Macron n'aura pas l'indulgence de Hollande pour les syndicats ?
Emmanuel Macron prend les devants, à la veille d‘une nouvelle journée de mobilisation contre sa réforme du droit du Travail
Le président a mis en garde les organisateurs : il n‘y aura aucune complaisance de l'Etat à l’égard de toute forme de violence dans la rue.
"Je respecte profondément tous celles et ceux qui expriment des désaccords", a-t-il assuré en préambule à sa menace, mercredi soir, au cours d'une déclaration à la presse, en marge de l‘Assemblée générale de l‘ONU, à New York, alimentant la critique qui lui est faite à chaque fois qu'il aborde la politique intérieure depuis l'étranger en dépit de sa promesse de revenir à des pratiques plus saines.
"Nous veillons que [en français d'un lauréat du concours général de français?] tous les désaccords dans notre pays puissent être exprimés de manière constitutionnelle", a-t-il souligné.

“Je souhaite qu‘il y ait le plus grand calme dans les jours qui viennent et il n‘y aura à l’égard de toute forme de violence et d‘extrémisme dans la rue aucune complaisance", a prévenu Emmanuel Macron. "Et je ne veux en rien confondre des activistes violents avec des femmes et des hommes qui expriment un désaccord légitime sur le projet du gouvernement".
A noter qu'un "projet" de loi ne peut être que gouvernemental : si le Parlement était à l'origine, ce serait une "proposition"...
Une attaque des syndicats et partis de lutte
Réforme du code du travail : à Marseille, Jean-Luc Mélenchon jure de « faire reculer » Macron https://t.co/yHp8gyXrS6— Enora Ollivier (@enoraollivier) 13 septembre 2017
La CGT et Solidaires appellent en effet à descendre dans la rue, ce jeudi 21 septembre,

Dans le cortège, des militants de Force ouvrière sont là même si le syndicat n'a pas appelé à la #manif12septembre pic.twitter.com/M8XjS7stQD— Enora Ollivier (@enoraollivier) 12 septembre 2017
La première journée de mobilisation contre ce texte phare du début du quinquennat d‘Emmanuel Macron - le 12 septembre - avait été émaillée d‘incidents, notamment à Paris et à Nantes, deux villes socialistes.
Le 1er septembre, le président du groupe "Nouvelle Gauche" à l'Assemblée, Olivier Faure, avait annoncé que le Parti socialiste ne participerait pas aux rassemblements du 12 (ni du 23), mais...
La fédé PS des Landes ne fait pas comme son député Boris Vallaud : ses membres seront à la manif du 12 https://t.co/hpWVZ6ozIL #ordonnances— Enora Ollivier (@enoraollivier) 7 septembre 2017
Quant au candidat fossoyeur du PS...
Hamon participera à la manif du 12/09 (et peut-être à celle du 23 organisée par La France insoumise) https://t.co/q1YZjlqwsC #CodeDuTravail— Enora Ollivier (@enoraollivier) 4 septembre 2017
Et le socialiste Luc Carvounas, un proche de Claude Bartolone, qui, lors du conflit sur la loi El Khomri, dénonça la CGT, "caste gauchisée des privilégiés"...
Contrairement aux manifs du 12 et 21/09, le @partisocialiste sera dans la rue le 10/10 pour la manif des fonctionnaires selon @luccarvounas https://t.co/L3Wx5930vb— Enora Ollivier (@enoraollivier) 21 septembre 2017
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