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vendredi 8 septembre 2017

Les Constructifs veulent oeuvrer à la “réussite du quinquennat”

Veulent-ils aussi laisser prospérer le Front national ?

"Les Constructifs" sont 35 députés à se réunir en séminaire mercredi et jeudi à Trouville

L'air du large exalte les "Constructifs"
Ils veulent "fédérer la droite et le centre" dans une "formation politique", dont la nature reste à déterminer. Ils ne savent pas comment, mais leur objectif est d'en faire une "force de propositions", oeuvrant à "la réussite du quinquennat" de Macron.  "Nous sommes convaincus que les Français souhaitent que nous nous mobilisions de façon libre et responsable pour faire en sorte que le quinquennat soit une réussite pour la France et que les réformes soient menées jusqu’à leur terme", a affirmé leur co-président Franck Riester, issu de LR, devant la presse. 

Parmi les députés "Constructifs", une douzaine viennent de LR (Thierry Solère, Pierre-Yves Bournazel, Laure de la Raudière, Marine Brenier, Jean-Luc Warsmann…), 
une vingtaine de l’UDI (Jean-Christophe Lagarde, Philippe Vigier, Stéphane Demilly qui co-préside le groupe, Yves Jégo, Sophie Auconie…).
Les autres sont des divers droite. 

Les Constructifs sont-ils des collabos ou des profiteurs ?

"Nous voulons être une force de propositions, d’innovation qui nous permette d’influencer positivement les propositions du gouvernement. Nous nous opposerons quand c’est nécessaire", a assuré F. Riester.  
Selon ce député de Seine-et-Marne, "la constitution de ce groupe à l’Assemblée nationale a eu un grand écho dans la population, chez les élus, les citoyens, les sympathisants", en suscitant des "initiatives", notamment "sur Facebook" ! 
"Nous souhaitons travailler à fédérer ces différentes initiatives, d’union de la droite et du centre, pour faire en sorte que demain, nous puissions, au-delà même des différents groupes parlementaires, peser dans le débat public, peser dans les différentes élections. 
Dans quelle structure partisane ou formation politique?", s’est lui-même interrogé Riester. "Ce qui est certain, c’est que nous voulons fédérer tout ça". 

"Il faut travailler à une formation rassemblant la droite et le centre comme notre groupe a su le faire. Ca me paraît la seule façon de répondre aux Français qui, sans se reconnaître chez Emmanuel Macron [ambigu: cherche-t-il à profiter d'une dynamique ?], ont participé à son élection, souhaitent la réussite du pays, peuvent parfois être satisfaits des réformes (code du travail ou éducation nationale), parfois regretter telle ou telle initiative". 
Il faut "une formation qui permettent de rassembler ces Français, parce que si on parle aux Français, c’est pour qu’à un moment donné, ils nous accordent à nouveau leur confiance à travers leurs bulletins de vote", a avoué ce député de Seine-Saint-Denis. 

Pour sa part, Thierry. Solère s'en est pris à son ex-formation.
Il a jugé que, rebaptisée Les Républicains, l’UMP avait vocation à rassembler la droite et le centre à sa création (en 2002), mais s’est "beaucoup dégradée". 

Solère a visé Wauquiez frontalement. "On considère que depuis le lendemain de l’élection au premier tour de la présidentielle, Laurent Wauquiez [le candidat favori à la présidence de LR] et ses amis ont tourné le dos à ce qui faisait l’ADN de l’UMP et des Républicains, c’est-à-dire une digue infranchissable avec le Front national. On ne se reconnaît plus dans cette formation politique”, a-t-il insisté.
A noter que Les Constructifs se sont isolés, avant même la déclaration de candidature du champion de LR.

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