POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 17 août 2018

La presse américaine anti-Trump s'offusque de sa riposte aux attaques et repart en campagne

Les arroseurs arrosés instrumentalisent la notion de défense de la liberté de la presse

Les journaux pro-Hillary Clinton poursuivent leurs attaques





Les succès de Trump incitent la presse à sortir le grand jeu. Puisqu'il défend les entreprises contre le dumping social international et ne cesse de faire chuter le taux de chômage, les Démocrates n'ont guère de prise sur sa politique. Et puisqu'en retour de leurs attaques Trump affiche son mépris des journaux "démocrates" qui le harcèlent de leurs parti-pris partisans, des centaines de journaux américains ont lancé  jeudi une vaste offensive concertée en publiant des éditoriaux pour insister sur l'importance de la liberté de la presse.

"Les journalistes ne sont pas l'ennemi": honnis par Donald Trump, 

Menés par le Boston Globe - associé au New York Times qui soutient les candidats démocrates depuis 1960, sans discontinuer - sous le mot d'ordre #EnemyOfNone (Ennemi de personne), plus de 200 groupes de presse ont mené une attaque d'envergure sur le thème de sa victimisation par leur 'bête noire", le président américain qui répond aux coups de boutoir des media, en dénonçant les "fake news" des organes de presse n'hésitant pas à de la désinformation. 
En France, il suffit d'observer le visage glacé de haine et les propos constamment hostiles de Jean-Bernard Cadier, correspondant de BFMTV à Washington, qui dents serrées, ne cesse de mener le combat de la gauche internationale, au même titre qu'Anthony Bellangerjournaliste  expert-ès-tout sujet sur France Inter et BFMTV (photo ci-centre), ou François Durpaire, chroniqueur sur BFMTV et RFO, historien spécialiste des Etats-Unis par la grâce de son père ex-inspecteur général de l'Education nationale et dont les publications sont assurées par un co-auteur.
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Le président Républicain n'hésite pas également à traiter les grands media d'"ennemi" ou d'"ennemi du peuple"

Il faut dire que ces media ont mené une féroce  campagne à charge qui promettait 75% des suffrages à la Démocrate Hillary Clinton et 5% à Trump! Or, celui-ci a obtenu les votes de 306 grands électeurs contre seulement 232 à sa concurrente. Après cette nette victoire de 2016, confirmée par l'échec des démocrates à prendre le contrôle du Congrès, les media américains qui soutenaient Hillary Clinton ont avoué que leur idéologie partisane les avait rendus incapables de capter le sentiment du pays profond, au premier rang desquels le Washington Post et le New York Times, références de la presse française, bien que ce dernier ait soutenu l'invasion de l'Irak en 2013, mais peut-être parce que le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ait rejeté une offre de publication d'un article du fait du manque d'objectivité du NYT, pointé de façon récurrente sur la crédibilité de ses analyses, singulièrement depuis 2004.

Trump n'e lâche pas prise. "Les media fake news sont le parti d'opposition. C'est très mauvais pour notre grand pays... Mais nous sommes en train de gagner !", a-t-il déclaré jeudi matin dans un tweet présenté comme une offense.

"Nous avons aujourd'hui aux Etats-Unis un président qui a créé un mantra selon lequel tout média qui ne soutient pas ouvertement la politique de l'administration actuelle est 'l'ennemi du peuple' ", raconte jeudi le Globe dans son éditorial chargé d'aigreurs.

Parce que son allié le NYT est régulièrement taclé pour sa partialité, c'est The Globe qui mène cette nouvelle campagne.   "C'est un des nombreux mensonges propagés par notre président comme par un charlatan d'antan qui jetait de la poussière ou de 'l'eau magique' sur une foule pleine d'espoir", polémique le quotidien à partir de la côte est bobo et intellectuelle.

Selon le Globe qui,  comme le New York Times, fait son beurre en multipliant les agressions, les ripostes de Trump à l'égard des media encouragerait les hommes forts  à traiter les journalistes comme des ennemis, visant le Russe Vladimir Poutine ou le Turc Recep Tayyip Erdogan, puisque, dans le même registre,  Mélenchon ne pèse pas lourd.


PaSiDupes n'a pas trouvé la campagne publicitaire où on pourrait lire que "Trump a qualifié les médias d'ennemi du peuple" (Helsinki, Finlande, le 16 juillet 2018, jour de la rencontre Trump-Poutine ?)

En revanche, l'AFP, relayée par La Croix, diffuse ce qui pourrait être une "fake news"
Posture des "attaquants" dans la "contre-attaque"
"Il n'y a rien que je désirerais plus pour notre Pays qu'une réelle LIBERTE DE LA PRESSE", a suggéré Donald Trump, sur Twitter. "Le fait est que la Presse est LIBRE d'écrire et de dire ce qu'elle veut, mais la plupart de ce qu'elle dit est FAKE NEWS, à des fins politiques ou tout simplement pour essayer de blesser des gens. L'HONNETETE L'EMPORTE!"

Réclamer aux media de l'honnêteté intellectuelle, est-ce une atteinte à la liberté de la presse ?

Paris Match considère que la liberté de la presse autorise les 'fake news'
La campagne anti-Trump actuelle menée par les media n'innove pas :
elle est une relance du "Trump bashing" d'octobre 2017


Provoquant fréquemment  des ripostes présidentielles, le New York Times a publié un court éditorial sous un titre en lettres capitales agressives "LA PRESSE LIBRE A BESOIN DE VOUS", rappelant que le peuple a le droit de critiquer la presse. Mais le président ne partage pas ce droit !
"Mais insister sur le fait que les vérités qui vous déplaisent sont des 'fake news' est dangereux pour la démocratie", écrit le Times. Or, outre Paris Match du 12 octobre 2017, on voit que la campagne d'intoxication démocrate de la présidentielle américaine de 2016 a été contredite par les urnes : le PEUPLE a donc effectivement besoin d'une PRESSE HONNETE.

D'autres media engagés ont défendu leur fonds de commerce idéologique, estimant que leur rôle consiste, selon certains, à faire économiser le temps du contribuable. D'autre diront que ces media profitent que leurs lecteurs ont la tête dans le guidon pour leur gonfler le boyau  cerveau.

"Les journalistes couvrent des réunions du gouvernement ennuyeuses et déchiffrent [sans a priori ?] les formules de financement de l'école publique, pour que vous n'ayez pas à le faire", souligne ainsi l'Arizona Daily Star, qui tient visiblement l'Amérique profonde en piètre estime. "Ce n'est pas aussi fondamental que le premier amendement, mais cela peut servir", se justifient les manipulateurs, décrypteurs et analystes autoproclamés.

Pour les défenseurs de la liberté de la presse, c'est-à-dire de leur gagne-pain, les appels de D. Trump à l'honnêteté menaceraient le rôle de contre-pouvoir des media - qui entendent se substituer aux Sénat et à la Chambre des Représentants affectés à cette fonction - et vont à l'encontre du premier amendement de la Constitution qui garantit la liberté d'expression et protège les journalistes. Ce premier amendement n'accorde toutefois pas la liberté de mentir au peuple qui a une haute idée de la liberté d'expression, dévoyée par les media institutionnels. La désaffection populaire pour les media d'information ne s'explique pas autrement que par une défiance forte. 
Une action plus politique que professionnelle 

"Je ne crois pas que la presse puisse rester sans rien faire et subir, elle doit se défendre lorsque l'homme le plus puissant du monde tente d'affaiblir le premier amendement", selon Ken Paulson, ancien rédacteur en chef du quotidien USA Today et un des responsables du Newseum, le musée de l'information à Washington.

Au-delà de Trump, la campagne s'en prend à l'électorat Trump
Ken Paulson ne croit pas en l'efficacité de cette campagne de sensibilisation, estimant qu'elle manque sa cible. "Les personnes qui lisent les éditoriaux n'ont pas besoin d'être convaincues. Ce ne sont pas elles qui hurlent (sur les journalistes) aux meetings présidentiels".

Les media doivent développer une campagne "marketing" plus large, selon lui, face aux contre-attaques de la Maison Blanche. L'objectif est de soumettre la Maison Blanche au moyen d'une presse plus dominatrice.

Mais l'initiative de jeudi pourrait exacerber la défiance grandissante envers la presse, des deux côtés de l'Atlantique, en galvanisant les partisans du président, qui veulent préserver leur liberté de penser et pourraient y voir la confirmation  que les media ligués contre Trump, tentent de leur reprendre le pouvoir qu'ils lui ont confié.

Les attaques des media sont de plus en plus frontales et concertée
 
Les media proches du parti démocrate peineront à ridiculiser les accusations de complot, puisqu'il est à ciel ouvert. 
"Les media organisent une attaque plus étudiée et publique que jamais contre Donald Trump" et contre "la moitié du pays qui le soutient", a tweeté Mike Huckabee, ancien gouverneur républicain et commentateur sur la chaîne conservatrice Fox News, classée à droite et vilipendée de plus belle depuis que,  contre toute attente, les Démocrates se sont fait battre.

Même des adversaires du président ont des doutes, à l'instar de Jack Shafer, de Politico, qui pense que l'effort coordonné "va à coup sûr avoir un effet contre-productif".

Mais pour les défenseurs des media, les enjeux sont bien trop importants pour accepter que les déclarations présidentielles prennent le dessus sur les affirmations de la presse militante. Si l'unique bénéfice était une remontée des ventes, au final, la coalition d'organes de presse n'aurait pas fait chou blanc.

Les journaux les plus radicalisés veulent pousser l'idée que les propos du Président ont généré des menaces contre des journalistes et auraient aussi bien pu créer un climat d'hostilité ayant mené notamment à l'attaque contre le Capital Gazette à Annapolis (Maryland), fin juin, où cinq personnes ont été tuées par un tireur entretenant une relation conflictuelle avec le journal. 

Instrumentalisation et manipulation grossières qui ne peuvent échapper à la population
A la différence de la presse qui, dans l'hypothèse Hillary Clinton, se voyait déjà co-gérer la politique américaine, le peuple n'a pas voulu d'une présidente affaiblie par un AVC et aux comportements hystériques.Adieu, veaux, vaches, cochons pour la presse en perte de crédibilité et de confiance populaire.

Trump en phase avec le peuple américain 
Selon un récent sondage Ipsos, 43% des républicains pensent que le président devrait avoir l'autorité de fermer des media ayant une "mauvaise attitude".

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