collectivités locales et les populations ayant appris à s’adapter, ses conséquences n’ont pas été trop graves : on ne dénombre qu’environ 300 décès dus à une chaleur intense, un chiffre dans la moyenne des quatre canicules de la décennie passée. En juillet, il a plu abondamment, mais sans excès, et enfin, au début du mois d’août, la météo retrouve une tonalité estivale plus classique.
Cependant, dans le nord de l’Italie, a éclaté une épidémie de dengue : par dizaines, et bientôt par centaines, des Lombards meurent de fièvre hémorragique. Les services hospitaliers, eux aussi affaiblis par des années de crise, sont débordés, les médicaments manquent, le gouvernement est démuni et rapidement renversé à l’Assemblée.
Mais à peine les media français répandent-ils les nouvelles transalpines que la panique se propage à Nice, à Toulon, à Marseille, tout au long de la Côte d’Azur. Des cohortes de moustiques envahissent la région : les victimes sont encore peu nombreuses, mais les routes sont encombrées de touristes qui fuient en masse le littoral. Les services publics, en latence durant l’été, tardent à prendre la mesure du phénomène et ne réagissent pas immédiatement. Les chiffres de l’infection commencent à être connus — plus de 500.000 personnes touchées, selon le professeur de l’Institut Pasteur, Jean-Marc Marnac, descendu en urgence, et de sa propre initiative, à Marseille. Le 12 août, il tient une conférence de presse avec des collègues médecins, pour dénoncer l’impéritie des autorités et annoncer que plus de mille personnes sont déjà décédées. Le lendemain, alors que le gouvernement tient une réunion d’urgence, c’est au tour de collègues lyonnais de déclarer devant les caméras de télévision que l’épidémie a gagné Lyon, où ils recensent déjà 224 décès dus à la dengue.
Le soir même, la première ministre, Charlotte Bonfait, intervient solennellement à l’hôpital du Val de Grâce, à Paris. Elle annonce une série de mesures : mobilisation de tous les fonctionnaires des hôpitaux qui doivent revenir de vacances ; réorganisation de la Protection civile sous la houlette du préfet du Nord, Pascal Hansin, en remplacement de Pierre Pitoef, qui est destitué ; mobilisation de tous les services de gendarmerie pour réguler les flux de populations et d’automobiles qui ont transformé, depuis trois jours, le couloir rhodanien en un embouteillage géant où ambulances et autres véhicules prioritaires peinent à se frayer un passage. La Première ministre annonce aussi le recours à l’armée : les engins militaires seront requis pour déblayer les routes ou déplacer les véhicules immobilisésles militaires passeront dans les habitations distribuer des lettres d’information et des kits de protectionils répandront des pesticides dans les zones repérées par les spécialistes sous la coordination du Professeur Jean-Marc Marnac. Dès le soir, le chef d’état-major, le général Justin de La Rafort, annonce la mise en œuvre de ces mesures, non sans faire remarquer devant les micros tendus que l’armée déploie en même temps une importante mission en Arctique."

2 commentaires:

  1. Christophe Castaner : «Restez chez vous»

    Mais il est qui celui là pour nous parler ainsi!

    Que va t il faire, nous envoyer les bravs, son allemand et les flics pour nous crever les yeux? Pourquoi pas aussi les militaires armés de Famas qui vont nous conduire à la komandantur parce qe je n'avais pas d'ausweis?

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  2. les "attestations de déplacements dérogatoires" seront elles valables pour les vendeurs et acheteurs de cannabis?
    Sans doute que oui!

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