Une "bagarre" impliquant une trentaine de "jeunes" a éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans le 19e arrondissement de Paris
Peu avant minuit, des détonations ont été entendues entre la gare RER Rosa Parks et les rues de Crimée, de l'Ourcq, Gaston Tessier et d'Aubervilliers, révèle Le Parisien. Sur place, les secours et les forces de l'ordre y découvrent un "jeune homme" de 18 ans, "agonisant, une balle dans l'abdomen". Il était connu des services de police, précise Le Point.
Mortellement touché, il décédera dans la nuit à l'hôpital Bichat, indique le quotidien. Dans le quartier de la rixe, qui n'aurait opposé que "deux groupes d'une vingtaine de jeunes des cités Mathys et Colette-Magny, qui se sont affrontés en utilisant armes à feu et bombes de gaz lacrymogène". Les policiers découvrent neuf douilles. Selon Le Point, "les enquêteurs ont retrouvé trois cartouches percutées, de calibre 9 mm".
Un deuxième mineur s'est présenté de lui-même à l'hôpital Lariboisière dans le 10e arrondissement de la capitale. Lui aussi était blessé par balle, mais au niveau de l'épaule.
Un deuxième mineur s'est présenté de lui-même à l'hôpital Lariboisière dans le 10e arrondissement de la capitale. Lui aussi était blessé par balle, mais au niveau de l'épaule.
Un peu plus tard, c'est une mère de famille qui a contacté les secours pour son fils, âgé de 17 ans, qui avait reçu un coup de couteau au bras et au flanc droit. La radio effectuée par les médecins de la Pitié-Salpêtrière a également révélé la présence d'éclats de balle dans la blessure de ce troisième "jeune homme".
Les circonstances de cette rixe restent encore très floues, d'autant que "les témoins ne sont guère bavards", raconte une "source proche du dossier" au quotidien. Les images de vidéosurveillance du quartier ont été saisies : seront-elles plus "bavardes" ?
L'enquête a été confiée aux enquêteurs de la 2e DPJ de Paris. Le ou les tireurs n'ont encore pas été identifiés.
Le XIXe arrondissement est une zone multiculturelle au NE de Paris
"Une" du Parisien (édition Paris) du 14 avril 2017 |
Roger Madec, sénateur socialiste, a imprimé sa marque sur cet arrondissement pendant 17 ans (1995-2013).
Cet apparatchik socialiste fut aussi favorable au pack mariage homosexuel, Procréation Médicale Assistée (PMA) et Gestation pour autrui (GPA). Modèle de tolérance démocratique, du tournage dans la salle des mariages de la mairie d'arrondissement d'un numéro de l'émission de France 2 Complément d'enquête, consacré à l'homosexualité, le 29 novembre 2012, lors, il fit couper l'électricité pendant l'interview de la porte-parole de l'opposition au mariage pour tous, Frigide Barjot.
En 2012, il salua comme un "grand pas" le vote "consacrant la Palestine comme un État observateur" à l'ONU. Fin juillet 2017, trois semaines après l’évacuation de 2.770 migrants dans le quartier de la Chapelle, les campements se sont reformés et, dans l’immense majorité des cas, ce sont ceux qui ont été mis à l’abri début juillet, pour la plupart des migrants venus du Soudan, d’Erythrée ou d’Afghanistan, de passage en France vers le Royaume Uni, après avoir transité par l'Allemagne, la Suède ou la Norvège. Le 18 août dernier, plus de 2.000 migrants étaient à nouveau évacués. "Une partie des migrants présents à la Chapelle serait probablement là-bas pour tenter la traversée. Mais on recense également énormément de migrants qui souhaitent rester en France pour commencer une nouvelle vie ici," admet Pierre Henry, directeur général de France Terre d'Asile.
Soudanais aux abords du CAO du Boulevard Ney |
En novembre 2016, un centre pour migrants a ouvert ses portes à Paris et c'était dans le XIXe, au 70, boulevard Ney. Exclusivement réservé aux hommes, ce Centre d’accueil et d’orientation(CAO), "centre humanitaire d’accueil pour réfugiés" de 400 places, mais un lieu de transit : les clandestins sont censés y rester de cinq à dix jours maximum. La Ville de Paris (ses contribuables) a déboursé 6,6 millions d’euros pour l’installation de ce nouveau centre d’accueil d’urgence, et l’Etat (c'est qui ?) 1,3 million. Les frais de fonctionnement annuels (dont les salaires des 120 salariés) sont partagés par la Ville – 1,4 million d’euros – et l’Etat – 7,2 millions d’euros.
En avril 2017, une bagarre généralisée a éclaté au centre d'accueil des migrants Porte de la Chapelle à Paris, impliquant plus d’une cinquantaine de migrants, Afghans d’un côté et Soudanais de l’autre. Une vingtaine de migrants a été blessée. Un jeune homme, frappé à coups de bâton, était dans un état grave, sans que soit engagé son pronostic vital.
PARIS - Une bagarre a éclatée entre migrants Porte de La Chapelle plutôt dans la soirée. Effectifs de police sur place. Situation calme. pic.twitter.com/olFCHdozEi— Clément Lanot (@ClementLanot) 13 avril 2017
En août 2016, un homme fut blessé par balle près des Buttes-Chaumont, le long de l’avenue Simon Bolivar (19e arrondissement), après qu’une bagarre ait éclaté vers 2h30 du matin, d'après Metronews. La police soupçonna un règlement de comptes et on en resta là, malgré une personne laissée "allongée au sol"...Une habitante du quartier donne davantage d’éléments. "Je dormais les fenêtres ouvertes et j’ai entendu plusieurs détonations, comme trois ou quatre coups de feu. Quand j’ai regardé dans la rue, j’ai vu un groupe de personnes, dont une était allongée sur le sol. Ensuite, d’autres hommes sont arrivés avec des barres de fer", expliqua-t-elle.
Le 21 mars 2017, un jeune homme un adulte de 30 ans est mort des suites de ses blessures après une bagarre dans un bar à Paris, rue de la Grange-aux-Belles dans le Xe arrondissement. Une vingtaine d'individus ont mené une expédition punitive, pénétrant dans un bar et provoquant une violente bagarre. Dans un premier temps, trois "personnes" ont été grièvement blessées, à coups de couteau ou à coups de barre de fer. Mais le plus durement touché, qui avait reçu pas moins de quatre coups de couteau, a été transporté à l'hôpital Lariboisière avant de décéder sur place. La victime, âgée de 30 ans, était domiciliée dans le ...XIXe arrondissement de Paris.
XIXe contre XVIIIe: la guerre de bandes qui déchire le nord-est de Paris
Dans un article d'octobre 2016, Les InRocks alerta sur la montée de la violence - singulièrement depuis 2014- entre "ses jeunes" et ceux de l'arrondissement voisin du XIXe, dans des "batailles rangées" à proximité du "pont bleu", rue Riquet.
Des bandes de plus en plus jeunes – certains n'ont pas mué – mais aussi de plus en plus violentes, comme le témoigne une vidéo amateur d'une de ses "batailles rangées", qui ont lieu à proximité du "pont bleu", rue Riquet, à la frontière des deux arrondissements.
VOIR et ENTENDRE l'affrontement entre "personnes" de couleur en 2013:
Pour tenter une prise de conscience de la violence et de l'absurdité de ces violences juvéniles, un documentaire, en collaboration avec Pas 2 Quartier, donne la parole à ces jeunes, en leur demandant ce qu'ils pensent de l'engrenage dans lequel ils se piègent. Associé à Medhi, un bénévole du LAI (une structure dediée aux jeunes du 18e), ainsi que Youssouf de l’association Entr'Aide, basée dans le XIXe, il présente ce document :
"Si, arrivé à un certain âge, il peut y avoir de vrais enjeux chez les plus jeunes, ces bastons ont plutôt un air de 'guerre des boutons' ", mais mortelle !, entre "gamins de deux territoires", sans objectif précis.
Migrants désoeuvrés, Porte de La Chapelle, Paris 19e (juillet 2017) |
Beaucoup d’entre eux sont déscolarisés. Et de manière plus générale, les activités manquent dans ces quartiers", assure-t-on sur France 24, suggérant une faible attractivité de l'école...
Des élus locaux interrogés mettent en cause la pauvreté et le manque d'encadrement familial pour tenter de se défausser de la responsabilité de ces tensions. La pauvreté, la forte démographie dans le quartier de La Chapelle et le manque d’encadrement familial, quand les parents ne maîtrisent pas la langue véhiculaire et n’ont pas un rythme de travail sécurisant, "si bien que leur goût du challenge n’est pas utilisé à bon escient" !
Pour apaiser les tensions entre les bandes des deux arrondissements, de nombreux projets culturels ont été lancés, ce qui contredit l'excuse du "manque d'encadrement". La dernière étape est de montrer cette vidéo aux protagonistes des bagarres, pour leur faire prendre conscience de l'aspect primitif de ces luttes meurtrières, un retour à la barbarie décrit par William Golding dans "Sa Majesté des Mouches".
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