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mercredi 13 septembre 2017

Journée d'action anti-loi Travail: incidents à Paris, Lyon et Marseille

Forte présence policière et des affrontements dans plusieurs villes

Ce mardi 12 septembre a marqué le début des hostilités contre la réforme du code du travail par ordonnances du gouvernement.
 

Les manifestants contre la réforme du code du travail étaient 223.000 personnes dans toute la France, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, contre un chiffre de 400.000 annoncé par la CGT. 
"Pour une première, c'est une bonne première", a réagi Philippe Martinez, le numéro un de la CGT, à l'initiative de cette journée d'action avec Solidaires, la FSU et l'UNEF

Des manifestants de Force ouvrière (Cgt-FO) étaient présents
, en dépit de la décision de Jean-Claude Mailly, leur secrétaire général, de ne pas se joindre à la mobilisation appelée par la CGT et Sud. Interrogé par le journaliste des Échos sur la participation annoncée de certaines unions départementales de Force ouvrière, comme celle du Finistère, à cette journée de mobilisation, le secrétaire général a mis cette décision sur le compte du positionnement "anarchiste" des militants de cette structure : "A Force ouvrière, il y a des gens qui se disent anarchistes; ils sont très critiques de manière générale."

S
ur CNews, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a reconnu une "mobilisation d'un certain niveau",  assurant avoir "entendu les craintes" et l'obligation du gouvernement d'"y apporter des réponses".
De prochaines mobilisations sont déjà prévues.

Des affrontements se sont déroulés dans plusieurs villes lors de manifestations contre la réforme du droit du Travail, a confirmé mardi le ministère de l‘Intérieur.

Treize personnes ont été interpellées par les forces de l‘ordre sur l‘ensemble du territoire français

A Paris, ci-contre Place d'Italie, 
le cortège a réuni 60.000 personnes, selon la CGT, et 24.000, selon la police, entre Bastille et place d'Italie au son d'une fanfare animée par des forains, certains déguisés en clowns. Il a été stoppé à plusieurs reprises par des dégradations. 

Un groupe de près de 300 individus vêtus de noir avait pris la tête du cortège 
dès le début du défilé. Les forces de l'ordre ont répliqué à des jets de projectiles par des gaz lacrymogènes et un canon à eau.

Des heurts ont eu lieu entre des opposants encagoulés et des policiers sur le parcours et non en marge de la manifestation. Une vitrine de magasin a été cassée, du mobilier urbain et une voiture de police ont été abîmés, ont précisé les autorités.


Les policiers ont eu recours au gaz lacrymogène et à un canon à eau
 notamment pour protéger les abords de l‘hôtel de police du 13e arrondissement.
Deux participants ont été interpellés - quatre, selon la préfecture de police - , pour avoir notamment lancé des pierres, une autre a été arrêtée en possession de fumigène et une dernière pour outrage et rébellion.
Sept manifestants ont été pris en charge par les services de secours. L‘un d‘eux, légèrement blessé, a été conduit à l‘hôpital.
Société - Politique - Premier round dans la rue contre la loi Travail XXL
Marseille, 2016

A Lyon, 5.400 participants, selon la police, ont défilé contre la loi.
Les opposants à la réforme du code du travail lancent des "Macron démission !"

La police a aussi fait usage de gaz lacrymogène, indisposant de nombreux manifestants.
Les forces de l‘ordre ont isolé une centaine de jeunes pour procéder à des contrôles d’identité. Ces procédures ont permis la saisie de bombes lacrymogènes et des couteaux.
A Marseille, où la préfecture a recensé 7.500 manifestants - les organisateurs en en comptant 60.000, quelques incident ont aussi eu lieu.

Dans les autres métropoles régionales
A Toulouse, les opposants à la réforme étaient entre 8.000 et 16.000. 
Au Havre, la ville du Premier ministre Edouard Philippe, la police comptabilisait 3.400 manifestants. 
A Nantes, des échauffourées ont éclaté en fin de manifestation. 
Au total, 13 personnes ont été interpellées en France, a précisé l'Intérieur.

Derrière sa banderole, en tête du cortège, Christian râle un peu. "Ils attendent tous le leader maximo, ou quoi ?" envoie le syndiqué SUD à la nuée de caméras guettant l’arrivée de Jean-Luc Mélenchon. Dans le cortège marseillais, la tête de gondole de 'La France insoumise', Jean-Luc Mélenchon, a annoncé qu'il ira saluer les dirigeants syndicaux avant de rejoindre ses troupes militantes en queue de cortège, et a promis de "faire reculer" le président de la République.
"Nous ne sommes pas en train de faire des barouds d’honneur, mais d’organiser une défense implacable du Code du travail", a-t-il déclaré. "Ce qui va être la surprise, c’est qu’il va finir par céder, ce pays ne veut pas du monde libéral. Ici, c’est la France, c’est pas l’Angleterre", a-t-il ajouté.
Mélenchon et les Insoumis défileront, eux, le 23 septembre contre le "coup d’État social" d’Emmanuel Macron.

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