POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 4 août 2018

Arrêts maladie: le patronat comprend sa douleur

Le patronat refuse de passer à nouveau à la caisse

Le 23 septembre 2016, dans Les Echos des Pinault, 
Marisol Touraine assurait avoir "sauvé la Sécurité sociale"...
A elle seule, évidemment pas, mais grâce aux mesures prises en 2010 notamment et aux sacrifices des Français...

VOIR et ENTENDRE la ministre de la Santé de Hollande faire du Michel Sapin - qui prétendit chaque mois, en pleine hausse du nombre de demandeurs d'emploi, que l'inversion de la courbe du chômage était pour le mois d'après dès décembre 2013 - en garantissant que c'était comme si c'était déjà fait.

Nicolas Doze démontre une "fake news":

Victoire ! "Il est probable que le trou de la Sécu n'existe plus en 2020", selon L'Opinion, le 5 juin 2018.

VOIR et ENTENDRE l'enthousiasme du site macronien : 


Miracle ! Selon Les Echos, également le 5 juin 2018, le déficit de la Sécurité sociale pourrait être ramené à seulement 300 millions d'euros cette année, au lieu des 2,2 milliards anticipés.

VOIR et ENTENDRE François Lenglet livrer sur RTL une analyse plus précise et moins optimiste:

Août 2018 : le trou de la Sécurité n'a pas bougé

Et le patronat refuse de prendre en charge une partie des indemnités versées en cas d'arrêt maladie, comme l'envisagerait le gouvernement, dans une lettre adressée à Matignon par le Medef, la CPME et l'U2P, en plein été caniculaire.

Selon le journal Les Echos, dont l'optimisme de septembre 2016 interpellait les experts, le gouvernement envisagerait en effet que les entreprises prennent en charge quatre jours d'indemnités journalières pour les arrêts de travail de moins de huit jours.

"Cette perspective ne peut appeler qu'une ferme opposition de la part des entreprises", ont écrit les trois organisations patronales au Premier ministre Edouard Philippe, dans une lettre datée du 31 juillet.
Ce "transfert aux entreprises constituerait une charge nette nouvelle que nous ne pouvons accepter", ont  objecté le Medef, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et aussi l'U2P qui représente les artisans, les commerçants et les professions libérales.

Cette mesure aurait un "impact systémique" et "pèserait nécessairement sur la compétitivité des entreprises, à l’inverse de la politique de baisse des prélèvements obligatoires affirmée par le gouvernement", expliquent les organisations patronales, déjà mises  à contribution pour la mise en oeuvre des prélèvements sur salaires.

Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, n'a pas écarté cette possibilité. "C'est normal de discuter de la santé au travail. Il n'y a pas de tabou", a-t-il estimé vendredi sur RTL.
"Il y a une concertation qui est faite par la ministre du Travail (Muriel Pénicaud), par la ministre de la Santé (Agnès Buzyn), avec les employeurs, avec le nouveau président du Medef (Geoffroy Roux de Bézieux), les syndicats", s'est-il défendu.

Le syndicat Force ouvrière (FO) a dénoncé "la recette du gouvernement" qui consiste à "déprotéger, désolidariser, pour satisfaire des objectifs comptables dont les victimes sont de plus en plus nombreuses".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):