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samedi 2 septembre 2017

"Notre-Drame de Paris", pamphlet anti-Hidalgo, laquelle dénonce un complot pour lui prendre la mairie

Ses révélations sulfureuses sur Hidalgo et sa  politique calamiteuse

Le Figaro a mis le feu au poudre, dans un numéro publiant des extraits de 
"Notre-Drame de Paris", un livre d’Airy Routier et de Nadia Le Brun.

"Hidalgo, celle qui préfère le migrant au Français d’origine," c'est la synthèse par Atlantico des attaques fondées qu'elle suscite.
Migrants, HLM, embouteillages… Un livre dézingue la politique d’Anne Hidalgo

Dans "Notre-Drame de Paris" (Albin Michel), paru le 30 août, Airy Routier et Nadia Le Brun montrent que l’image d’Anne Hidalgo est souvent plus importante que le bien-être des Parisiens.

Depuis son élection en 2014, Anne Hidalgo est aussi appréciée que détestée par les Parisiens, qui soit soulignent ses réalisations, soit les dénoncent inlassablement. Dans Notre-Drame de Paris, dont Le Figaro publie les bonnes feuilles, les journalistes 
Airy Routier (ex-rédacteur en chef à l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur et connu pour le vrai-faux SMS de Sarkozy à Cécilia dénoncé par Claude Perdriel, son patron, comme inventé, mais, à 72 ans, toujours chroniqueur à Challenges) et Nadia Le Brun (quadra de la presse magazine) décortiquent sa méthode et dressent le bilan de ses trois années de mandat.
Ils y écrivent que ses décisions ont eu pour conséquence une explosion des embouteillages (parfois créés sciemment), que sa gestion démagogique du problème des migrants aggrave les tensions dans de nombreux quartiers et que rien n’est fait concernant des problèmes comme l’insécurité, le harcèlement de rue ou la prolifération des rats dans certains quartiers.

"Alors que la France avait eu toutes les peines du monde à résorber les bidonvilles qui fleurissaient dans les années cinquante, voilà qu’ils reviennent, dans les quartiers nord de Paris, sous le boulevard périphérique, dans tous les recoins de la ville.
On en voit dans le XVIIIe, le long de la voie ferrée désaffectée de la petite ceinture. Certains quartiers de la capitale sont ainsi ramenés au niveau des favelas brésiliennes", écrivent les auteurs.

Ils résument sa politique vis à vis des migrants d’une phrase : " persister dans les nobles discours, tout en faisant porter la responsabilité et le coût des migrants à l’Etat !".

Sur la question des HLM, ils notent que la mairie assure dépenser 180 millions d’euros par an pour exercer son droit de préemption et créer des logements sociaux partout, y compris dans les beaux quartiers, mais que cela se fait parfois au mépris du bon sens. "Elle a ainsi déboursé 4,24 millions d’euros pour acheter un immeuble de six logements dans le XVIe arrondissement, soit 12.000 euros le mètre carré ! Et a préempté un immeuble à Montmartre, évalué à 13.406 euros le mètre carré. "C’est scandaleux, s’emporte Jean-Louis Dumont, le président – socialiste ! – de l’USH, l’Union sociale pour l’habitat qui fédère les offices HLM de France. On pourrait faire quatre ou cinq fois plus d’appartements si on investissait avec mesure." 
Comme le dit Collard, le peuple en a plein le dos des bobos.

La mixité sociale ? 

Un leurre, puisque l’on chasse de Paris les classes moyennes, reléguées en banlieue, et qu’il ne reste plus que les très riches et les bénéficiaires de logements sociaux, trop souvent immigrés ou d’origine immigrée. Et l’objectif de Notre-Drame de Paris, c’est 30 pour cent de logements sociaux…


Hidalgo est très perverse. D’un coup de plume, elle fait passer les logements dits "intermédiaires" dans la catégorie logements sociaux, les classes moyennes qui gagnent trop pour être en logements sociaux et pas assez pour se loger sur Paris fuient en banlieue. Beau tour de passe-passe, n’est-il pas ?

5.000 logements sociaux dans les beaux quartiers, et Hidalgo de pré-empter les logements en vente dans les immeubles de standing à des prix pharaoniques. Hidalgo s’en fout, c’est le con-tribuable parisien qui paie. Et payer pour que l’idéologie totalitaire d’Hidalgo soit appliquée, quel pied !


Les mauvaises langues diront "bien fait pour la gueule de ces bobos qui ont voté Macron à 90 pour cent". Et ils n’auront pas tout à fait tort. Sauf que c’est aussi notre Paris, notre France, qui s’en va à vau-l’eau. Paris devenu une pourriture, envahi par des clandestins ? C’est aussi Hidalgo. Mais ça vous le savez tous, amis lecteurs de Libération  Résistance républicaine… Bref, lisez les articles consacrés au livre et, surtout, amusez-vous des protestations de la traîtresse et de sa clique Brossat, l’adjoint coco islamo-collabo en tête, hurlant… au racisme ! Excellent.



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Brossat, c'est celui qui n’aura de cesse que lorsque Paris sera peuplé entièrement de clandestins, 
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Brossat qui considère que les femmes agressées à la Chapelle devraient avoir un peu plus de dignité… Agrégé de lettres passé par le lycée Henri IV, Ian Brossat est adjoint communiste au Logement - et à l'hébergement d'urgence - est le fils d'un professeur d'université et d'une mère sociologue à l'INSERM, laquelle fut membre du parti israélien d'extrême-gauche, révolutionnaire, internationaliste et antisioniste. L'élu communiste est co-auteur de 'Paris n'est pas à vendre : Propositions face à la spéculation"...


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Brossat et Hidalgo, deux restes de la colère de Dieu, payés, très cher, pour pourrir Paris et la vie des Parisiens en y instaurant, à grande échelle, le Grand Remplacement. Qui fait glousser la presse bobo intello nantie. Jusqu’à quand pourront-ils le faire en toute impunité ?
Il faut suivre la polémique, combien de temps va-t-elle durer ? Qui aura la parole sur TV-collabo et dans les media dominants pour se défendre ? On prend les paris ?
Christine Tasin
(d'après Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine ; professeur agrégé de lettres classiques)


Les auteurs du pamphlet anti-Hidalgo s'expliquent

La liste 
est accablante des échecs de la maire PS de Paris par les journalistes Nadia Le Brun et Airy Routier qui qualifient son bilan à mi-mandat de "désastreux". Le réquisitoire est étiqueté "pamphlet politique" "violent" de la rentrée, écrit par deux journalistes "passablement énervés". 

Ils pointent aussi l'endettement de la ville, les relations privilégiées d'Anne Hidalgo avec quelques grands patrons, son goût pour le luxe, son égocentrisme, ses relations compliquées avec François Hollande, Bertrand Delanoë et Emmanuel Macron "qu'elle déteste"... 

Accusés sur les réseaux sociaux d'être partisans, vendus au lobby automobile, misogynes, fachos, homophobes...
La fermeture brutale de la voie Georges-Pompidou a provoqué un engorgement dont la Mairie nie l'existence en invoquant des chiffres fantaisistes.
A cet égard, il faudrait lister les catégories de profiteurs du système Hidalgo, mais ce n'est pas encore notre propos ici. L'heure viendra.
Les auteurs répondent aux questions que suscite leur livre et le buzz qu'il engendre parmi les bénéficiaires.  

Challenges a tenté de les faire parler, mais les réponses sont contenues dans les questions de la presse intelligente et respectueuse...: que pouvaient-ils ajouter ?

Votre livre est-il une enquête ou un pamphlet ?

Une enquête, sérieuse et approfondie. Sur un ton il est vrai impertinent. 

La maire de Paris vous a-t-elle reçu et a-t-elle répondu à vos questions?  
Non, elle a refusé, malgré plusieurs relances. 

Vous décrivez le culte de la personnalité d’Anne Hidalgo, vous parlez de son goût pour le luxe, avec cette anecdote significative : lors de la visite de la reine Elisabeth II en juin 2014, Anne Hidalgo bénéficie d’un huissier pour lui porter son parapluie, alors que la reine d’Angleterre, 90 ans, plus ancien chef d’Etat de la planète, se charge elle-même de porter son parapluie. Mais qu’est-ce qui vous permet d’écrire qu’elle se prend pour la "Reine du Monde" [Au risque de déplaire à l'épouse de Jupiter] ? 
Depuis qu’elle préside l’association des grandes villes soucieuses de l’environnement, elle se présente comme étant "à la tête de 650 millions de personnes qui assurent 25% du PIB mondial". Tout un programme ! 

Vous expliquez que la Maire de Paris a volontairement créé des embouteillages dans Paris pour « forcer » parisiens et banlieusards à prendre les transports en commun. C’est grave pour un élu de détériorer la qualité de vie de ses administrés. C’est une politique assumée de sa part ou bien s’en défend-elle ? 
Elle s’en défend vigoureusement mais les intéressés savent de quoi il en retourne. 

Vous décrivez Paris comme une ville plus sale et moins sûre, avec la description des abords de la Gare du Nord et de la Gare de l’Est ou l’arrivée de dealers dans certains quartiers comme Balard. Mais au-delà de ces exemples, les statistiques confirment-elles cette dégradation de la situation ? 
C’est une évidence, les Parisiens le voient, toute la presse le confirme et la maire le reconnaît elle-même. 

Décrivant le parcours d’Anne Hidalgo, vous la qualifiez "d’enfumeuse". Elle n’a jamais été élue que grâce à des scrutins de liste et n’a jamais réussi à gagner la mairie du 15e. Elle ne serait pas légitime ? 
Elle est parfaitement légitime, dans le cadre du scrutin de liste. 

A-t-elle été inquiétée ou même interrogée pour la période où elle a cumulé ses postes et salaires d’inspectrice du travail et sa fonction d’élue qui lui prenait tout son temps ? 
Pas à notre connaissance. 

Vous dénoncez sa fascination pour les grands capitalistes : Bernard Arnault (LVMH), Xavier Niel (Illiad), François Pinault (Kering), Laurent Dumas (Emerige)… Sa proximité est-elle trop forte avec les grandes entreprises ? 
Ce n’est pas ce que nous disons. Nous relevons le paradoxe de son ancrage à gauche et de sa proximité avec les plus grandes fortunes du pays. 

Pourquoi le transfert au privé du marché du stationnement parisien vous choque-t-il ? 
Cela ne nous choque pas; ça nous amuse de découvrir son intérêt soudain pour la privatisation d’un service public municipal. 

Vous faites le portrait d’une élue qui ne s’intéresserait qu’aux préoccupations des bobos, minoritaires, élitistes. N’est-ce pas une des maladies graves de nombreux élus socialistes qui se sont coupés des classes moyennes ? 
Assurément. 

D’emblée, vous annoncez que l’on vous traitera de fachos, réacs, misogynes. Mais avouez que le ton que vous adoptez est volontairement excessif… Vous ne craignez pas une assignation (en justice) ? 
Le ton s’inscrit dans une tradition française d’impertinence. Quant à l’assignation, la connaissant, rien n’est impossible en effet. 

Ce ton sarcastique rappelle le livre de Philippe Alexandre sur Martine Aubry, "La dame des 35 heures", que vous citez d’ailleurs et qui avait été qualifié de misogyne à l’époque. Doit-on prendre des gants quand on écrit sur une femme politique ? 
Il nous semble à tous les deux que le temps de l’égalité homme femmes est enfin venu. 

Vous-même, Airy Routier, vous n’utilisez pas du tout ce ton ironique dans vos précédents livres sur Bernard Arnault ou Bernard Tapie… 
Les temps ont changé. Les parisiens sont dans un tel état qu’un peu de légèreté ne peut que leur faire du bien. 

Vous décrivez l’entourage homosexuel de la maire de Paris. Soyons clair. En quoi cela pose problème ? 
Cela n’en pose aucun. On n’a abordé ce sujet que lorsqu’il s’agissait de subventions accordées par le conseil de Paris ou à partir des déclarations publiques de Mme Hidalgo. [Après Bertrand Delanoë, Ian Brossat, président du groupe communiste au Conseil de Paris, a évoqué pour la première fois publiquement son homosexualité lors d’un chat en direct avec les internautes de Yagg, ce mardi 22 mars 2011, avant Bruno Julliard (ancien président du syndicat étudiant Unef, ci-contre avec Paul Le Goff), en août de la même année. Outre Gauthier Caron-Thibaut, Julien Bargeton ou Christophe Girard, maire de Paris IVe et LVMH, marié au réalisateur Olivier Meyrou : Anne Hidalgo célébra la cérémonie en 2013].

Vous signalez que la ville accueille prochainement les Gay Games. Ce positionnement peut en effet être positif pour la réputation de la capitale et profitable à l’économie locale, non? 
Tout à fait. 

Le passage va réjouir les partisans de la Manif pour tous. En réservant l’exclusivité de vos bonnes pages au Figaro Magazine, il paraît clair que votre éditeur vise une clientèle précise… 
C’était le choix de notre éditeur. 

Malgré votre réquisitoire que le sarcasme rend très agréable à lire - on rit souvent - on a l’impression que le mandat actuel est moins ripoux que ceux de prédécesseurs qui se sont fait connaître pour de dispendieux frais de bouche, les emplois fictifs, les électeurs fantômes… Avouez-le Anne Hidalgo est plus honnête que ses prédécesseurs de droite! 
Il n’y a rien à avouer, c’est en effet tout à fait vrai. [Airy Routier et L'Obs ne sont pas suspects de sympathies droitières]

Vous écrivez que François Hollande ne pouvait rien lui [Hidalgo] refuser. Comment expliquez-vous cela? 
Sans doute a-t-il eu peur d’elle. 

Vous paraissez ne pas donner de crédit aux rumeurs sur une relation ancienne entre Anne Hidalgo et François Hollande… 
Nous ne donnons en effet aucun crédit à cette rumeur. 

Son prédécesseur et mentor Bertrand Delanoë parait déçu. Est-il vrai qu’il ne voit plus Anne Hidalgo? 
C’est en tout cas ce qu’il nous a dit. 

La relation avec Emmanuel Macron est très difficile. La maire de Paris peut-elle durablement entretenir une froideur belliqueuse à l’égard de l’Elysée? 
Après des mois de propos féroces sur le candidat Macron, la voilà [proche de Martine Aubry et épouse du député socialiste frondeur Jean-Marc Germain, ancien directeur de cabinet de la ch'tite Aubry] qui lui trouve quelques vertus depuis qu’il est à l’Elysée. Mais cela rendra-t-il la relation meilleure ? Rien n’est moins sûr ! 

Jean-François Arnaud
Enfin, à votre avis, avec l’émergence du Grand Paris, cette institution de maire central des 20 arrondissements du centre de la grande Métropole n’est-elle pas obsolète ? 
Oui, elle l’est. C’est une institution obsolète, mais qui a la vie dure.  

Entretien mené de main de nul par Jean-François Arnaud. L'Ecole supérieure de journalisme de Lille ne fait pas de miracle.

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