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mardi 5 septembre 2017

Y a-t-il un sujet sur lequel Macron n'a pas changé d'avis ?

De Top Gun à Big Brother : en quatre mois, Macron nous a déjà tout joué !

En six mois, Macron a changé (radicalement) d'avis sur le cannabis

Soulevant un coin du voile sur quelques propositions dans 'Le Figaro' en février 2017, le candidat d'En Marche! détailla certaines de ses propositions en matière de sécurité. On s'aperçut alors qu'il avait pris le contre-pied de ce qu'il présentait comme ses orientations tout juste six mois plus tôt. Revendiquant désormais la "tolérance zéro" pour la délinquance, il expliqua qu'elle doit s'appliquer à tous les petits délits, "du vol à l'étalage à l'usage de stupéfiants". Ainsi avait-il manifestement changé d'avis sur la question de la législation sur les stupéfiants. "Je ne crois pas à la dépénalisation des "petites doses" ni aux peines symboliques. Cela ne règle rien", précisait encore l'ex-ministre de Hollande, un modèle, pour lui, du revirement. "Il faut pouvoir sanctionner sur-le-champ par une amende -100 euros environ-, plus dissuasive et efficace", proposait-il. 

Or, que disait le candidat Macron en novembre 2016 ?
Dans son opus, l'auteur de 'Révolution' proposait déjà la mise en place d'une contravention, "qui serait beaucoup plus économe en temps pour la police et la justice, et bien plus dissuasive qu'une hypothétique peine de prison dont tout le monde sait qu'elle ne sera finalement jamais exécutée". En revanche, l'auteur écrivait aussi qu'il est "vain de pénaliser systématiquement la consommation de cannabis". 
Il affirme en février 2017 qu'il n'est pas question de dépénaliser et prône l'application plus systématique de sanctions. Ce paradoxe n'est pas la seule divergence entre les pages de 'Révolution' et l'entretien avec Le Figaro. Le chantre de la 'tolérance zéro' tenait en novembre un discours à la tonalité bien différente : "La réponse politique classique est de se prévaloir d'une intransigeance permanente et générale. C'est évidemment une illusion."
Macron en septembre 2016: "On voit bien que la légalisation du cannabis a une forme d'efficacité"
VOIR et ENTENDRE Macron sur l'"efficacité" de la légalisation du cannabis:


En septembre 2016, sur France Inter, il avait d'ailleurs expliqué que sa position sur la question de la légalisation n'était pas arrêtée, tout en adoptant un propos à l'opposé de la "tolérance zéro". "C'est un sujet que je veux travailler (...) Ce n'est pas un sujet qui est léger, je souhaite qu'on puisse ouvrir ce sujet", avait-il avoué, avant de répéter qu'il n'était "pas contre" la légalisation, mais qu'il s'agissait d'une "réponse provisoire". "Aujourd'hui, le cannabis pose un problème en effet de sécurité, de lien avec la délinquance dans des quartiers difficiles, de financement de réseaux occultes. On voit bien que la légalisation du cannabis a des intérêts de ce point de vue et a une forme d'efficacité", affirmait-il alors. On l'a compris, pas plus que son premier ministre actuel, il n'est un "surhomme" et un décisionnaire...
Les positions en faveur de la légalisation du cannabis restent très diverses et clivantes et le président peine à assumer le statut jupitérien qu'il s'est attribué.

"La France n’a jamais été et ne sera jamais une nation multiculturelle" 

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Brigitte n'a pas grimacé de sourire
Emmanuel Macron en fournit la garantie au magazine Causeur, mais, dans le même temps, il reniait la culture française, car, le 4 février dernier, lors d’un meeting à Lyon, Macron avait lancé que "il n'y a pas de culture française; il y a une culture en France. Elle est diverse." Jean-Jacques Aillagon l'approuva, mais Yves Jégo lui réplique en ces termes: Cette déclaration n'est pas anecdotique, elle est même le signe inquiétant d'une vision destructrice de ce qui fait depuis toujours la spécificité de notre pays.
Le mois suivant, en mars, Macron rectifia le tir dans une tribune publiée par Le Figaro. "Le fondement de la culture française, c'est une ouverture sans pareil. Notre culture est toujours parvenue à se dépasser elle-même, à voguer vers le neuf, l'imprévu, l'inconnu", écrivit pompeusement le candidat d'En Marche! à la présidentielle dans son texte intitulé "Pourquoi nous sommes un peuple""C'est pourquoi le terme même d'identité ne peut être accolé à celui de 'culture française'", ajoute-t-il, aggravant son cas. "Si les Français forment un peuple, ce n'est pas parce qu'ils partagent une identité figée, rabougrie", caricatura le candidat. 
Ambigü, il polémiqua contre ceux dont le "premier combat fut de stigmatiser ceux qui ne leur ressemblaient pas" en réduisant cette culture à "une lignée" et en l'enchaînant à "une religion", mais aussi ceux qui "tentent de renier et de dissoudre la Nation française" en pensant que "leur religion, leur communauté et les lois qu'ils se donnent sont supérieures à la République". 
Macron reconnut avoir "pu dire qu'il n'existe pas une culture française, comme si l'on pouvait réduire tant de richesse à un visage unique, à une parole univoque, à une histoire uniforme". "La culture française est un fleuve nourri de confluents nombreux, la rencontre de la tradition et de la modernité". En disant tout et son contraire, par ses "boucles dialogiques" (Laborit), le "méandreux" Macron entend avoir toujours raison. N'a-t-il pas fait qualifier ses errements de "pensée complexe" ?
"Dur, trop dur de défendre Molière, Victor Hugo, Proust... Bien plus facile de mélanger toutes les cultures dans la marmite à fondre l'identité de la France", avait ironisé François Fillon, l'ancien Premier ministre lors d'un meeting. 

Ses petits changements d’avis sur l’énergie 

Sortir du nucléaire n’est au programme ni d’Emmanuel Macron. 
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Pour Denis Cheissoux dans son émission 'CO2 mon amour' enregistré le 27 avril 2017 (diffusé le 29), la porte-parole écologie du candidat Emmanuel Macron, Corinne Lepage, avocate et ancienne ministre de l’environnement, a tenté d'apporter des éclaircissement sur le programme énergie, notamment vis-à-vis de l’atome. Or, certaines lignes n'ont cessé de bouger.
Sur le nucléaire, plus question de lier la fermeture de la Centrale de Fessenheim à la mise en service de celle de Flamanvile, selon ses dernières déclarations, avait assuré Corinne Lepage. En revanche, comme le fixe la Loi sur la transition énergétique, l’objectif de 50 % de nucléaire dans la production d’électricité en France,  est maintenu. "Mais c’est énorme, cela signifie la fermeture de 15 réacteurs nucléaires, de développer massivement les renouvelables et d’investir dans la sobriété énergétique", rappelle la porte-parole écologiste d’Emmanuel Macron. Mais selon elle, concernant les arbitrages à venir, "Emmanuel est très clair. Il a dit 50 % et que les grandes décisions sur la suite se prendront en fonction de trois critères : l’audit de l’ASN en 2018 sur les 58 réacteurs, le coût réel du nucléaire, car pour l’instant on ne le sait pas, et la comparaison avec les autres énergies."

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Ce n'est pas la girouette Macron
qui tourne, c'est le vent 
Consciente que les éoliennes abîment le paysage, Corinne Lepage avançait une solution : "Lorsque ce sont les gens eux-mêmes, avec des entreprises locales, qui font leur installation, il n’y a pas de recours, expliqua-t-elle. Notre programme vise à aider au développement de l’énergie citoyenne avec l’autoconsommation et des sociétés coopératives d’habitant," un programme en droite ligne de la loi de transition énergétique de 2015, portée par Ségolène Royale, dont justement Emmanuel Macron s’est engagé à poursuivre le travail en matière de transition énergétique et environnementale dans son discours du 1er mai.
Or, Le nucléaire progresse dans les pays émergents et principalement en Chine. Grâce à ces nouveaux pays, l'atome représentera 18% du mix électrique énergétique mondial en 2040 contre 11%, selon les chiffres de l'AIE (Agence international de l'énergie).

En même temps, Macron est le meilleur VRP du nucléaire français.
Le Brexit ne remet pas en cause le projet Hinkley Point, a assuré, en mai dernier, le ministre de l'Economie au World Nuclear Exhibition qui se tenait au Bourget.
Macron dit tout et son contraire et, dans son discours inaugural, Emmanuel Macron a martelé que la France croit au nucléaire. "Arrêter le nucléaire n’est pas un choix d’avenir. Ce n’est pas conforme à nos objectifs en matière de réduction des émissions de CO2." Le ministre de l’Economie a même eu des accents lyriques en comparant le nucléaire au rêve de Prométhée. "Beaucoup de projets auraient semblé impensables il y a cinq ans. Le nucléaire est un défi économique mais aussi politique. Il doit démontrer notre capacité collective à mener des actions de transformation. (…) Il faut parvenir à articuler le risque et la responsabilité". 
Macron a toutefois reconnu que la filière devait gagner en compétitivité et en attractivité, via notamment le numérique et le Big Data.

Macron est tout aussi incertain 
sur la Syrie

C'est un simple rapport secret de la DGSE qui l'aurait fait changer d’avis.
Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, les Russes, les Iraniens et l’intelligence tactique de l’armée syrienne ont réussi à retourner la situation militaire sur le terrain. On est d’ailleurs tout près d’un accord entre Russes et Américains sur la Syrie, pour mettre fin au conflit.
Selon Le Canard enchaîné ("Un document alarmiste de la DGSE", 5 juillet 2017), Macron aurait changé d’avis sur Assad et pris ses distances avec la politique de son prédécesseur Hollande et des néoconservateurs après avoir eu accès à des données consignées dans un rapport secret de la DGSE. On y apprendrait notamment que le régime d’Assad n’aurait jamais été aussi fort depuis 2011, tandis que l’opposition dominée par des groupes djihadistes serait laminée, que les djihadistes en perte de vitesse, tout comme l’Etat islamique, pourraient après leur défaite en Syrie se rabattre sur l’Europe, selon des experts, des universitaires, des chercheurs et spécialistes de la géopolitique. Le Canard donne quelques extraits très succincts de ce rapport de 70 pages :
– "Le régime de Bachar (…) est aujourd’hui en meilleure posture qu’à aucun moment depuis 2011, grâce aux interventions russe et iranienne".
– "L’opposition est désorganisée et fragmentée, ne pose pas (sic) une menace stratégique (…). Les principaux groupes d’opposition sont de plus en plus divisés (…), souvent sous-équipés et démoralisés."
– "Cette opposition est de plus en plus dominée par des groupes extrémistes".
– "Une solution politique et militaire au conflit demeure peu probable".
 Daesh poursuivra son combat "en Europe, après la chute du Califat".
– "La libération de Mossoul soulèvera autant de problèmes qu’elle en résoudra (…) Les conflits latents (avec le gouvernement de Bagdad) risquent de refaire surface en 2017 et 2018, entre Kurdes et Chiites, et entre les deux principaux partis kurdes" .
C'est ainsi que l'homme de convictions a changé son fusil d'épaule.

Quand Xavier Bertrand rappela à Macron ses déclarations sur les migrants à Calais

Le Brexit étant désormais adopté,
pour Emmanuel Macron, il va désormais falloir être "plus exigeant avec les Britanniques" au sujet des accords du Touquet qui avaient abattu la frontière britannique à Calais. Des propos moins directs que ceux qu'il avait tenus en mars dernier comme le lui a rappelé, ce lundi, Xavier Bertrand. Le président LR de la région Hauts-de-France plaide depuis son élection pour une renégociation des accords du Touquet.

VOIR et ENTENDRE
Xavier Bertrand tacler Emmanuel Macron sur ses variations :
Xavier Bertrand sait, quant à lui, ce qu'il dit: Emmanuel Macron a bien changé d’avis entre mars et juin sur la question de l’accueil des migrants entre la France et le Royaume-Uni. En effet, le 2 mars 2016 dans un entretien avec le Financial Times, Emmanuel Macron avait déclaré :
"Si le Royaume-Uni sort de l’Union Européenne, alors la France ne retiendra plus tous ses migrants," rappelle Le Lab d’Europe 1.
Macron nie avoir changé d'avis sur les ordonnances

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Le 11 avril 2017, le candidat d'En Marche ! était favori dans les sondages quand, dans un entretien avec Public Sénat et Sud Radio, il nia avoir changé d'avis sur le recours à des ordonnances pour réformer la France.
Dans la dernière édition du JDD (Journal du Dimanche), l'ancien ministre de l'Economie déclara pourtant vouloir prendre plusieurs mesures de simplification par ordonnances dès les premières semaines de son quinquennat, s'il était élu le 7 mai. Il disait vouloir procéder de la même façon pour étendre le périmètre des accords d'entreprise et de branche et encadrer les décisions des prud'hommes, sujet hautement sensible.
Or, dans Le Monde du 25 novembre 2016il avait déclaré : "Je ne crois pas une seule seconde aux cent jours et à la réforme par ordonnances (...) Les gens le prennent très mal."

Ce changement de pied apparent a immédiatement suscité des critiques à droite comme à gauche, notamment par le candidat socialiste, Benoît Hamon, qui prédit une crise sociale si Emmanuel Macron réformait le droit du travail par ordonnances.
L'ex-ministre de l'Economie avait répliqué le lendemain que sa déclaration de novembre 2016 avait été "sortie complètement de son contexte" et portait en fait sur la loi Travail. "Quand on est en fin de quinquennat sans l'avoir expliqué, sans l'avoir porté dans une présidentielle (...), dire on va y aller par ordonnances, ce n'est pas une bonne idée", avait-il affirmé avec la même assurance.
Il a ainsi noyé le poisson en déclarant qu'il proposait et défendait son projet de réforme du droit du travail dans le cadre de la campagne présidentielle et depuis des mois, "dans tous (les) meetings, dans tous les articles, dans tous les débats". "J'ai dit, il y a une partie de mon programme que je ferai dans des lois classiques, une autre, la réforme du droit du travail (que je) ferai par ordonnances", avait-il poursuivi.
"L'ordonnance, ce n'est pas contre la loi, l'ordonnance c'est (...) un texte qui a valeur de loi mais qui permet d'aller plus vite (...) Ça permet d'accélérer les débats." C'est ce que Castaner appelle la "pensée complexe" du président...

"
Emmanuel Macron passe son temps à changer d’avis"
C'était l'avis de Thierry Solère, alors porte-parole de François Fillon, le 24 février 2017, et aujourd'hui entiché de Jupiter...

Dernier en date, Macron tente un changement de communication sous  la pression d'une rentrée délicate annoncée


Les Français n'ont pas pour lui les yeux de sa sexagénaire...


Difficile de faire le compte des revirements de Macron en seulement trois mois, mais, sans prétendre à être complet, finissons-en provisoirement avec l'imprévisible président et sa volte-face en matière de com'.

En panne dans les sondages à la veille d'une rentrée sous haute tension, le président Emmanuel Macron amorce un virage à 180 degrés dans sa stratégie de communication en renonçant à la parole rare, pour tracer désormais les Français partout dans leur vie quotidienne, avec la prétention insultante de faire leur éducation.
"Ce n'est pas un changement de stratégie car le président a vocation à prendre la parole dans un moment utile et pertinent," alors que "l'action du gouvernement entre dans une nouvelle étape", se défend l'entourage du chef de l'Etat. 

Macron a néanmoins pris deux initiatives ces derniers jours, en rupture avec des principes qu'il s'était fixés en termes de communication à son arrivée au pouvoir. 
Depuis Vienne, il s'est ainsi livré à un long plaidoyer sur ses projets de réforme en France, en contradiction avec sa propre règle de ne pas s'exprimer sur la politique française à l'étranger. 

Plus encore, quelques heures après, c'est dans un "off" avec quelques journalistes invités à bord du Falcon présidentiel, que le chef de l'Etat a annoncé sa volonté de s'adresser plus fréquemment aux Français. 

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Selon les trois media bien en cours (L'Obs, Le Monde, Ouest France : BFMTV s'en trouva exclue et fort marrie), au-delà d'entretiens ponctuels qu'il accordera à la presse écrite et aux chaînes de télévision, Emmanuel Macron compte dorénavant privilégier les interventions à la radio, un media de proximité qui, dans son esprit, aurait l'avantage de toucher un public large et populaire. Un hélitreuillage du président partout où les Français tenteront de se soustraire à lui : dans leu voiture, leur salle de sport ou leur salle de bain... 
Une innovation tranchant fortement avec le choix précédent du président jupitérien qui, depuis son élection, tient la presse à distance, évitant le plus souvent les questions des journalistes dans ses déplacements, privilégiant la communication visuelle confiée en exclusivité à son service élyséen de com' et à ses militants lâchés en meute sur les réseaux sociaux. 


Sur BFMTV et RMC, le premier ministre juppéiste Edouard Philippe a donné l'illustration de ce vide sidéral face à un J.-J. Bourdin interloqué avec une intervention plombé par ses "hésitations", ses appels désespérés à des pauses pour consulter ses fiches et "une incapacité à pouvoir dire d'une phrase quel est le projet politique d'Emmanuel Macron". 


 De Top Gun à Big Brother.
Un tel revirement du "souverain républicain" peut-il redresser la cote de popularité du chef de l'Etat, constamment à la baisse depuis début juillet et en attente d'un hélitreuillage ? Après avoir saturé d'images les écrans, il entend saturer les ondes radiophoniques. Cet incompris s'imagine que les désillusions des Français sont dues à un manque de pédagogie. Les "vrais gens", selon Mélenchon, ces "ballots", n'auraient pas su décrypter la déferlante de photos : leur message subliminal serait passé au-dessus de leurs têtes. L'idée de génie serait d'ajouter le son à l'image pour expliquer son action : donner du sens à la transformation du pays va peut-être rééquilibrer cela" mais "l'impact sur l'opinion risque d'être extrêmement marginal", admet déjà le politologue Frédéric Dabi (Ifop). Cet habitué de BFMTV n'envisage pas un rejet...
La montée du président en première ligne met en évidence la solitude du locataire de l'Elysée. En cuir ou en maillot, Brigitte ne comble-t-elle donc pas le vide ? 
La descente de Macron sur terre dans le sillage de ses sondages montre aussi le manque "de relais" dont il dispose dans sa majorité et même au sein du gouvernement, l'absence de pointures, estime-t-il. Son jeune parti est pauvre en barons et ses ténors autoproclamés sont des cireurs de pompes qui ne brillent pas par leur crédibilité. 
Et puis, erreur fatale de celui qu'on dit fin connaisseur des hommes, le peu psychologue narcisse s'est offert les services d'un ...journaliste aussi aigri qu'inconnu, un infiltré socialiste et polémiste aussi inculte que détesté du milieu; pour porte-parole de l'Elysée, en plus de Castaner, la serpillière basse-alpine, Macron s'est attaché Bruno Roger-Petit, le rebut de la presse de qualité. 

Jean-David Levy (Harris Interactive) abonde dans ce sens des excuses au fiasco médiatique de Macron. Le banquier ne dispose pas de kamikazes prêts à mourir pour lui", le gamin manque de troupes "susceptibles de l'aider, de se battre pour lui", juge ce politologue. 

Alors, qu'ils se battent, lui et eux, pour nous...

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