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samedi 23 septembre 2017

Le gouvernement s'inquiète de la propagation de discours radicaux

Castaner diabolise l'opposition, la qualifiant de "radicale"

Le porte-parole du gouvernement s‘est inquiété vendredi de la propagation de discours "haineux"

L'opposition banaliserait la violence en France, 
Marcheur pesant
selon Christophe Castaner,  au lendemain de l‘incendie à Grenoble d‘une caserne de gendarmerie revendiqué par un groupe anarcho-révolutionnaire.

"Il y a aujourd‘hui des expressions de gens d’extrême gauche qui portent de la violence là où elle n‘est pas nécessaire", a-t-il lâché lors du compte-rendu du Conseil des ministres, conseil durant lequel cette question a été abordée par Emmanuel Macron. Le porte-parole prétend-il que la violence pourrait être nécessaire ici ou là ?
Il s'agit de "dénoncer ceux qui aujourd'hui sont alimentés par des discours haineux, par des discours de radicalité qui font qu'on trouve banal de mettre le feu à des locaux gérés par nos forces de sécurité", a-t-il expliqué.

Un groupe anarcho-révolutionnaire - qu'il ne nomme pas - a en effet assumé l'incendie criminel qui a ravagé dans la nuit de mercredi à jeudi la caserne de gendarmerie de Grenoble (Isère), détruisant 2.000 m2 de locaux et plusieurs véhicules de service (ou particuliers) : il l'a revendiqué comme Daech un attentat terroriste. 

Lien PaSiDupes : Un groupe anarchiste revendique l'incendie criminel de la caserne de Grenoble
<br>Attention. 
Cette scène d'extrême violence peut heurter les citoyens les plus sensibles :

Dans son message de revendication, le groupe  d'extrême gauche revendique un acte de "solidarité" avec les neuf activistes qui comparaissent cette semaine au tribunal correctionnel de Paris pour une précédente tentative d'assassinat de deux fonctionnaires de police attaqués en meute, alors qu'ils se trouvaient en patrouille dans leur voiture de fonction, le 18 mai 2016, à l'occasion d‘une manifestation contre la loi Travail.

"Il faut avoir en tête que la radicalité portée par certains dans le discours politique peut aboutir à faire le lit de femmes et d‘hommes, de militants radicaux, qui ne veulent rien ‘pour’, mais veulent ‘contre’ ”, a martelé l'ex-maire socialiste de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).

Après les accusations voilées, la leçon de morale à tous

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"Il est important que chacun ait en tête sa propre responsabilité" dans ces "radicalités" construites "par la seule ambition de détruire les fondements mêmes de notre société", a-t-il ajouté, c'est-à-dire une volonté révolutionnaire. Le porte-parole du gouvernement a alors mentionné le chef de l'Etat, pour rappelé que Macron a promis de la fermeté.
Les criminels ont toutefois été traduits en correctionnelle et non aux Assises.Ils auraient alors encouru jusqu'à six ans de prison ferme. Or, le lendemain, vendredi 22 septembre, représentant de l'Etat et du peuple, le procureur de la République a réclamé 8 ans de prison pour l’incendiaire présumé de la voiture, qui réside en Suisse et est absent du procès...
Contre le principal acteur anarcho-révolutionnaire, Antonin Bernanos, 23 ans, sans doute le prévenu le plus médiatisé, le Parquet a en outre requis
cinq ans de prison, dont un avec sursis !...
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Poseur et bas de plafond
Christophe Castaner n'a cité aucun nom vendredi mais, début septembre, le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement avait dénoncé les propos tenus par le député Jean-Luc Mélenchon, chef de file de "La France insoumise" qui, grâce à la complicité de la presse, se présente comme le principal opposant au chef de l'Etat.
Fils de militaire et cancre au lycée, Castaner avait déjà estimé qu'en appelant "à l‘insurrection" et en parlant de "coup d‘Etat social", l'ancien candidat à l’élection présidentielle "n'apaise pas la société". 
En février 2008, huit mois après l'entrée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, alors que les effets de la crise économique et financière internationale commençait de frapper la France, Ségolène Royal n'avait pas hésité à dénoncer le bilan "calamiteux" du président de la République : la candidate socialiste battue en 2007 déclara qu'elle sentait monter un "vent de révolte"... L'ex-épouse répudiée du président Hollande apaisait-elle la société ou cherchait-elle à "porter de la violence là où elle n‘est pas nécessaire" ?



Chargée au gouvernement des Relations avec le Parlement, la tête de gondole du PS battu à la Régionale 2015 en PACA n'a pas maîtrisé le désordre créé par les élus LREM parvenus à l'Assemblée

"Lorsque je dis qu'il faut une insurrection citoyenne, eh bien, c'est une révolte des citoyens", avait répondu à Castaner Jean-Luc Mélenchon, qui prendra la tête ce samedi 23 d'une manifestation à Paris contre le "coup d'Etat social" que constituent selon lui les ordonnances réformant le Code du travail.

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