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jeudi 7 septembre 2017

Opération antiterroriste à Villejuif : des composants d’explosifs découverts dans un appartement

Une dénonciation met la police sur le coup

Un laboratoire clandestin destiné, semble-t-il, à fabriquer des explosifs a été signalé à la police. 

Deux terroristes présumés ont été interpellés à la suite de la découverte de composants "pouvant entrer dans la fabrication d’explosifs".


Des policiers sécurisent les abords de l'appartement où a été découvert un laboratoire clandestin d'explosifs, mercredi 6 septembre.
Le laboratoire clandestin a été neutralisé en début d’après-midi au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), une commune voisine de Villejuif (PCF jusque 2014), mercredi, tandis que les produits se trouvaient dans un appartement à Villejuif (Val-de-Marne, dont le président du Conseil départemental (Christian Favier) est PCF depuis 2001).


La police a été appelée "par un homme qui travaillait dans l’immeuble un peu après 11h00 mercredi 6 septembre pour signaler des produits suspects dans un appartement" de cette banlieue au sud de Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Paris. 

C’est un plombier, intervenant sur une fuite d’eau récurrente dans l’immeuble à la demande de la copropriété qui a donné l’alerte en fin de matinée après avoir aperçu des produits suspects.

Avec l’interpellation des islamistes, une enquête antiterroriste a été ouverte, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. L’un d’eux est le propriétaire de l’appartement, a précisé une source proche du dossier. L’appartement était alors vide de tout occupant.

Parmi les éléments découverts par les démineurs, ne figurent pas seulement des "bonbonnes de gaz et du fil électrique". Outre 100 grammes de TATP déjà préparé – un explosif extrêmement instable, utilisé notamment lors des attentats du 13 novembre –, plusieurs litres d'acétone, d"eau oxygénée et d'acide chlorhydrique et des éléments pouvant servir à confectionner un détonateur ont été mis sous scellés.
Les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris était toujours en cours d’intervention en milieu d’après-midi. 

L’enquête a connu un nouveau tournant dans la nuit avec l’interpellation d’un troisième suspect, a indiqué une source judiciaire.

Une opération antiterroriste à Villejuif (Val-de-Marne) après la «découverte d'éléments pouvant entrer dans la composition d'explosifs», le mercredi 6 septembre 2017.Ce jeudi, de nouveaux produits permettant la confection d’explosifs ont été retrouvés à Thiais (PCF jusque 1983), toujours dans le Val-de-Marne. Les éléments, sensiblement les mêmes que ceux découverts dans l'appartement de Villejuif, étaient cachés dans un box situé dans une zone industrielle et loué par l’une des deux personnes placées en garde à vue mercredi, a appris la presse, de source judiciaire.

Ce qu'on nous dit des individus
Les deux terroristes interpellés ont 36 et 47 ans. Le plus jeune serait le locataire de l’appartement. Tous les deux ont un casier vierge et ne sont pas connus des services de renseignements, précise une source proche du dossier.

Interrogé sur France Info jeudi matin, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a indiqué que tous deux avaient nié le caractère terroriste de leur entreprise au cours des premières heures de leur garde à vue. "Ils parlent d’avoir voulu faire sauter des banques avec le TATP, mais ce que l’on voit, c’est qu’ils étaient liés avec le terrorisme, c’est plutôt dans cette direction qu’il faut chercher", a déclaré le septuagénaire de la place Beauvau.
Différents éléments contredisent la thèse du grand banditisme. Dans l’appartement conspiratif, des écrits à la gloire d’Allah ont été découverts. Par ailleurs, selon le ministre de l’Intérieur, des communications avec des individus se trouvant en "zone irako-syrienne" ont été démontrées. Les enquêteurs s’interrogent également sur un éventuel lien avec les attentats de Barcelone et Cambrils après la découverte dans l’appartement d’une boîte d’allumettes espagnole. "C’est peut-être possible, a indiqué Gérard Collomb. L’enquête nous le montrera."
Le troisième homme, âgé de 37 ans, a été interpellé dans la nuit à Vitry-sur-Seine (PCFet placé en garde à vue. Selon nos informations, l'homme fait l'objet d'une fiche "S". 

La presse diffuse les banalités d'usage : la section antiterroriste de la brigade criminelle parisienne (SAT) et la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été saisies de cette enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a précisé une source judiciaire. 

Un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l’immeuble, a précisé la préfecture de police de Paris.
Il ne reste plus à "la source proche du dossierqu'à déclarer que les petits chimistes sont des "déséquilibrés" !

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